Publié le 18 Mars 2020

L'ESPOIR ET L'ESPÉRANCE...

L’espoir et l’espérance…

 

 

Ce soir, je pense à mes amis. J’ai besoin d’y voir dans la nuit !

Le mal nous frappe’, la maladie, comme un peu partout aujourd’hui.

 

Dans les heures’ les plus noires’,

On veut garder l’espoir !

Quand on est en prison,

On voit quel horizon ?

On vit avec ses rêves ?

Les rêves’, c’est comme une’ trêve !

Mais la trêve, elle’ s’achève

Là où le jour se lève !

 

La pandémie’, le confine’ment ? On a le droit de s’émouvoir

De se voir privé de mouve’ments or plus le droit de se mouvoir

Librement juste comme avant… à part au fond de sa mémoire,

Au fond d’un passé apaisant (?) qu’on veut revivre avant longtemps !

 

La France est folle’ dans sa souffrance’ mais ne perd pas son éloquence !

A l’école’ de la résistance’, c’est bien là qu’elle’ prend tout son sens !

Qu’on s’y trouve ou qu’on s’y retrouve, on la porte au fond de son âme !

C’est comme un trésor que l’on couve’ ; comme une’ porte’ que rien ne condamne !

 

On peut traverser des épreuves’ avec elle et le monde entier !

On a reçu assez de preuves’ qui nous rappellent’ sa dignité !

Avec elle, on va subsister : il n’y’a pas d’ombre sans lumière !

Malgré tout on va exister entre les pièges’, entre les pierres :

 

Annihiler ses facultés, ce n’est qu’un travers suicidaire !

Être aliéné pour sa santé, ça peut-être un choix subsidiaire ?

Si les effets ont tous une’ cause’, celle’ qu’on suppose est-elle’ la bonne ?

On nous a dit tout un tas d’choses’ qui nous révoltent’ ou nous étonnent !

 

Qui va opposer l’ignorance à l’évidence’ de la conscience ?

A la conscience’ de l’évidence, imposer toute’ sa résilience ?

On se défausse’ sur des gourous, quelquefois, de ses convictions ;

On peut juger fausse, après tout, la valeur de ses opinions !

 

Fuir la connaissance’ d’un danger, ce n’est jamais que fuir sa peur ;

Se méfier de la vérité, c’est faire’ confiance à ses erreurs !

Il y’aura bien des jours meilleurs, ça n’empêche’ pas d’ouvrir les yeux :

Quand on veut choisir un sauveur, il faut d’abord y croire un peu…

 

Mais quand on ne veut rien savoir, on veut avant tout ne rien voir 

Et quand on préfère’ ne rien voir, on ne peut surtout rien savoir !

Chercher, c’est risquer de trouver ! Qu’est-ce’ qui peut éclairer l’esprit

Mieux que ce qu’on a pu prouver ; tout ce qu’on sait, on l’a appris !

 

Dans les heures’ les plus noires’,

On peut garder l’espoir !

Quand on reste en prison,

On croise’ quel horizon ?

On crise avec ses rêves ?

Les rêves’, c’est comme une’ trêve !

Mais les rêves’, ils s’achèvent

Lorsque le jour se lève !

 

On nous dit : « Soyez solitaire’, c’est la loi ! C’est pour votre bien ! »

Eh ! pour des raisons sanitaires’, il faut bien qu’on s’en lave’ les mains !

Est-ce’ qu’on va rester solidaire’ même à distance et même au loin ?

Sauver des liens, c’est salutaire’ pour affronter le quotidien !

 

On a envie de vivre encore’ quand la mort étend sa menace !

On est en vie, libre et plus fort quand on sort de ses doigts tenaces !

Ce qui peut faire’ tant de perdants fera toujours quelques vainqueurs !

Est-ce’ qu’on préfère’ toujours son camp quand l’enfer, ce n’est plus « ailleurs » ?

 

On a le droit tout simplement de se poser les bonnes’ questions :

Qu’est-ce’ qui avance avec le temps quand on s’engage en régression ?

Qui fait chavirer un navire’ pour jeter des bouées à l’eau ?

Qu’est-ce’ qui peut arriver de pire’ ? Peut-on se fier à des bourreaux ?

 

Si c’est l’argent qui la produit, la Finance’, ce n’est pas la France !

A quels dirigeants aujourd’hui est-ce’ qu’on pense’ pouvoir faire’ confiance ?

Qui veut accaparer nos vies sans sagesse et sans bienveillance 

Pour s’emparer de ce pays comme’ d’un domaine en dépendance ?

 

Est-ce’ qu’on va rester sous contrôle’, même après toute’ nécessité ?

Qui va trouver juste assez drôle’ d’avoir perdu sa liberté ?

A-t-on couronné un virus en lui prêtant tant de nuisance

Qu’on le manie comme un malus en vue d’une ultra-gouvernance ?

 

Quand on pense à ses premiers pas, on oublie qu’on ne savait rien

Du temps qui nous a conduit là et rien de la fin du chemin !

On ignore’ tout des lendemains qui soudain deviennent’ incertains.

Après tout, qui décide enfin du destin qui sera le sien ?

 

Que notre Patrie soit rebelle, est-ce un atout plutôt qu’un tort ?

Ceux qui ont pu tomber pour elle, après coup, ont scellé son sort :

C’est un phare’ qui colle aux regards et rayonne avec son Histoire,

Qui se pare’ de ses plus belles’ gloires’, au-delà de toutes’ les victoires !

 

Les spéculations et l’outrance’ font des nations en défaillance ;

La France est un lieu d’Espérance où chaque espoir défend sa chance !

 

Le confine’ment, la maladie pourraient n’être qu’une accalmie,

Un temps de pause’ dans tout pays, comme un temps de change’ment aussi…

 

Simplement pour soigner nos vies !

 

Simplement pour soigner la Vie !

 

 

 

Ce soir, je pense à mes amis. J’ai besoin d’y voir dans la nuit !

Le mal nous frappe’, la pandémie, mais la partie n’est pas finie !

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 14 Mars 2020

CHAMPAGNE...

Champagne !

 

 

Mon ami, viens à Reims ! Tu vivras comme un prince !

Si les malheurs, ça grince’, la bonne humeur, ça rince !

Oublie tous tes soucis, juste assez, par ici,

Pour un grain de folie qui te redit… la Vie !

 

Viens dans la ville’ sacrée où les vins sont nacrés !

Viens la voir de plus près, tu en rêve’ras après !

Dans ses terres’ et sa craie, son empreinte est gravée ;

Savoure’ ses crus en vrai ! Tu n’en s’ras pas gavé !

 

Cette’ ville a des trésors de décors et d’Histoire.

Elle a ses livres d’or et son or, c’est son art !

On y voit des merveilles’ au cœur d’une’ cathédrale ;

Des couleurs iréélles’ à travers son vitrail ;

 

Derrière’ ses monuments, il y’a de belles’ surprises’ ;

Il y’a des sentiments dont les terroirs te grisent !

Viens vite’ les déguster : tu n’le regrette’ras pas !

Mais avant d’y goûter, regarde’ ce que tu bois :

 

On voit comme’ des éclairs s’agiter dans des verres !

Des perles de lumière aussi légères’ que l’air !

On voit des « feux follets », heureux ceux qui le savent,

Qui ont jailli des chais ! Heureux ceux qui en boivent !

 

Le monde entier partage’ des moments transcendants

Arrosés d’un breuvage’ qui n’a pas son pendant ;

Qui se trouve hors du temps comme il baptise’ l’instant

Avec tout son talent et sans équivalent.

 

De Janvier à Noël, il est universel ;

Il mousse’ comme il ruisselle et fait des étincelles !

Il tient sur de bonnes’ tables’ et c’est là qu’il rayonne :

On le sabre, on le sable ; on admire’ sa couronne…

 

 

 

Ce roi des vins, c’est le champagne :

Le vin des rois qui accompagne

Autant d’honneurs qu’on peut fêter ;

Gloire à la France, à sa beauté !

Tu pourras vraiment l’apprécier,

Quitte à souvent recommencer ;

Tu pourras boire à ta santé

Et savourer sa volupté !

 


 

C’est un jus de soleil sorti du fond des caves :
Comme une’ fleur en bouteilles’, ni amère’ ni trop suave !

Tu en as l’impression en buvant sans façon,

Avec modération, de ce vin d’exception.

 

Viens voir ce qu’il en est à Reims, à Epernay !

Là, juste au cœur où naît la douceur qu’il promet…

Écoute’-le te parler quand il sort du sommeil ;

Pour séduire un palais, il n’a pas son pareil !

 

Tu le reconnaîtras à sa robe étoilée

Et ton plaisir naîtra des arômes’ étalés.

Il te prend par les sens et te plaît par essence ; 

Il te va comme une’ danse’ ! C’est juste une évidence !

 

On connaît les cépages’ qui font ses assemblages

Ou les beaux paysages’ qui font son entourage

Mais ce qui fait son charme en fait toute’ la magie

Quand c’est avec ton âme’ que son âme’ se marie !

 

Il est juste au milieu de tes jours comme une’ trêve,

Comme un précieux velours qui te permet ton rêve !

Il te rend toute’ la force où tes douleurs se brisent 

Comme il fend ton écorce’ de sa douceur exquise !

 

Il te rend amoureux, quelquefois langoureux ;

Tu le sens savoureux quand les temps sont heureux ;

Il n’est jamais trop loin de ton besoin d’aimer

Ce qui te fait du bien ou qu’un amour promet !

 

Dans les heures’ les plus sombres’, il est comme’ la Nation

Qui a vaincu tant d’ombres’ avec sa rébellion !

Pense à ses bulles’ rebelles’ qui te rapproche’ront d’elle,

Elle’ qui sait rester belle’ quand le mal est cruel.

 

 

 

Le dieu des vins, c’est le champagne :

Le choix divin qui t’accompagne

Pour tant de bonheurs à fêter ;

Tu pourras boire à sa santé 

Et savourer ta volupté !

Gloire à la France, à sa beauté !

Tu n’as pas fini d’y penser

Et tu pourras recommencer !

 

 

 

Mon ami, viens à Reims ! Tu vivras comme un prince !

Quand ton ardeur est mince’, ta bonne humeur l’évince !

Viens dans la ville’ nacrée où nos rois sont sacrés !

Viens boire’ le seul nectar qui peut les honorer !

 

La France est enivrante,

Vivante et captivante…

En ville’, dans ses campagnes,

La France’, c’est du Champagne !

La France’, c’est du Champagne !

Qui la verrait banale ?

Son âme est ancestrale

Et bien-vivre est son Graal !

C’est vrai qu’elle a bon goût :

C’est son meilleur atout !

Son ADN, surtout !

 

Mon ami, viens en France

En vacances’, en confiance ;

Avec ta bienveillance,

Avec ta bienséance

Et ton art… ou ta science…

Sans la moindre insolence ;

Sans la moindre violence ;

Avec toute’ ta conscience

Contre les maltraitances

Et toutes’ les décadences

De toutes’ les délinquances

(Qui lui font tant offense…)         

 

Viens pour ta connaissance 

Ou ta reconnaissance…

Viens faire’ cette expérience !

Mon ami, viens en France

Où les cœurs se promènent ;

Viens voir son évidence

Et tu sauras ta chance…

Comme elle’ saura la sienne !

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 21 Août 2019

JE TE PARLE...

A mon fils…

 

 

J’lance’ mon âme’ vers le ciel et j’ai des larmes’ qui tombent !

Si je parle’ de ma mort, n’imagine’ pas une’ tombe…

 

Pense’ plutôt à la vie qu’on vivait tous les jours !

Ne crains rien de la nuit qui s’achève en plein jour !

Pense aux jours qui se lèvent’ ! Pense encore à l’amour

Qui n’en finira pas de nous relier toujours.

J’ai perdu mon sommeil pour trouver mon soleil !

J’ai perdu pour gagner ! J’ai gagné des merveilles !

‘Y’a des combats sur terre’ ; des misères’ ici-bas !

Bats-toi contre un malheur qui combat contre toi !

Bats-toi contre la peur ; bats-toi avec ta foi ;

Celle’ qui fait croire en soi ; celle à quoi tu as droit !

J’ai vu tant de naufrages’ au cours de mon voyage ;

Je t’écris ce message’ sur un autre rivage !

Au bout de nos erreurs on voit des jours meilleurs ;

Au bout d’un long tunnel, le vainqueur, c’est ton cœur !

On a des années sombres’ ou des regrets sans nombre

Et puis des éclaircies pour dissiper les ombres.

On a l’âge’ du courage’ ; le courage’ de son âge ;

On a plein de sillages’ gravés sur son visage.

Le temps n’est qu’un passage’ qui nous conduit ailleurs…

A l’heure où tout s’arrête’, ce n’est que lui qui meurt ;

Ce n’est que toi qui pleures’ ton passé trop passé,

Perdu dans la douleur d’un bonheur dépassé !

Il y’a des gens qui restent’ et certains qui s’en vont ;

Il y’a des pièces’ désertes’ qui pèsent’ dans ta maison ;

C’qui n’remplit plus ta joie alourdit ton chagrin !

Tu peux souffrir de froid quand ton foyer s’éteint 

Et soudain tu comprends qu’une étoile est filante

Quand elle’ part loin de toi et qu’elle’ n’est plus présente.

Mais il y’a des matins, des aurores’ boréales 

Où tu trouve’rais normal un ave’nir idéal !

 

Si j’te parle’ de ma mort, c’est pour que tu l’oublies !

On a moins de remords, une’ fois qu’on s’est tout dit !

 

On se sent bien plus fort quand on s’est mis d’accord

Sur les choses’ essentielles’ auxquelles’ on pense’ d’abord.

Ce qui change’ ton décor ne change’ra pas ton corps

Bien qu’en quittant ton corps tu change’ras de décor !

Mon Dieu ! c’est difficile’ de laisser ceux qu’on aime,

Surtout quand ceux qu’on aide et qu’on aime’ sont les mêmes :

J’aurais voulu encore’ t’apporter mon soutien ;

Si je n’suis pas trop loin, c’est que tu t’en souviens !

Pense à tous ces moments où on était vivants,

Plus vivants que jamais ! Ces moments émouvants !

Comme’ je pense’rai à vous, compagnons sans répit :

A ta maman et toi ! aux étoiles’ de ma vie !

Et je n’oublierai pas ce qui est cher sur terre :

Ce qui nous rend plus pauvre à mesure’ qu’on le perd !

Une amitié sincère ou l’Amour véritable ;

Tout c’qui paraît durable est parfois vulnérable :

La présence ou l’absence’ ; l’espérance ou la chance…

On vit l’éternité comme en état d’urgence !

On ne voit le réel que sous son apparence !

Quel malheur doit finir pour qu’un bonheur commence ?

Le monde a faim d’histoire ! Est-ce’ qu’il veut voir sa fin ?

On la compte en années ? En secondes’, c’est combien ?

Qui vivra chaque instant comme un dernier soupir ?

Si les jours nous rattrapent’, à quoi sert de courir ?

On s’approche’ de demain en s’éloignant d’hier ;

Est-ce’ que demain n’est rien qu’un présage éphémère ?

Demain, c’est le futur qui s’échappe à jamais 

Comme’ l’horizon s’éloigne au moindre pas qu’on fait !

Sauf au dernier moment, juste à la dernière heure,

Dès que le temps bascule… et qu’il nous mène ailleurs !

 

Je te parle’ de la mort et n’y vois pas un drame…

Ne cherche plus mon corps… mais cherche encore’ mon âme !

 

 

 

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Publié le 21 Juillet 2019

RÉUSSIR SA VIE...

Réussir sa vie…

 

Réussir sa vie, c’est comprendre l’essentiel : qu’on n’est pas éternel ! C’est avoir appris à apprécier cette vie ; pouvoir la prendre comme elle est ou chercher à la bonifier ; c’est avoir appris à donner, à découvrir, à partager. C’est apprendre de ses erreurs ou accepter d’être imparfait mais tâcher de s’améliorer ; laisser l’orgueil aux orgueilleux ou bien la haine aux gens haineux, lorsqu’ils ne voient pas ce qu’ils sont et qu’on ne peut pas mieux pour eux. Réussir sa vie, c’est venir en aide à autrui : aux plus pauvres, aux plus mal lotis, tout comme guider les égarés, selon ses possibilités ; leur accorder de l’attention et leur garder de l’affection ; aimer son prochain, oui ! bien sûr ! mais vouloir l’aimer comme soi-même ! C’est faire face à cent-mille épreuves ; chercher l’harmonie et la paix ; éveiller l’amour dans les âmes et susciter la joie partout ; préférer suivre une voie sereine que rallier des sentiers de guerre ; savoir accorder son pardon comme tenter de le recevoir ; c’est savoir que la Paix du Monde se fait d’abord à l’intérieur ; tendre la main aux plus fragiles, alors chercher à les aider, si ça peut les réconforter en paroles, par les mots du cœur ! surtout, en gestes et en actions ! Les aider à rester debout comme aussi à se relever, quand par malheur ils sont tombés ; c’est vivre au présent le présent ; laisser le passé au passé et laisser venir l’avenir C’est faire du « cadeau de sa vie », comme un trésor qui se construit ! mais un trésor à magnifier, sans calculs et en vérité.

 

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Publié le 29 Juin 2019

NÉ SOUS...

Né sous…

 

J’dors avec mes fantômes’ et souvent j’les appelle !

J’aime’rais qu’ils soient vivants ! J’oublie qu’ils sont réels !

Tant qu’on est un enfant, on n’a pas fait sa vie !

A l’âge où on est p’tit, c’est l’Amour qui bâtit !

Ceux qui nous ont vu naître étaient nos origines.

On peut perdre la tête, on gomme’ pas ses racines !

On veut des fondations pour se construire’ dessus !

J’crois qu’c’est bien difficile’ de vraiment se construire’ sans les avoir connues.

Je n’sais pas dans quel ventre’ mon âme avait pris corps et mon corps a pris forme…

Peut-être’ c’lui d’une’ jeune’ femme’ qui m’espérait très fort à côté d’un jeune homme ?

J’aime’rais que tu m’entendes’, maman ! c’est important ! 

Tu m’as porté neuf mois ? Pourquoi tu m’as lâché avant qu’je devienne’ grand ?

Je sais qu’donner le jour, ça peut s’faire’ sans amour…

Tu n’m’as pas désiré, c’est ça ? C’était trop lourd ?

‘Y’avait pas assez d’place’ dans tes murs étriqués

Ou j’étais un intrus dans ta vie compliquée ?

Pareil à une’ part d’ombre’ qui gâche’rait ton soleil ?

Est-ce’ qu’un ave’nir trop sombre a pu noircir ton ciel ?

Voulais-tu m’protéger d’un danger ou d’la mort ?

Te soucier de mon sort pour que moi, j’vive encore ?

Noël et les vacances’, les fêtes’ et les anniv’, j’les ai passés sans toi !

Or j’ignore’ tout de toi, et ton nom et ton âge et j’ai du mal pour ça… mais toi ?

Est-ce’ que t’ajoutes’ une’ p’tite’ bougie parfois, en souvenir de moi,

Sur un gâteau qu’t’as fait mais qu’on n’partage’ra pas ?

Est-ce’ que t’en as fait d’autres’, pour d’autres’ gamins que moi ?

Tu as « donné la vie » mais, dis-moi, combien d’fois ?

Combien j’aurais de sœurs ? Combien j’aurais de frères ?

Pour moi c’est un mystère !

J’ai passé des années à aimer des chimères : 

Les traits imaginaires’ de mon père et d’ma mère…

Aussi dans mes albums ‘y’a jamais eu d’photos, non ! seul’ment des dessins !

Si j’y crois un peu trop, j’vous prends pas pour des saints !

J’me regarde’ dans la glace et j’pense’ qu’on se ressemble,

Sans qu’ce soit suffisant pour qu’on demeure ensemble !

Voir son identité, c’est comme une’ liberté ? Savoir la vérité,

C’est c’qu’on a gratuite’ment sans l’avoir mérité !

J’imagine’ des parents aimants et bienveillants,

Doués comme’ des artistes’ ou sages’ comme des savants ;

Courageux comme’ des braves’ mais surtout des braves’ gens !

On peut être inconnu et célèbre à la fois !

Bah ! moi j’vous vois comme’ ça, même’ si je n’vous vois pas !

Penser qu’une’ chose existe’, c’est c’qui fait qu’elle’ subsiste ;

Croire’ que vous existez, c’est c’qui fait que j’existe !

Le silence’ peut faire’ mal et je n’veux pas mal faire’ : des maux, j’en ai des listes !

J’vous confie qu’je suis triste’ ! c’est comme’ ça qu’je résiste’ dans mes rêves’, oui ! j’insiste !

C’est là qu’on peut s’parler ; j’vous sens avec mon âme’ ; j’vous entends, même’ de loin ;

J’ai souvent l’impression de rejoindre’ vos pensées ; on marche’ main dans la main ! Je vais bien ! Tout va bien !

Puis j’rentre à la maison ; vous lisez dans mes yeux tout l’amour que j’vous porte

Mais j’vois plus votre porte, alors j’pleure’ les années dont les saisons sont mortes…

Et voilà ! j’me réveille’ sur l’oreiller trempé

Et je sors du sommeil, sachant qu’il m’a trompé ! 

 

 

Je pleure avec des rires ;

Je ris avec des larmes…

Est-ce’ que j’ai à vous l’dire,

Si vous savez mon drame ?

Même’ si vous êtes’ ailleurs,

Bercez-moi dans vos cœurs !

Ôtez-moi la douleur

D’une enfance’ de malheur !

 

 

Mon ange’ ? C’est ta maman… Je t’ai toujours aimé !

Et je t’aime’rais toujours, jusqu’à l’éternité !

Tu es mon fils unique’ comme’ tu n’as qu’une’ seule’ mère ;

Je n’voulais seul’ment pas que tu connaisses’ ton père,

Qu’il puisse’ te repérer ! que tu tiennes’ à lui plaire’ ! que tu penses’ à le joindre…

‘Y’avait trop de danger ! Mon enfant, de deux maux j’aurai choisi le moindre !

Alors, sois rassuré même’ si tu es blessé…

Ton père fut un violeur et il m’a violentée !

Moi, pendant des années, j’ai dormi toutes’ les nuits près de ton p’tit minois :

J’te couvais dans mes songes’ mais au petit matin, c’est moi qui avais froid !

Mon amour, pardonne’-moi si je n’t’ai pas offert un vrai sourire’ de mère

Comme’ celui dont tu cherches’ à trouver la lumière’ sans l’avoir découvert !

Je t’ai permis de naître, oh ! mais sans me connaître et je sais ta tristesse ;

Tu as manqué de tout c’qu’un petit peut attendre’ d’une’ mère et sa tendresse !

Si tu savais vraiment qu’après t’avoir quitté, j’ai pleuré cent-mille’ fois !

Qu’en me coupant de toi, c’est du meilleur de moi que j’ai brisé la joie !

J’ai dû te déposer à l’abri d’une’ violence’ qu’on n’imagine’rait pas !

Et le prix à payer est celui d’une absence atroce’ pour toi et moi :

Tu m’as tell’ment manqué depuis ces millénaires’ où on s’est perdus d’vue…

Mon sang coule’ dans tes veines’ et pourtant dans ta peine’, je reste une inconnue…

Sache’ que j’garde au fond d’moi à tout jamais pour toi des montagnes’ de richesses ;

Qu’autour de ta faiblesse’ j’ai pu dresser les murs d’une’ puissante’ forteresse :

Mon amour à distance’ t’accompagne’ tous les jours, ça vaut tous les discours !

D’où je suis je regarde et ta vie et la voie où tu fais ton parcours.

J’étais une’ toute’ jeune’ fille’ quand je t’ai mis au monde’ sans trop prévoir la suite.

Après, tu comprendras qu’on n’maîtrise’ jamais tout ; le destin va trop vite !

J’étais une’ bonne élève’ : la première’ de ma classe ! enfin, c’est c’qu’on a dit !

Oui ! on peut « réussir » sur les bancs d’une école et rater sa sortie !

Entre mes p’tits boulots pour payer mes études’, les soutiens compliqués,

Mes finances’, les nuisances’, j’ai eu la tête’ sous l’eau ; quoi faire’ pour te garder ?

J’te souhaite’ de gagner là où j’ai tout perdu, c’est mon vœu le plus cher !

La plus grande’ réussite’, c’est de trouver sa place’ dans ce vaste univers ;

C’est sauver l’essentiel au prix de tout le reste et puis le préserver ;

Ne rien lâcher surtout ! rien gâcher, si possible ! au moins juste essayer !

Et j’ai juste essayé de ménager ton être’ ; de t’éloigner de moi pour mieux te protéger ;

Si j’fus une’ mauvaise’ mère’, c’est d’avoir renoncé à ma maternité, une’ fois que tu es né.

Il me reste à te dire’ que ton père’, ce bandit, était un homme’ cruel…

Qu’il m’a volé ma vie en y laissant la sienne’ sans toucher tes prunelles !

Qu’après tant de menaces’ et plusieurs tentatives’, il eut raison de moi :

Je n’fus pas la première’ parmi toutes’ les victimes’ que la rage assassine ;

Il s’était abonné à l’enfer sur la terre et s’adonnait aux crimes !

Un jour il m’a tuée, malgré tous mes efforts pour retenir son bras !

Loin d’mon corps fracturé, il s’est donné la mort : il faut croire’ qu’un remords a pu le torturer !

… … …

 

J’ai pensé te revoir ! en comptant sur la chance ou sur un pur instant…

Pardonne’-moi, mon enfant ! J’n’ai jamais eu le temps de rattraper le temps !

 

 

Je ris avec tes rires ;

Je pleure avec tes larmes !

Est-ce’ que j’ai à te l’dire,

Que je partage’ ton drame ?

Même’ si je vis ailleurs,

Toi, cherche’-moi dans ton cœur !

Et, j’t’en prie, pardonne’-moi

Si j’ai fait ton malheur !

 

 

Si tu es né sous X, ce fut mon dernier choix ; rien qu’un choix par dépit…

C’était surtout ton droit, même à mille’ lieux de moi, de n’pas perdre ta vie !

 

           

Mais je partage’ ton drame,

Même’ si je vis… ailleurs !

Ooooh ! je partage’ ton drame,

Même’ si je vis ailleurs !

Et je sens ta douleur

Tous les jours dans mon cœur !

Oui ! je sens ta douleur

Tous les jours dans mon cœur !

… … …

 

Tant qu’on vit on peut croire’ qu’un beau jour tout s’arrange et, tu vois, moi j’y crois !

Ce jour-là tu sauras qu’un bonheur ne peut naître et ne mûrir qu’en toi !

Pas « sans foi ni sans joie ! ». ‘Y’aura des jours meilleurs ! Ce jour-là, tu l’sauras !

Et moi je serai-là où j’ai toujours été : crois-moi, tout près de toi !

Tu seras plus heureux si tu l’espères’ déjà ; si tu l’espères’ comme’ moi,

 

Je n’ai pensé qu’à ça !

 

 

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NÉ SOUS...

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Publié le 19 Avril 2019

BLESSURE DE FRANCE...

Blessure de France…

 

 

Qui a vu Notre Dame

En flammes ?

Qui verra dans ce drame

Une âme ?

 

C’est tant d’Amour qui vient au jour ! Dans son foyer, l’ombre est rompue !

Combien de braises’ faut-il encore’ pour que son cœur soit mis à nu ?

Pour l’arracher à nos silences’ ; à nos errances’ ; à nos erreurs ?

Du cœur de France au cœur du monde, on partage’ des pleurs et des fleurs !

 

Notre Dame’ demeure au sommet de nos prières’ et de la Paix !

Paris s’éveille à son chevet ! Sur qui des pierres’ sont-elles’ tombées ?

Quelle horreur ont-elles’ lapidée ? Quels malheurs seront laminés ?

Le soleil peut tout éclairer mais quel feu peut nous dévaster ?

 

Nous redresse’rons cette’ cathédrale, universelle et maternelle !

L’âme’ de la France’ est tell’ment belle’ dans ce qui la rend éternelle.

Son présent surgit du passé ; son futur renaît de ses cendres.

On n’a jamais assez d’une’ vie pour l’apprendre et pour la comprendre !

 

C’est de l’Amour que vient le jour, comme’ des étoiles’ naît leur poussière !

Dans cette’ poussière’, sur un bûcher, Jeanne est montée vers la lumière !

L’histoire’ de France’, depuis Clovis, traverse’ des supplices’ et des vices…

La folie exige’ des complices’ mais la sagesse’, des sacrifices !

 

Qui condamne’ Notre Dame

Aux flammes ?

Mais qui voit dans son âme

Des larmes ?

 

Est-ce’ qu’on va admirer un temple ou bien contempler l’infini

A ciel ouvert, en un éclair ; à travers elle’, malgré la nuit…

Pendant que nos rues sont remplies de cris de révolte et d’envies ?

On se bat au prix de nos morts ! contre une’ misère et pour nos vies !

 

Quand la France’ connaît des souffrances’, les Français ont besoin d’abris !

Quand ce peuple a perdu confiance, il se souvient de ses parvis !

Aujourd’hui Paris est meurtrie ; son cœur est blessé dans sa chair…

Les plaies qu’on déplore’ sur nos pierres’ sont comme un reflet de nos guerres !

 

La Reine’ de la Paix est touchée ! et ça nous ramène à sa porte !

Mais pour la sortir de ses ruines’ et sauver la grandeur qu’elle’ porte,

Qui veut honorer notre France et son Baptême et sa Nation ?

Qui l’aime assez sans complaisance’, par la naissance ou l’adoption ?

 

Du monde entier on lui envoie des mots d’amour et d’amitié 

Et le monde entier la rejoint dans sa peine et sa dignité !

Elle est le berceau de nos droits ; charité et citoyenne’té !

Est-ce’ que ces droits sont gravés là, comme un repère’ d’identité…

 

Là, dans la trame’ de Notre Dame ?

 

Notre France est la Fille aînée d’une Église’ qu’on n’sait plus nommer…

En regard d’une’ laïcité qui unit ses diversités :

« Religions et Constitution, Équité, Solidarité,

Liberté mais Égalité, Chrétienté et Fraternité »…

Est-ce’ que ces mots se sont mariés un beau jour pour nous entourer ?

 

Notre Dame est comme une’ couronne ! Et la France porte ses lauriers !

Pour pouvoir les lui arracher, il faudrait la décapiter…

Si un jour ça peut arriver, c’est alors qu’elle’ serait tombée !

Alors la France’ perdrait son âme ; elle aurait fini d’exister !

Mais ce drame’ n’arrive’ra jamais ! Non ! ce drame’ n’arrive’ra jamais

Car la France a une’ qualité qui lui vaut sa postérité,

Oui ! la France a cette’ qualité

D’être au cœur de l’Humanité 

 

Qui acclame’ Notre Dame

Sans drame

Et réclame’ toute’ son âme

Aux flammes !

 

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BLESSURE DE FRANCE...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 19 Avril 2019

GUERRES ET PRIÈRES...

Guerres et Prières…

 

« Y a-t-il une vraie foi, sans Amour ?

Or, ce qui s’oppose le plus à l’Amour, c’est la haine et,

dans sa forme la plus meurtrière, c’est la guerre ! »

 

Ils ont traversé les « deux guerres’ »… et deux guerres’ les ont traversés !

S’ils n’ont pas connu « une’ troisième », est-ce’ que c’est à nous d’y songer ?

Ils ont pu tomber par millions sans rejeter leurs convictions ;

Est-ce’ que les guerres’ sans révision ne remettent’ pas l’Homme en question ?

Entre un sabre et un goupillon, qui verrait des liens amoureux ?

Mais est-ce’ que détrôner leurs dieux rendrait les humains plus heureux ?

Qui repère’ des haines’ en Krishna ou bien des colères’ en Bouddha ?

Que dit la vue d’un Christ en croix ? Qu’Il est Roi… ou qu’Il est forçat ?

Est-ce’ qu’à voir le don de Sa vie, on croit que le bourreau, c’est Lui ?

Quel problème est venu de Lui ? Le problème’, c’est qu’on Le trahit !

J’n’ai pas connu tous nos anciens mais seul’ment quelques-uns des miens…

Pourtant je n’sais rien d’leurs secrets enterrés avec leur destin !

Je sais seul’ment que c’est leur foi qui les a menés « jusqu’à nous » !

Et qu’ils ont pu avec leur corps nous donner la vie malgré tout !

Bien sûr, ce qu’ils portaient dans l’âme était bien plus qu’une’ simple flamme ;

Ils portaient de l’ombre et des larmes’, le poids des bombes’ ; le cri des armes !

Ils supportaient leur sort immonde’ dans les ghettos ; dans les tranchées 

Et pour survivre au cœur du monde’, c’est au Ciel qu’ils s’étaient branchés !

 

Qui peut faire’ taire une espérance’ quand elle’ devient « la dernière’ chance » ?

Que peut l’outrance ou la violence’ lorsqu’on est au bout des souffrances ?

 

Ils voyaient derrière’ l’horizon ce qu’on ignore avec les yeux ;

Qu’on ait tort ou qu’on ait raison, on n’croit toujours qu’en ce qu’on veut !

L’erreur n’est pas la religion ! L’erreur, c’est qu’elle’ se prenne’ pour Dieu.

J’ai vu des athées en mission vénérer des « singes’ ambitieux » ;

Ce qui me gêne’ dans l’inconscience’, ce n’est pas qu’on n’veut pas savoir ;

Ce qui me gêne’ c’est un non-sens, quand on veut surtout ne rien voir 

Car c’est là quand on n’veut rien voir au final qu’on n’peut rien savoir ;

En méprisant les évidences’, on fait un totem d’un brouillard !

On peut s’moquer d’la Providence en trouvant des leurres’ admirables :

Le monde oscille entre le cœur de Dieu et les entrailles’ du diable !

Cet écart est juste insoute’nable’ : « qui veut faire’ l’Ange a fait la bête » ;

Mais qui atteint son « nirvana » par effraction ou par conquête ?

La Paix n’est pas dans les fureurs et la ferveur est pour la Paix !

On est OK avant KO mais dans le chaos, qu’est-ce’ qu’on est ?

Ceux qui nous ont donné la vie nous ont permis d’y croire aussi ;

Ils nous auront légué l’espoir de « voir le jour après la nuit » !

Il fallait bien qu’ils se relèvent’ de leurs cauche’mars pour qu’ils s’achèvent !

Et nous nous sommes’ les héritiers de leurs promesses’ ou de leurs rêves.

 

Que peut l’outrance ou la violence’ contre le silence ou l’absence ?

Que signifie « la dernière’ chance’ », si c’n’est une immense espérance ?

 

Parfois le monde’ s’éprend de Dieu mais se reprend et Le bafoue !

Croire en Dieu n’a rien de sérieux aux yeux de qui juge’ que c’est fou !

On peut toujours s’en réclamer et… demeurer entre deux rives ;

Parler de Lui n’est pas Le suivre’ ; parler d’Amour n’est pas Le vivre !

Toute’ vérité n’est bonne à dire’ que si elle est bonne à redire !

Mais l’Amour n’est pas qu’un discours : aucun mot ne peut Lui suffire !

L’Amour n’a pas d’issue d’secours, à part… souffrir ou en mourir :

‘Y’aurait-il un Amour plus grand que celui d’une’ vie à offrir ?

Or cette’ piété n’est pas funèbre’ ! Croire en Dieu, c’est aimer la Vie !

Est-ce à Lui qu’on doit d’être ici… et à Lui aussi, ce qui suit ?

J’y crois, ma foi ! Condamnez-moi si jamais ça n’vous convient pas !

On peut douter même’ de ses doutes’ ! alors le doute’ permet la foi !

On peut s’moquer des évidences’ et trouver toute’ « preuve’ » dérisoire ;

En méprisant la Providence, on fait un totem du hasard !

Que « celui qui n’veut pas entendre », il n’y’a pas plus sourd au départ !

Il n’y’aura jamais plus aveugle’ que « celui qui n’veut même’ pas voir » !

Et quand on n’veut rien voir de près, je dirais qu’on n’peut rien savoir !

Il n’y’a rien de plus affolant que « surtout ne jamais rien croire » !       

 

L’Espérance’, c’est voir l’évidence’ quand l’Amour permet ce regard

Et commencer à le savoir ne commence’ pas sans le vouloir :

Espérer, c’est croire à la Paix ! et l’aimer nous fait l’espérer ;

Espérer, c’est pareil qu’aimer ! Que fait-on de cette’ vérité ?

Que celui qui veut la trouver accepte un peu de la chercher ! 

 

« Ils ont traversé les « deux guerres’ »… et deux guerres’ les ont traversés !

S’ils n’ont pas connu « une’ troisième », est-ce’ que c’est à nous d’y penser ?»

 

Ils ont pu tomber par millions

Sans abjurer leur religion

Mais est-ce’ que détrôner leur Dieu

Les aurait rendus plus heureux ?

Est-ce’ que les guerres’ « de division »

Ne remettent’ pas l’Homme en question ?

-Est-ce’ que Dieu serait belliqueux ?

-Est-ce’ qu’Il n’est jamais dans la Paix !!!?

-Est-ce qu’Il est toujours dans l’Amour ?

-Est-ce’ que des prières’ sont guerrières ?

-Est-ce’ qu’on Le sert « de toute’ manière »  ?

Tant d’opinions restent’ en question ;

Tant de questions restent’… en option !

 

[En matière de foi, la non croyance n’est pas toujours ce qu’on en dit ; le « je ne crois pas » signifie souvent : « je ne veux pas croire », qui signifie parfois : « je veux ne pas croire »… On peut vouloir ne pas croire… C’est un choix ! Mais comment Aimer… sans y croire ? »]

 

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GUERRES ET PRIÈRES...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 19 Décembre 2018

DÉTOURS DE FRANCE...

Détours de France…

 

J’aime’rais vous raconter ma France

D’aujourd’hui et de mon enfance.

Pas la France’ des clips vidéo          

Ni la France’ des soirées diapos,

Mais celle’ qu’on porte’ comme un drapeau !

Pas la France’ « pour les maternelles »,

Je pense à la France éternelle !

 

J’vous parle’ de ma France, aujourd’hui… de ses lieux, sa géographie…

Je pense à son histoire, ici, dont la mienne’ fait aussi partie !

Ma France’ n’est pas celle’ des clichés !

Moi, ma France est celle’ des clochers !

 

On m’a dit : « J’connais ta ville’ rose’ ; son Capitole’ de capitale ! »…

On me dit : « C’est une’ ville « ovale »… et « spatiale » ; c’est une’ ville’ spéciale ! »…

Moi je sais qu’elle a l’air « violette » en saveurs’, en senteurs de fleurs.

Oui ! je sais qu’c’est une’ reine’ « foraine’ » ; que ses couleurs font sa chaleur !

Cette’ ville’ rose’ n’est jamais morose !

 

 « Ecoute’ ! j’ai vu un port à part : j’ai vu la Lune’ de l’Unesco ! »…

C’est c’qu’on m’dit ! : « J’ai bien vu Bordeaux ; je crois même’ que j’en ai bu trop ! »…

Pour moi, Bordeaux, c’est un « miroir » qui parle autant de vin que d’eau

Mais surtout c’est comme un flambeau dirigé vers « un monde’ nouveau » !

A Bordeaux, l’espoir est un phare !

 

 « J’ai vu des grues, un éléphant ! une île en ville’ ! J’reviens de Nantes ;

Tout Lu, tout vu au creux d’un Nid… C’est vraiment une’ ville’ surprenante ! »

Et je n’sais pas c’qui compte’ le plus. Entre son cœur et Saint-Nazaire,

Le berceau des plus grands bateaux, j’rêve’ de croisières’ dans l’estuaire !

Nantes’, c’est un atelier géant !

 

« De Brest à Rennes’, on s’vit « Breton » comme’ des enfants de la mer, libre !

… ‘Y’a pas qu’les chapeaux qui soient ronds : on n’y transpire’ pas que du cidre ! »

On m’a dit ça mais, la Bretagne, elle a des fraîcheurs de bocages !

Et des légendes’ à Brocéliande et cent rivages’ et cent visages !

Être breton ? C’est une’ question !

 

Les Normands vous diront sans doute’ : « V’nez voir si nos falaises’ vous plaisent !

‘Y’a pas qu’des vaches’ le long d’nos routes’ ! C’qu’on vous en dit c’est des fadaises ! »

J’ai vu la ville aux cent clochers… Pouvoir les voir fut ma victoire !

J’ai vu Saint Michel, haut perché ! J’ai parcouru des plages’ de gloire,

Tout en sachant le prix qu’elles’ coûtent !

 

J’aime’rais vous raconter ma France

D’aujourd’hui et de mon enfance.

Pas la France’ des carnets d’voyage ;

Des boules’ à neige’ dans les bagages ;

Des dépliants dans les agences ;

Moi j’pense à une’ France’ plus « intense »,

Avec ses milliards de nuances !

 

Je pense à ma France, aujourd’hui… à ses lieux, sa géographie…

Et je vous parle’ de son histoire’, dont la mienne’ fait un peu partie !

Ma France’ n’est pas celle’ des clichés !

Non ! ma France est un peu cachée !

 

« A Lille’, les gens sont des Nordistes’ ; enfin, des ch’tis ! Là, tout est dit !

‘Y’a des terrils dans leur mémoire’ mais s’il fait gris, leur cœur sourit ! »

J’entends ça ! mais ça m’suffit pas ! Sur la Grand’ Place, ‘y’a tant d’espace !

Entre les brade’ries, les brasse’ries, moi j’y refais toujours surface !

Dans le Nord, mon Soleil existe !

 

On m’a dit : « Viens goûter ma gueuze’ ! Bienvenue au pays des frites !

Tu’en auras la bouche amoureuse -une fois- tu sais ! rien n’y résiste ! »

Ici aussi j’me sens chez moi : je suis un Français « de Belgique » !

J’lance’ des bises’ au Manneken-Pis ; dans l’Atomium, j’me sens cosmique !

Bruxelles’ fait des folies heureuses !

 

En rentrant sur Paris, plus tard, j’ai repensé « métro-boulot… » !

On l’a tant dite « universelle » et « magicienne » ! On manque’ de mots !

Sa Tour Eiffel ? Une’ « bête’ de Seine’ » ! Cette’ ville est la plus belle’ du monde !!!?

On voudrait bien nous la voler, comme’ le sourire’ de la Joconde !

Mais Paris est son seul miroir !

 

D’Île’ de France à la France’ des iles’, ‘y’a tout un change’ment d’univers :

J’ai pris l’avion, par-dessus-mer, la tête en l’air vers d’autres terres…

J’me suis r’trouvé le cou fleuri sous le ciel de Polynésie.

Entre tamouré, vahinés, les tiarés, les polyphonies,

La synergie était subtile !

 

Rev’nu en Alsace’ ! C’est magique’ ! des recettes’, j’en ai dégusté !

Le Kouglof me rappelle’ Noël, quand Strasbourg fait son grand marché ! 

Ah ! l’Alsace’ ! je l’explore encore’ sur ses routes’ et dans ses villages…

Elle a bien plus que sa choucroute ou des cigognes’ pour apanage !

Sa « double culture » est unique !

 

J’aime’rais vous raconter ma France

D’aujourd’hui et de mon enfance.

Pas la France’ d’un simple inventaire…

Mais la France’ dans toutes’ ses lumières

Et la France’ pour des millénaires !

Cette’ France’ belle’ dans tous ses espaces,

Les saisons et le temps qui passe…

 

Je pense à ma France infinie… à ses lieux, sa géographie…

Là, je vous parle’ de son histoire où s’écrit la mienne, aujourd’hui !

Ma France’ n’est pas celle’ des clichés !

Non ! ma France est souvent cachée !

 

Je m’étais fait toute une’ montagne’ d’aller « de Jura en Savoie »,

Je suis passé par la Lorraine et la Bourgogne’ (Tiens ! pourquoi pas ?)…

Au pied des chaînes’, j’ai mis les chaînes’ sur l’auto pour cause’ d’enneige’ment !

Au cœur des Alpes’ mon cœur s’emballe’ face au Mont Blanc ! C’est palpitant !

Tout en haut, la montagne’ vous gagne !

 

Plus loin, on m’dit avec franchise’ : « Rien n’est plus grave’ que d’être urgent !

Et si les gens prennent’ tout leur temps, c’est que le temps c’est de l’argent ! »…

Au pays des montres’ et des banques’, il n’y’a qu’les comptes’ qui soient courants.

J’garde’ l’image’ du beau lac Léman, lisse’ comme’ du chocolat fondant.

Vivre en Suisse est une’ gourmandise’ ! Son « côté France’ » tient du roman. 

 

A Lyon, j’ai cherché les traboules’. ‘Y’a vraiment d’quoi y perdre’ la boule !

J’cours les bouchons en terre’ de Gaule’ ; place’ Belle’cour, j’fais des tours de foules.

J’traverse’ les lueurs de Fourvière’ jusqu’aux Lumières’ dont c’est la fête !

J’reviens sur Terre’, place des Terreaux ; j’me r’trouve à marcher sur « la Tête… » !

J’adore’ ces « confluences’ » ! C’est cool !

 

On m’a invité en Auvergne’. J’y suis allé par Saint-Etienne

(Où les victoires’ s’écrivent’ en vert quand Geoffroy-Guichard est en veine !).

J’me suis senti l’âme’ volcanique, en marchant sur de vieux volcans.

Dans les villes’ d’eau j’ai transpiré comme’ sur les Puys en y « trekant » !

En Auvergne’, les énergies règnent !

 

Qui a vu des Anges’ dans une’ baie ? Moi, pour les voir, j’étais zélé !

J’ai atterri en plein corso, à Nice’. Les anges’ étaient grimés !

Arrivé sur la Riviera, partout j’ai vu des tapis rouges !

Caméras sous les mimosas. Silence on tourne’ ! La vedette’ bouge !

Il y’a des palmes’ et des palmiers… Ici, le charme a ses bouquets !

 

J’aime’rais vous raconter ma France

D’aujourd’hui et de mon enfance.

Pas la France’ des clips vidéo          

Ni la France’ des soirées diapos,

Mais celle’ qu’on porte’ comme un drapeau !

Pas la France « à la maternelle »,

Je pense à la France éternelle !

 

J’vous parle’ de ma France, aujourd’hui… de ses lieux, sa géographie…

Je pense à son histoire, aussi, dont la mienne’ fait déjà partie !

Ma France’ n’est pas à défricher !

Moi, ma France est à déchiffrer !

 

J’ai pris le ferry pour la Corse’. J’m’y suis posé puis reposé.

Non ! Les Corses’ ne bombent’ pas le torse ! Ils sont pareils aux châtaigniers !

Ils ont du tanin sous l’écorce’, qui résiste à tous les assauts,

Et leur héritage est fruité, truffé d’adages’ et de bons mots…

En Corse’, les racines’ sont une’ force !

 

Retour au pays des santons ; j’me régale’ du chant des cigales !

Marseille’ m’a passé un savon : ‘faut pas dire’ que ses rues sont sales ;

‘Faut pas croire’ tout c’qu’on a trop dit et s’méfier du « qu’en dira-t-on » :

Du Vieux Port, on voit La Major ; à l’OM, on n’aime’ que l’ballon 

Et Marius n’est qu’un fanfaron !

 

J’ai fait ma traversée du Rhône’ pas unique’ment pour Montpellier.

J’me suis comporté comme un drone ! On peut dire’ que j’ai tout filmé :

Le « Peyrou » (s’y prome’ner, c’est l’top !), Perpignan ou le Mont Saint-Clair

A Nîmes’, quand les taureaux s’animent’, j’me sens pourtant vache’ment moins fier !

 

Me voilà dans les bras d’Éole : j’décolle’ vers des contrées créoles !

J’oublie où ! ma boussole’ s’affole ! En fait, j’ai dû faire’ plusieurs vols !

Aux Antilles’, j’ai les yeux qui brillent’ ; la Guade’loupe’, ‘faut pas que j’la loupe !

« Donne’ du rhum à ton homme’…  » ? Je prends ! En Réunion, j’en bois des coupes !

 

Il me reste à voir le Caillou… Je n’sais pas quand mais je vois où !

 

J’ai senti la France, au printemps ;

J’ai cueilli ma France en été

Dans ses champs et dans ses vergers ;

J’ai bien vu la France à l’automne,

En écoutant des cloches’ qui sonnent

Pour mes rentrées scolarisées,

Elles’, qui ont duré des années !

J’ai goûté ma France en hiver

Et je la dévore’ tout entière :

Marrons glacés, dinde à Noël ;

En toute’ saison, j’me nourris d’elle !

 

J’ai su la France’ des trente’ glorieuses,

D’après-guerre’, des années heureuses ;

Des parents et des grands-parents

Qui rayonnent’ à son firmament !

Et la France’ du Front Populaire ;

La France’ du siècle des lumières ;

Comme’, plus tard, des luttes’ ouvrières ;

La France artiste’, la France altière…

 

Ma France’ n’est pas celle’ des clichés…

Moi, ma France est celle’ des clochers…

 

Pas celle’ des kiosques’ à cartes’ postales !

Ni trop « normale’ » ni trop banale !

 

 

Ma France’ n’est pas celle’ des clichés…

Moi, ma France est celle’ des clochers…

 

Je l’ai aimée dans tous les lieux,

Sous la pluie, sous des cieux radieux…

Et je l’aime’rai par tous les temps,

Toujours, encore et tout le temps !

 

A travers ses terres’ et ses airs…

Au milieu des mers, outre-mer ;

Sous les étoiles’ ou vue du ciel ;

Sous les averses’ ou le soleil,

 

Je pense à ma France, aujourd’hui… à ses lieux, sa géographie…

Je pense à son histoire, ici, dont la mienne aura fait partie !

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

DÉTOURS DE FRANCE...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 10 Septembre 2018

LE CLOWN...

Le clown triste…

 

Bozo l’Ami a le cœur gros… Il donne’ sa réplique à Pipo…

Pourtant sa joie n’y est plus trop ! Qui peut trouver ça rigolo ?

Des enfants crient quand il gémit ! Est-ce’ qu’ils se moquent’ plutôt de lui,

De son allure’, de ses non-dits qu’il a voulu mettre à l’abri !!!?

 

Derrière’ son fard et son nez rouge, ‘y’a le visage’ d’un vieux papa !

Les gens sont hilares’ dès qu’il bouge’ ! Dès qu’il boude, ils rient aux éclats !

Son regard se perd dans la salle où on dirait qu’il cherche’ quelqu’un…

Est-il en r’tard ? Son pouls s’emballe ! Il n’est plus si certain de rien !

 

Ce soir, les bancs sont bien garnis et tout le public l’applaudit !

Mais le spectacle est sans merci ! Bozo enchaîne’ les pitreries !

Ici on vient pour oublier les p’tits soucis du quotidien…

Pourtant, pas lui ! car par ici tout lui parle’ d’un bonheur ancien…

 

Il était juste à la même’ place. Il décrochait les mêmes’ bravos ;

Il décochait les mêmes’ grimaces’ et il écorchait les mêmes’ mots…

Tous les yeux se fixaient sur lui, surtout les prunelles’ des petits !

Il se rappelle’ : c’était sa vie ! Rien n’est plus pareil aujourd’hui !

 

Il est sur scène… il se démène’ ! C’est son métier… c’est sa routine !

Il se force à cacher sa peine’ ! Qui devine’ ce qui le chagrine ?

On voit d’la sueur sur son front, pas ses larmes’ au coin d’ses paupières !

Dans son âme il porte un prénom. Qui se souvient de Petit Pierre ?

 

Un petit ange’ parmi des clowns…

Un petit clown doux comme un ange !

Il avait plein d’rires’ dans son cœur

Et puis tout son cœur dans ses rires !

LE CLOWN...

 

On a vendu tous les billets ! Ce soir, c’est à guichet fermé 

Qu’il joue mais sans rien oublier ! (Il sait qu’ça n’arrive’ra jamais !)…

Il pense à ces moments complices’… à ces p’tits pas dans les coulisses,

A des p’tits airs pleins de malice, à ce temps si léger qu’il glisse !

 

Il croise’ le visage’ d’une’ vieille’ dame au premier rang ! Celui d’sa femme !

Elle’ n’est pas là pour le programme ! Elle est venue pour lui, sans drame…

Elle’ connaît toutes’ ses sensations, toutes’ ses « surprises’ » et ses « reprises »…

Elle en ressent la dérision quand tout retombe et tout se brise !

 

Il aurait voulu avant tout la préserver de ses colères !

Elle, elle’ sait tout puisqu’elle’ partage’ la même’ révolte’, la même’ misère !

Ils se rejoindront tout à l’heure’ sans se reparler de tout ça…

Ils n’en sont plus à ces douleurs ! Leur fureur a baissé les bras !

 

Ce soir leurs pensées sont ailleurs, dans un combat pour tant de vies !

Et s’ils n’en sauvaient qu’une’, d’ailleurs, c’est déjà ça ! Tant mieux ? Tant pis !

Il donne’ le meilleur de lui-même’, même’ si « le meilleur » est cassé !

Il donne’rait ses biens sans problème’ si ça ravivait le passé !

 

La recette est pour l’hôpital et ses besoins en matériel :

Pour mille enfants, contre leur mal et leur sort quelquefois cruel !

Pour ces bouts d’chou qu’il côtoyait quand il venait pour les faire’ rire

Ou se porter à leurs chevets, pour qu’ils oublient un peu d’souffrir !

 

Pour des p’tits mômes’ devant leurs clowns…

Lorsque les clowns se changent’ en anges 

Qui versent’ un baume au fond d’leur cœur

Et sur leurs maux, plein de douceur !

LE CLOWN...

 

Dans l’assemblée ‘y’a un p’tit homme’ qui ressemble à Pierre’ d’assez près…

Il n’est pas son portrait conforme’ mais, de loin, on les confondrait…

Bozo l’a vu… et il l’entend battre des mains, donner d’la voix…

Il croit rêver un court instant lorsqu’un instant, c’est Pierre’ qu’il voit !

 

‘Y’a bien longtemps, à ses débuts, sur ces planches’ il tentait sa chance…

Et le voilà qui est rev’nu… après trente années de distance !

Il se dit qu’c’est pour la bonne’ cause ou qu’il n’y’a jamais de hasard…

Et il se dit tout un tas d’choses’ entre ses sketches’ et ses bobards !

 

Puis, tout à coup, tout lui revient ! Petit Pierre’ joue dans les couloirs…

Il se tient comme un comédien, assez cabot pour se faire’ voir !

Dans les loges’, il a l’droit d’s’assoir. Il se sent comme à la maison !

Il vient même y faire’ ses devoirs ou bien réciter ses leçons…

 

Bozo a de nouveau trente ans ! Son p’tit bonhomme est dans les lieux !

Un court instant tout comme avant il a du bonheur dans les yeux !

Après le spectacle, au plus tard, ils iront prendre un chocolat,

Tous les deux assis au comptoir car Petit Pierre il adore’ ça !

 

Oui mais soudain, tout lui revient : l’hôpital, des visages’ si pâles…

Les seringues’, les perfs’ et les drains ! Il cavale’ comme un animal

Vers une’ chambre et vers un gamin… Être un clown devient si futile !

Contre un mal, il lui tient la main… Il se sent tell’ment inutile !

 

Et pourtant… Petit Pierre’ sourit

Lorsque son clown se change en ange 

Qui verse un baume au fond d’son cœur

Et, sur ses maux, tant de douceur !

 

LE CLOWN...

… … …

Les années sont passées depuis, de désespoirs en décennies…

L’harmonie, autant qu’elle’ se vit, ne dure’ pas toujours toute une’ vie !

Quand son souvenir lui survit, qu’est-ce’ qu’on peut faire encore’ sans elle ?

A part faire’ naître au cœur des nuits une étoile ou une étincelle ?!!!

… … …

‘Y’a des absences’ qui se voient trop dans les traits de ceux qui en pleurent !

C’est c’que voudrait cacher Bozo sous son chapeau, avec pudeur…

Les gens en veulent’ pour leur argent ! Ils n’achètent’ jamais du chagrin !

Et qu’est-ce’ qui peut plaire aux enfants sans bonne humeur ou sans entrain ?

 

Il pense’ qu’il ne triche’ pas : qu’il est vrai ! Il sait trop qu’il est juste un acteur !

Il essaie de masquer ses regrets ; il est juste un vieux clown très farceur 

Qui aime’rait tant chasser les malheurs dans le cœur de ceux qui les subissent !

En semant des bourgeons de bonheur, même’ factices’ ! et des fleurs d’artifice !

 

Alors il s’éclate’ sur les pistes’ au lieu qu’il éclate en sanglots !

Puisque c’est son métier d’artiste ! alors, il le fait comme il faut !

Bien sûr on peut voir qu’il est triste ou que ses fous rires’ sonnent’ très faux !

Et c’est bien pour ça qu’il résiste ou qu’il les maquille’ de bons mots !

 

Il veut juste en faire un cadeau ! et tant pis s’il a le cœur gros !

 

Ce soir, les guichets sont fermés ! On a vendu tous les billets !

Bozo joue sans rien oublier ! Il sait qu’il ne l’pourra jamais !

’Y’a plus de p’tits pas en coulisses’ ni de drôles’ d’airs plutôt complices…

L’atmosphère est un peu trop lisse ! Il n’y’a que ses yeux qui se plissent…

 

 

Mais dans sa loge… et dans sa vie, ‘y’a toujours… une’ photo d’son fils !

 

 

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LE CLOWN...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 28 Juillet 2018

LIEUX DE VIE...

Lieux de vie…

 

Elle en a pris des bains de brume ! Elle en a tell’ment dégusté !

C’est comme’ la noirceur du bitume entrée au fond de ses pensées :

Dans ses sourires’ ‘y’a des nuages’ qu’on n’verra jamais que de près…

Tout au début elle’ se disait : « Ça va passer ! »… oui mais après ?

Après tout elle’ pensait gérer c’qu’elle appelait sa double vie !

Elle’ payait son loyer, ses cours, au prix du dégoût de ses nuits !

Pendant longtemps sur son parcours, elle’ s’était vue compter les jours

Qui la séparaient d’un Amour qu’elle espérait connaître un jour ;

Celui qu’elle offrait en pâture’, c’était sa torture’, son carma…

Les yeux fermés, ‘y’a rien à voir, à espérer dans celui-là !

A part quelques habitués, que savaient-ils, ces inconnus

De la fille assez dévêtue vite aperçue au coin d’une’ rue ?

On n’lui donnait jamais son âge’ qu’elle’ maquillait outrageuse’ment

Comme elle’ recouvrait de parfum les effluves’ de tous ses clients…

Pour certains elle a même’ voulu les enfermer dans du ciment !

Tous ces visiteurs de passage’ qui en voulaient pour leur argent,

Ils ne cherchaient que du plaisir qu’elle’ vendait au prix d’son bonheur,

Du déshonneur, de l’impudeur et de la peur de ses rancœurs !

Elle’ n’avait pas choisi tout ça : ni cette’ blessure’ ni ce tourment !

Pourtant la vente’, comme’ savent’ les gens, « ça rend le commerce exigeant » !

Elle’ ne vendait rien qu’un « décor »… Elle’ n’a jamais vendu son âme !

Elle était pure avant tout ça : une enfant !!! Mais son corps de femme,

Tous les soirs à côté d’la gare, elle’ l’exposait sur un trottoir,

Tel un produit sur un comptoir, un bijou sur un présentoir,

A des regards pleins d’artifices’, comme’ la victime’ d’un sacrifice

Ou juste après, à quelques vices’ qui lui laissaient des cicatrices !

Elle’ n’a jamais voulu livrer sa véritable identité !

Son nom d’baptême, elle’ dit qu’elle’ l’aime et c’est sacré ! ‘Faut pas toucher !

Pour conjurer tous les blasphèmes’, elle’ s’est même’ changée en « jeunette »

Et aussi… parce’ qu’elle a bien vu qu’ça faisait grimper les recettes !

C’est vrai ! bien sûr ! bien plus d’une’ fois ! C’est comme’ ça, pour les marchandises :

Ça redonne une’ virginité et ça ravive’ les convoitises !

Elle a pourtant rêvé souvent de quitter la brume et cette’ vie !

Elle’ l’aura tenté quelquefois et une’ fois presque réussi !…

 

Si elle est restée malgré tout c’était pour « la chair de sa chair » !

Elle’ s’était juré tous les jours de lui épargner cet enfer !

Or aujourd’hui, son vrai soleil, sa tourterelle a bien grandi !

Sa fille’ vient d’avoir son permis ! Mon Dieu ! elle est pas belle’, la vie ? 

Tout à l’heure elle’ vient voir sa mère… Elles’ se sont donné rendez-vous :

Le cœur ouvert sans maquillage, elles’ vont s’parler de rien… de tout !

D’un homme’ qui sera bien peut-être’… un père épris de ses enfants

Ou d’un autre’ qui s’était enfui sans voir fleurir un beau printemps,

Sans consacrer juste un moment à un p’tit ange et sa maman !

Elle’ sait qu’une ombre est toujours sombre’ même’ quand on l’a laissée « derrière » 

Contre ça qu’est-ce’ qu’une’ mère’ peut faire, à part chercher de la lumière

Pour égayer son p’tit trésor et l’abriter de sa misère ?!

Elle a voulu partir très loin, l’éloigner de ses tortionnaires,

Des chacals sans aucune’ morale’ qui l’avaient gardée prisonnière ;

Qui lui ont fait payer très cher la rançon de sa liberté !

Avec du recul désormais, elle’ ne veut plus le regretter.

Elle est sortie du pire’ délire’, du pire’ des leurres’ : de leur empire 

Mais ces vampires’ ont pu sévir sans l’avertir pour la punir !

Quand un badaud l’a retrouvée, elle’ gisait au bout d’une impasse…

Elle’ s’est trouvée terrorisée en s’voyant plus tard dans une’ glace !

La chirurgie fit un miracle au prix d’une’ longue’ convalescence

Quand on a confié sa « p’tite’ fleur » à la Protection de l’Enfance.

Elle s’est battue pour elle aussi. On l’a bien vu à la clinique !

Elle a béni la Providence’ qui l’a gardée du plus tragique !

Ce qui a suivi fut magique’ jusqu’à faire’ « la Une’ du journal » :   

Elle a reçu dix-mille’ soutiens ! On lui a offert du travail :

« Intervenante’ dans un lieu d’vie ». C’est cet emploi qu’elle a choisi

Car c’est celui qu’elle occupait « pour ses parents et ses amis »…

Elle’ n’avait pas vraiment menti : c’est bien c’qu’elle a toujours été

En rentrant chez elle’ tous les jours pour prendre soin d’sa p’tite’ poupée !

 

La voilà qui guette à sa porte un bruit d’pas dans les escaliers

Et son téléphone à la main ou les pieds dans ses p’tits souliers,

Elle a le cœur qui bat plus fort que lorsqu’elle’ devait les monter

Au-devant des « corps étrangers » qui laissaient son âme’ de côté !

Ooooh ! Jade’ vient chez sa p’tite’ maman ! et sa maman n’attend plus qu’elle !

Elle’ n’attendrait rien d’mieux d’la vie, à présent qu’l’enfer est loin d’elle

Ou peut-être encore… un mari ! mais ça, ça demeure un pari

Que font ses parents, ses amis et pour ça rien n’est encore’ dit.

Jade’ revient comme une hirondelle, un p’tit séjour au Paradis !

Tous les non-dits pourront se taire, ‘y’a tell’ment mieux à vivre aussi :

Au lieu de pleurer la misère’, lui faire’ la guerre ! Ou l’interdire !

C’est c’qu’elle’ tente’ pour des filles’ comme celle’ qu’elle était avant d’s'en sortir ;

C’est c’qu’elle’ veut pour les sans-abri : ceux qu’elle a toujours vus souffrir

Quand elle’ n’était pas si loin d’eux, près des murs ou sur les trottoirs,

Avant d’pouvoir s’en émouvoir sans devoir cacher son mouchoir !

Il n’s’agit plus de discourir… ou de courir. Non ! Mais d’agir !

Puisqu’elle’ n’a plus envie d’mourir,

Ce que la vie vient d’faire’ pour elle, elle’ va le faire’… dans son lieu d’vie !

 

 

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LIEUX DE VIE...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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