Publié le 18 Mars 2020
L’espoir et l’espérance…
Ce soir, je pense à mes amis. J’ai besoin d’y voir dans la nuit !
Le mal nous frappe’, la maladie, comme un peu partout aujourd’hui.
Dans les heures’ les plus noires’,
On veut garder l’espoir !
Quand on est en prison,
On voit quel horizon ?
On vit avec ses rêves ?
Les rêves’, c’est comme une’ trêve !
Mais la trêve, elle’ s’achève
Là où le jour se lève !
La pandémie’, le confine’ment ? On a le droit de s’émouvoir
De se voir privé de mouve’ments or plus le droit de se mouvoir
Librement juste comme avant… à part au fond de sa mémoire,
Au fond d’un passé apaisant (?) qu’on veut revivre avant longtemps !
La France est folle’ dans sa souffrance’ mais ne perd pas son éloquence !
A l’école’ de la résistance’, c’est bien là qu’elle’ prend tout son sens !
Qu’on s’y trouve ou qu’on s’y retrouve, on la porte au fond de son âme !
C’est comme un trésor que l’on couve’ ; comme une’ porte’ que rien ne condamne !
On peut traverser des épreuves’ avec elle et le monde entier !
On a reçu assez de preuves’ qui nous rappellent’ sa dignité !
Avec elle, on va subsister : il n’y’a pas d’ombre sans lumière !
Malgré tout on va exister entre les pièges’, entre les pierres :
Annihiler ses facultés, ce n’est qu’un travers suicidaire !
Être aliéné pour sa santé, ça peut-être un choix subsidiaire ?
Si les effets ont tous une’ cause’, celle’ qu’on suppose est-elle’ la bonne ?
On nous a dit tout un tas d’choses’ qui nous révoltent’ ou nous étonnent !
Qui va opposer l’ignorance à l’évidence’ de la conscience ?
A la conscience’ de l’évidence, imposer toute’ sa résilience ?
On se défausse’ sur des gourous, quelquefois, de ses convictions ;
On peut juger fausse, après tout, la valeur de ses opinions !
Fuir la connaissance’ d’un danger, ce n’est jamais que fuir sa peur ;
Se méfier de la vérité, c’est faire’ confiance à ses erreurs !
Il y’aura bien des jours meilleurs, ça n’empêche’ pas d’ouvrir les yeux :
Quand on veut choisir un sauveur, il faut d’abord y croire un peu…
Mais quand on ne veut rien savoir, on veut avant tout ne rien voir
Et quand on préfère’ ne rien voir, on ne peut surtout rien savoir !
Chercher, c’est risquer de trouver ! Qu’est-ce’ qui peut éclairer l’esprit
Mieux que ce qu’on a pu prouver ; tout ce qu’on sait, on l’a appris !
Dans les heures’ les plus noires’,
On peut garder l’espoir !
Quand on reste en prison,
On croise’ quel horizon ?
On crise avec ses rêves ?
Les rêves’, c’est comme une’ trêve !
Mais les rêves’, ils s’achèvent
Lorsque le jour se lève !
On nous dit : « Soyez solitaire’, c’est la loi ! C’est pour votre bien ! »
Eh ! pour des raisons sanitaires’, il faut bien qu’on s’en lave’ les mains !
Est-ce’ qu’on va rester solidaire’ même à distance et même au loin ?
Sauver des liens, c’est salutaire’ pour affronter le quotidien !
On a envie de vivre encore’ quand la mort étend sa menace !
On est en vie, libre et plus fort quand on sort de ses doigts tenaces !
Ce qui peut faire’ tant de perdants fera toujours quelques vainqueurs !
Est-ce’ qu’on préfère’ toujours son camp quand l’enfer, ce n’est plus « ailleurs » ?
On a le droit tout simplement de se poser les bonnes’ questions :
Qu’est-ce’ qui avance avec le temps quand on s’engage en régression ?
Qui fait chavirer un navire’ pour jeter des bouées à l’eau ?
Qu’est-ce’ qui peut arriver de pire’ ? Peut-on se fier à des bourreaux ?
Si c’est l’argent qui la produit, la Finance’, ce n’est pas la France !
A quels dirigeants aujourd’hui est-ce’ qu’on pense’ pouvoir faire’ confiance ?
Qui veut accaparer nos vies sans sagesse et sans bienveillance
Pour s’emparer de ce pays comme’ d’un domaine en dépendance ?
Est-ce’ qu’on va rester sous contrôle’, même après toute’ nécessité ?
Qui va trouver juste assez drôle’ d’avoir perdu sa liberté ?
A-t-on couronné un virus en lui prêtant tant de nuisance
Qu’on le manie comme un malus en vue d’une ultra-gouvernance ?
Quand on pense à ses premiers pas, on oublie qu’on ne savait rien
Du temps qui nous a conduit là et rien de la fin du chemin !
On ignore’ tout des lendemains qui soudain deviennent’ incertains.
Après tout, qui décide enfin du destin qui sera le sien ?
Que notre Patrie soit rebelle, est-ce un atout plutôt qu’un tort ?
Ceux qui ont pu tomber pour elle, après coup, ont scellé son sort :
C’est un phare’ qui colle aux regards et rayonne avec son Histoire,
Qui se pare’ de ses plus belles’ gloires’, au-delà de toutes’ les victoires !
Les spéculations et l’outrance’ font des nations en défaillance ;
La France est un lieu d’Espérance où chaque espoir défend sa chance !
Le confine’ment, la maladie pourraient n’être qu’une accalmie,
Un temps de pause’ dans tout pays, comme un temps de change’ment aussi…
Simplement pour soigner nos vies !
Simplement pour soigner la Vie !
Ce soir, je pense à mes amis. J’ai besoin d’y voir dans la nuit !
Le mal nous frappe’, la pandémie, mais la partie n’est pas finie !
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