Publié le 24 Juillet 2018
Le langage du cœur…
On n’est pas que de chair, c’est clair ! On est surtout rempli de vie !
Les corps sont en galère’, parfois ! mais le roi, c’est toujours l’esprit !
Quand on a le cœur sur la main, est-ce’ que c’est la main qui s’exprime ?
Est-ce’ que c’est nos corps qui dépriment’ quand la maladie les opprime ?
Quand leur tyrannie nous anime’, c’est que nos pensées s’y impriment !
C’est notre « aura » qui se voit là dans nos mouve’ments à tout moment !
Nos réactions dans l’émotion sont le phare’ de nos sentiments !
On peut capter quand on y pense’ le regard de gens non-voyants
Dans la nuit et dans le silence’, la voix d’un muet… comme’ le vent !
Lorsque j’ai mal, c’est qu’je suis mal : ce qu’on ressent c’est… « comme on est… » !
Qui sait qu’une expression faciale’ n’est qu’un signal à deviner ?
Que tous nos pas font un combat contre la mort et l’inertie
De nos parcours et c’est comme’ dit : quand l’esprit dort, le corps aussi !
Nos gestes’ ne sont jamais en reste. Ils attestent’ ce qu’on a en tête !
C’est bien la peste’ si par malheur il y’a des erreurs qu’on leur prête !
Et pourtant nos actes manqués en disent’ long sur nos intentions
Mais pour bien les interpréter, ‘faut leur prêter plein d’attention !
On a tous des rêves’ à dire’… quelque part !
Entre nos déboires’ et tell’ment d’espoirs…
On a des paroles’ illusoires’, sans fard !
Ou des regards contradictoires’… à voir !
Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,
La vie impose heurts et bonheurs
Où s’inscrit… le langage’ du cœur !
Stephen Hawking savait toucher la Terre entière’ pour l’affranchir
De ses frontières’ si limitées et son âme a pu en sortir !
En lui le monde a reconnu tout c’qui le rendait populaire !
Tout c’que son corps ne disait plus, son cœur l’a dit à sa manière !
On n’veut pas rester enfermé dans ce qui peut nous entraver !
Les dents serrées, les poings fermés n’empêchent’ pas l’esprit de parler !
C’qui peut rendre une âme’ prisonnière’ de nos murs est dur comme’ les pierres !
Mais tout c’qui pourrait nous faire’ taire explose un jour en pleine’ lumière !
On n’a qu’un corps qui doit vieillir… or nos cœurs veulent’ encore’ grandir…
Dans le temps qui va raccourcir, ils pourraient toujours rajeunir !
Nos relations en cœur à corps, en corps à cœur, à cœur ouvert,
En communion sans concession, sont des passe’ports pour l’univers !
Les confessions les plus intimes’, on les transmet avec les doigts !?
Et c’est par une absence ultime’ qu’on parlera une’ dernière’ fois !?
Mais on pourrait aller plus loin qu’au fond de nos champs de vision
Lorsqu’on apercevra soudain c’qui nous vient d’un lieu plus profond !
On a tous des rêves’ à dire’… quelque part !
Entre nos déboires’ et tell’ment d’espoirs…
On a des regards illusoires’, pour voir !
Ou des paroles’ contradictoires’… à croire !
Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,
La vie propose’ fleurs et douleurs
Où s’écrit… le langage’ du cœur…
Tu peux parler avec Charlot sans dire un mot ! au mime’ Marceau !
Mais si ta main mime un drapeau, l’invention est sous ton chapeau !
On n’voit rien dans des sémaphores’ tant qu’on n’a rien su y comprendre !
On n’peut jamais crier plus fort que ce qu’une oreille’ peut entendre !
Dans un silence assourdissant on saisit bien plus de nuances
Qu’aucun vacarme étourdissant ne hurlera avec violence !
La rage’ ne fait que résonner au creux d’un orage incompris
Parce’ qu’on n’peut pas mieux raisonner que dans la paix de son esprit !
Nos voix ne seraient qu’un écho, juste un canal de nos dialogues…
Nos yeux, un reflet idéal dans l’éventail d’un catalogue ?
Nos mains se disent’ quelques messages’ quelquefois fous, quelquefois sages !
On lit nos traits sur nos visages’ mais tout provient d’un même’ partage :
C’est le corps qui prolonge’ l’esprit ! pas l’esprit qui prolonge’ le corps !
A sa mort, est-ce’ qu’on perd la vie ? Ou alors… qu’est-ce’ qui vit encore ?!!!
Est-ce’ que le cœur de l’univers est simplement fait de matière
Ou bien ‘y’a-t-il un vrai mystère’ derrière’ ce qu’on en sait sur terre ?
On a tous des rêves’ à croire’, quelque part !
Entre nos nuits noires’ et tell’ment d’espoirs…
On a des regards illusoires’… ‘faut voir !
Ou des paroles’ contradictoires’, sans fard !
Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,
La vie suppose’ peurs et pudeurs…
Que défie le langage’ du cœur !
Quand je prends sa main, je lui parle avec mon âme ! Elle’ le sait bien !
Et quand mon corps s’unit au sien, c’est que nos esprits sont en lien !
Puis, loin des yeux mais près du cœur, on se ressent ! même à distance !
Elle’ sait m’adresser sa douceur bien au-delà de sa présence !
Voilà pourquoi je crois vraiment qu’on se parle à travers l’espace…
On se parle à travers le vent comme à travers le temps qui passe !
On n’en aura jamais fini de se parler comme aujourd’hui !
Avec nos cœurs, avec l’envie qu’on demeure à jamais unis !
Il y’a des choses’ sans gravité… d’autres’ au contraire’ qu’on garde au ventre…
Oooh ! pour parler de gravité, notre amour est toujours au centre !
On s’est confié tant de secrets qu’on se comprend comme un seul être !
On a dépassé le regret de se manquer sans se connaître !
Par-delà les frontières’ du corps, on se dit le langage’ des anges :
Un trésor où se trouve encore’ la matrice’ de tous nos échanges…
Au-dessus de tous nos discours, on s’exprime’ nos accords en chœur !
Pour se parler de notre amour, rien n’est jamais mieux ni meilleur !
On a tant de rêves’ à faire’, quelque part,
Malgré nos déboires’ tell’ment dérisoires…
On a des regards pleins d’espoir ! ‘faut voir !
Et des moments clairs comme un phare !
Dans notre histoire’, même’ provisoire,
Où les nuits se posent’ en douceur,
En cherchant le sens du bonheur…
On apprend… le langage’ du cœur !
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