Publié le 24 Juillet 2018

LE LANGAGE DU CŒUR !

Le langage du cœur…

 

On n’est pas que de chair, c’est clair ! On est surtout rempli de vie !

Les corps sont en galère’, parfois ! mais le roi, c’est toujours l’esprit !

Quand on a le cœur sur la main, est-ce’ que c’est la main qui s’exprime ?

Est-ce’ que c’est nos corps qui dépriment’ quand la maladie les opprime ? 

Quand leur tyrannie nous anime’, c’est que nos pensées s’y impriment !

 

C’est notre « aura » qui se voit là dans nos mouve’ments à tout moment !

Nos réactions dans l’émotion sont le phare’ de nos sentiments !

On peut capter quand on y pense’ le regard de gens non-voyants

Dans la nuit et dans le silence’, la voix d’un muet… comme’ le vent !

 

Lorsque j’ai mal, c’est qu’je suis mal : ce qu’on ressent c’est… « comme on est… » !

Qui sait qu’une expression faciale’ n’est qu’un signal à deviner ?

Que tous nos pas font un combat contre la mort et l’inertie

De nos parcours et c’est comme’ dit : quand l’esprit dort, le corps aussi !

 

Nos gestes’ ne sont jamais en reste. Ils attestent’ ce qu’on a en tête !

C’est bien la peste’ si par malheur il y’a des erreurs qu’on leur prête !

Et pourtant nos actes manqués en disent’ long sur nos intentions

Mais pour bien les interpréter, ‘faut leur prêter plein d’attention !

 

On a tous des rêves’ à dire’… quelque part !

Entre nos déboires’ et tell’ment d’espoirs…

On a des paroles’ illusoires’, sans fard !

Ou des regards contradictoires’… à voir !

Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,

La vie impose heurts et bonheurs

Où s’inscrit… le langage’ du cœur !

 

Stephen Hawking savait toucher la Terre entière’ pour l’affranchir

De ses frontières’ si limitées et son âme a pu en sortir !

En lui le monde a reconnu tout c’qui le rendait populaire !

Tout c’que son corps ne disait plus, son cœur l’a dit à sa manière !

 

On n’veut pas rester enfermé dans ce qui peut nous entraver !

Les dents serrées, les poings fermés n’empêchent’ pas l’esprit de parler !

C’qui peut rendre une âme’ prisonnière’ de nos murs est dur comme’ les pierres !

Mais tout c’qui pourrait nous faire’ taire explose un jour en pleine’ lumière !

 

On n’a qu’un corps qui doit vieillir… or nos cœurs veulent’ encore’ grandir…

Dans le temps qui va raccourcir, ils pourraient toujours rajeunir !

Nos relations en cœur à corps, en corps à cœur, à cœur ouvert,

En communion sans concession, sont des passe’ports pour l’univers !

 

Les confessions les plus intimes’, on les transmet avec les doigts !?

Et c’est par une absence ultime’ qu’on parlera une’ dernière’ fois !?

Mais on pourrait aller plus loin qu’au fond de nos champs de vision

Lorsqu’on apercevra soudain c’qui nous vient d’un lieu plus profond !

 

On a tous des rêves’ à dire’… quelque part !

Entre nos déboires’ et tell’ment d’espoirs…

On a des regards illusoires’, pour voir !

Ou des paroles’ contradictoires’… à croire !

Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,

La vie propose’ fleurs et douleurs

Où s’écrit… le langage’ du cœur…

 

Tu peux parler avec Charlot sans dire un mot ! au mime’ Marceau !

Mais si ta main mime un drapeau, l’invention est sous ton chapeau !

On n’voit rien dans des sémaphores’ tant qu’on n’a rien su y comprendre !

On n’peut jamais crier plus fort que ce qu’une oreille’ peut entendre !

 

Dans un silence assourdissant on saisit bien plus de nuances

Qu’aucun vacarme étourdissant ne hurlera avec violence !

La rage’ ne fait que résonner au creux d’un orage incompris

Parce’ qu’on n’peut pas mieux raisonner que dans la paix de son esprit !

 

Nos voix ne seraient qu’un écho, juste un canal de nos dialogues…

Nos yeux, un reflet idéal dans l’éventail d’un catalogue ?

Nos mains se disent’ quelques messages’ quelquefois fous, quelquefois sages !

On lit nos traits sur nos visages’ mais tout provient d’un même’ partage :

 

C’est le corps qui prolonge’ l’esprit ! pas l’esprit qui prolonge’ le corps !

A sa mort, est-ce’ qu’on perd la vie ? Ou alors… qu’est-ce’ qui vit encore ?!!!

Est-ce’ que le cœur de l’univers est simplement fait de matière

Ou bien ‘y’a-t-il un vrai mystère’ derrière’ ce qu’on en sait sur terre ?

 

On a tous des rêves’ à croire’, quelque part !

Entre nos nuits noires’ et tell’ment d’espoirs…

On a des regards illusoires’… ‘faut voir !

Ou des paroles’ contradictoires’, sans fard !

Dans chaque histoire’, même’ dérisoire,

La vie suppose’ peurs et pudeurs…

Que défie le langage’ du cœur !

 

Quand je prends sa main, je lui parle avec mon âme ! Elle’ le sait bien !

Et quand mon corps s’unit au sien, c’est que nos esprits sont en lien !

Puis, loin des yeux mais près du cœur, on se ressent ! même à distance !

Elle’ sait m’adresser sa douceur bien au-delà de sa présence !

 

Voilà pourquoi je crois vraiment qu’on se parle à travers l’espace…

On se parle à travers le vent comme à travers le temps qui passe !

On n’en aura jamais fini de se parler comme aujourd’hui !

Avec nos cœurs, avec l’envie qu’on demeure à jamais unis !

 

Il y’a des choses’ sans gravité… d’autres’ au contraire’ qu’on garde au ventre…

Oooh ! pour parler de gravité, notre amour est toujours au centre !

On s’est confié tant de secrets qu’on se comprend comme un seul être !

On a dépassé le regret de se manquer sans se connaître !

 

Par-delà les frontières’ du corps, on se dit le langage’ des anges :

Un trésor où se trouve encore’ la matrice’ de tous nos échanges…

Au-dessus de tous nos discours, on s’exprime’ nos accords en chœur !

Pour se parler de notre amour, rien n’est jamais mieux ni meilleur !

 

On a tant de rêves’ à faire’, quelque part,

Malgré nos déboires’ tell’ment dérisoires…

On a des regards pleins d’espoir ! ‘faut voir !

Et des moments clairs comme un phare !

Dans notre histoire’, même’ provisoire,

Où les nuits se posent’ en douceur,

En cherchant le sens du bonheur…

 

On apprend… le langage’ du cœur !

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 2 Mars 2018

LA SPLENDEUR...

La Splendeur de l’Amour…  

 

Voilà :

 

Comme un feu nous dévore, encerclant nos remords,

Elle a devancé l’aurore… elle a devancé nos morts ;

Les écarts et les écueils

Et les déserts de nos linceuls, où tout meurt deuil à deuil ;

Les espoirs faméliques

Ou l’écorce tragique

Qui ne peut rien sans elle ! Oui !

Comme’ le soleil, la nuit.

Quand la lune est trop grise’, sur les dunes’ on s’enlise,

Sans la moindre surprise,

 

 

Dans la torpeur de nos parcours !

 

 

Faire’ le dos rond ? A quoi bon ! Ça ne sert que d’illusion !

Je t’aime ! et je laisse en « plant » la question :

Si je vois mes racines’, je chercherai alors

Leurs fruits ! « Faut-il aimer pour être aimé » ? Je l’ignore !

Je me remplis de Toi mais

Que sais-je’ de l’Amour et

Qu’en savons-nous, au juste ?

Un vertige avant la chute… une’ lutte ?

La conscience au repos sans aucune’ vanité

Ou bien l’ascension pure’ d’un sommet de vérité ?

 

 

 Mais… la pudeur des beaux discours ;

 

 

Des messages’ à tout âge’ pour autant de visages

Que le temps nous permet d’approcher davantage…

Ou les élans du cœur :

Un effluve aux senteurs de fleurs…

Hier encore… Hier ! ma solitude’, j’en étais fier !

Ma liberté fut ma victoire’ comme un trésor qui m’était cher…

Fieffée victoire ! Elle aura mis du temps… longtemps… à me troubler :

Je voulais tout lui consacrer !

Je me suis égaré là… comme’ des millions d’autres !

Pourtant, cette’ voie n’est pas la nôtre…

 

 

C’est une erreur… un grand détour !

 

 

On pourrait se mentir… Se mentir !

Se trahir, cependant, sans vraiment le sentir…

Mais elle’ défie jusqu’à nos ombres’… sans répit et sans nombre…

Elle’ sera là… Elle ! À rebours de nos jours sombres…

Veilleuse’ de nos veilles’ avortée où le sommeil était tombé ;

Où nos consciences’ ont pu sombrer,

Enterrées comme entre deux tombes :

Le passé… juste dépassé, et le futur qui nous incombe !

Tel est bien pris, bien mal appris !

Quand, soudain, ce qui vient souffler, c’est le vent de l’Esprit

 

 

Et la ferveur… comme un recours !

 

 

Je n’avais fait le choix que de croire en moi…

Non ! C’était déjà en elle’… je crois !

A travers toi… à travers nous… à travers nos revers ou nos quelques déveines !

Et d’ici j’aperçois l’étendue de nos peines

Qui n’auraient d’avenir que dans nos souvenirs

Si encore on pouvait les retenir !

Qu’est-ce’ qui dure au milieu de cette’ rade ?

J’y mourrais ! Oooh ! j’y mourrais, c’est certain ! Dieu m’en garde !

Et qu’Il te garde aussi ! Mon âme’… juste infiniment !

On passe au fil de ses tourments, avant leur achève’ment,

 

 

Avec le cœur beaucoup trop lourd !

 

 

J’ai rompu mes amarres’ pour que rien ne m’arrime

Au fond de ces abîmes’ qui ne disent’ pas leur crime…

Car c’est un gouffre amer… un bonheur à l’envers…

Et la rime un peu sourde au détour de ces vers qui pleurent’ tes nuits d’hiver

Dont soudain la noirceur s’éclaire

A ce terme où, par un grand mystère,

Tu rejoins « La Lumière »…

Sans mentir : « La Lumière » !

Dont le feu te dévore, encerclant tes remords !

Aussi vraie qu’une aurore’ qui traverse tes morts

 

En plein cœur du parcours :

 

 

L’infinie Splendeur…

 

De l’Amour !

 

 

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 13 Février 2018

NOTRE SAINT-VALENTIN...

Notre Saint-Valentin…

 

Ça fait bien dix-milliards de jours qu’on se découvre’… jour après jour…

En se redécouvrant toujours, sans faire’ le tour de notre amour !

Dix ans… que nos premiers regards ont toujours été les prochains…

Dix ans qu’on fête au quotidien des matins de Saint-Valentin !

 

On sait qu’on devient vraiment vieux quand on n’sait même’ plus s’étonner

Comme en perdant son cœur d’enfant on n’a plus grand-chose à donner !

Que ce qu’on a de plus précieux ne se voit qu’en fermant les yeux…

Et qu’on n’s’ra jamais plus heureux qu’en demeurant deux amoureux !

 

Notre amour est ce rendez-vous qu’on s’est donné à tout moment…

J’avoue… j’n’ai pas perdu une heure à l’oublier un seul instant !

Et je m’étonne’ toujours autant d’avoir découvert mon « futur » !

Que ce « futur » vive ! avec moi reste’ra mon souhait le plus pur !

 

Ton bonheur est tout mon soleil… et tes jours gris font mes chagrins…

Mais ce qui nous sort des ennuis, c’est : « ne pas se lâcher la main  » !

La nuit peut tomber sur nos vies et faire’ disparaître nos corps…

On cherche un abri sous la pluie où nos cœurs se retrouvent’ encore…

 

Puisque jamais on n’s’est quittés, alors jamais on n’se quitte’ra !

Dis-moi que c’est la vérité, redis-le moi avec ta voix !

Je n’ai que toi comme horizon… Ailleurs je n’ai que des questions !

Et ma seule’ réponse est bien là : entre nous, elle’ fait comme un pont…

 

Tu te souviens nos soirs de veilles’, arrachées à notre sommeil ?

On a eu cette’ vie merveilleuse : on a partagé des merveilles !

Comme’ deux fous courant dans la boue… après que l’orage a tonné…

Comme’ deux paons qui faisaient la roue pour des photos à partager !

 

Notre Saint-Valentin

C’est aujourd’hui et c’est demain !

On n’sera jamais assez loin

Pour qu’un jour on en voie la fin…

 

Jusqu’au bout, on aura tenu ! Après tout, on s’est bien connus !

On a juste oublié le nom de la rue des malheurs perdus…

1+1 : c’est… une’ vie pour deux ! De nos riens, on a fait un tout !

On était privés d’être heureux… Il nous a suffi d’être Nous !

 

On nous dit que le temps qui fuit fait des rides’ et peut nous aigrir

Mais l’Amour nous a rajeunis car nos rides’ sont celles’ du sourire !

Et demain verra des millions d’enfants qui nous ressembleront

Si nos vies font l’inspiration d’un million de générations…

 

On nous dit qu’le succès d’un homme’, très souvent, sa femme est derrière… 

Alors oui ! j’le confirme, en somme : elle est là, la fin d’ma misère !

C’est bien toi à qui je dois tout d’un mystère’ qui ne s’invente’ pas…

C’est bien toi qui es ma lumière’ quand le soir redescend sur moi !

 

J’n’étais « rien » avant de connaître’ ce qu’un jour j’ai vu apparaître…

J’n’étais rien… qu’un pauvre être’ peut-être, espérant Tout à sa fenêtre !

Puis ce Tout, un jour, ce fut Toi ! Te voilà juste dans mes bras

A redire’ ce qu’on sait déjà, en te blottissant contre moi !

 

Il est dit « l’Amour est plus fort que la mort ! » et ça, oui ! j’le crois !

Puisqu’un jour on s’est pris nos cœurs et que jamais on n’les lâche’ra !

Le Bonheur est un don du Ciel et le Ciel n’est jamais mortel…

On y voit des couleurs réelles’ qui pourtant sont surnaturelles…

 

Rien de mortel n’est éternel ; rien ne meurt qui soit immortel !

 

… … …

 

Ça fait bien dix-milliards de jours qu’on s’est découverts tous les jours…

En se redécouvrant toujours sans faire’ le tour de notre amour…

Dix ans que nos premiers regards ont toujours été les prochains…

Dix ans qu’on fête, au quotidien, des matins comme’ celui qui vient !

 

Alors

Notre Saint-Valentin…

C’est aujourd’hui et c’est demain !

On n’sera jamais assez loin

Pour qu’un jour on en voie la fin…

 

 

Puisque la preuve est dans le ciel :

Qu’après la pluie, vient le soleil

 

Et que sur les larmes’ de ma vie… tes sourires’ posent’… un arc-en-ciel !

 

 

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 2 Février 2018

L'AMOUR ET LE RESPECT...

Le Respect et l'Amour…

 

Dans un bonjour du bord des lèvres’, on peut verser son cœur à flots…

On peut ouvrir la main qu’on tend et ce beau geste, en faire’ cadeau ;

Sans un discours et sans un mot, on peut déployer sa tendresse

Qu’on adresse en délicatesse à tous ceux que nos yeux caressent.

 

On pourrait semer du respect et cultiver des champs de paix

Mais ça ne suffit pas toujours ! On n’est jamais trop sûr d’« après » !

On a parfois les bras trop courts pour lancer des signes’ assez loin

Et des ennuis parfois trop lourds pour penser au sort des voisins !

 

Ce qui manque à nos relations, c’est parfois un peu d’attention 

Ou faire’ fi de nos impressions au défi de nos divisions !

C’est, malgré tant d’oppositions, chercher sans façon les « rencontres »

En gardant le respect qu’on a, quel que soit celui qu’on nous montre !

 

 

Briser les faux-semblants…

C’est ce qu’on voudrait bien souvent !

Il n’y’a pas d’Amour sans respect…

C’est vrai !

On peut respecter sans aimer  

 

Mais…

 

Pas aimer sans respecter !

 

 

On pourrait pleurer tous les jours ceux qui un jour nous ont quittés…

En parcourant leur souvenir, on peut toujours les honorer

Au présent comme’ par le passé, comme’ s’ils étaient « juste à côté »

De nos seuils et, malgré nos deuils, se redire’ qu’on les a aimés !

 

On peut respecter ceux qu’on perd à travers un silence épais

Ou quand on regarde en arrière’, se pencher sur tous ses regrets

Et puis habiller les cime’tières’ de pudeur ou de fleurs fidèles…

Pourtant l’Amour est pour « devant »… là, dans ses couleurs éternelles !

 

L’Amour ! qui nourrit le respect qu’on peut avoir d’un arc-en-ciel,

D’un brin d’herbe ou de la vie même’, si rien ici n’est immortel !

C’est avant tout pour ce qu’on aime’ qu’on se bat, jusqu’au bout des peines !

Le respect peut cacher des chaînes’ ; seul l’Amour peut chasser les haines !

 

 

Briser les faux-semblants…

C’est ce qu’on voudrait bien souvent !

Il n’y’a pas d’Amour sans respect…

C’est vrai !

On peut respecter sans aimer  

 

Mais…

 

Pas aimer sans respecter !

 

 

Si le respect n’engage à rien, l’Amour, lui, vous engage à tout !

C’est aimer qui vous rend serein ; le respect n’est qu’un garde-fou !

Amour et respect sont distincts et seul le premier nous rassemble ;

Quand le second n’est que lointain, l’Amour appelle à vivre ensemble !

 

Si la paix manque à nos maisons, on pourrait la chercher déjà

Sur un fond de respect et là, sans raison, faire un premier pas

D’unité qui ne mène à rien tant qu’on n’l’aura fait qu’en surface

Mais qui peut nous réconcilier quand l’Amour a repris sa place !

 

Dès qu’on est tout près du respect, on est prêt à tout respecter ;

Ce qu’on cherche à valoriser, on est loin de le mépriser !

Mais respecter n’est pas aimer quand cela nous tient à distance

Pour nous faire’ sentir sa puissance ou, pire, éprouver sa violence :

 

Approuver pourtant sans Amour

Ce qu’on va réprouver un jour !

 

Car l’Amour qui force au respect, ce n’est pas « respecter la force » !                                                                                               

C’est offrir à toutes’ les faiblesses’ une issue autant qu’une écorce :

 

Le respect de l’Amour et l’Amour du respect

Qui permet juste d’ajouter comme un « point » sur le verbe « AIMER » !

 

 

Il n’y’a pas d’Amour sans respect…

C’est vrai !

On peut briser des faux-semblants,

C’est ce qu’on voudrait bien souvent

Quand on a faim de vérité !

 

Mais…

 

Qui peut aimer sans respecter ?

Qui veut respecter sans aimer ?

Puisqu’au bout de tous les discours,

Que vaut le respect… sans Amour ?

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 12 Novembre 2017

AU-DELÀ...

Au-delà…

 

Non ! Ce n’est pas de la lumière’ qui m’attire’… C’est comme un sourire !

C’est indicible, indescriptible’… Je n’ai pas les mots pour le dire !

Quelle heure est-il ? Je n’en sais rien ! Le temps me paraît dilué…

On dirait qu’il n’existe plus ! D’ailleurs, ma montre est arrêtée…

Je suis tombé sur le trottoir et, soudain, ce fut le trou noir…

Ah ! Ça y’est ! Je peux les revoir ! et le camion, et le chauffard…

Mon corps qui gît là, c’est bizarre : il est par terre et moi, je vole !

Je m’arrache à lui, je décolle… et je m’éloigne aussi du sol…

Je n’ai ni mal ni vraiment peur… Je ne sens plus de pesanteur !

Pourtant je vois couler mon sang ! Pourtant j’entends crier les gens !

Tout semble aller dans un vortex. Je revois mon passé, complexe :

Ma première heure, au petit jour, mes grands amours et puis, mon ex…

Mes cours d’écoles’, mes années folles’… Tant de visages’ et tant d’images !

Des paysages’, temps de passage’, mes années-cage’, la fleur de l’âge…

La terre’, les pierres’, la craie’, le verre’, les plages’, la mer, l’eau des rivières…

Les tableaux noirs, les cours du soir, mes jours d’été, mes nuits d’hiver…

‘Y’a des sirènes’ en contrebas, la foule en panique’, les pompiers

Qui commencent’ à se démener mais mon cœur, lui, s’est arrêté

De battre et mon regard s’éteint… Dans mes contacts, on a fouillé

Pour trouver ceux de ma famille’. « Oh! Préve’nez-les, sans les brusquer ! »

On n’m’entend pas ! Je n’ai plus d’air ! Aucun son ne passe’ par ma voix…

C’est comme’ si le silence’ dressait un mur entre le monde et moi

Mais je sens qu’un courant m’aspire ! On dirait que mon âme’ s’élève !

Je ne crains que de retomber : que mon élan, soudain, s’achève !

 

Entre vivre et mourir, la frontière est fragile…

Entre larmes’ et sourires’, il n’y’a vraiment qu’un fil

Qui peut rompre soudain,

Aujourd’hui ou demain…

 

On m’avait dit : « Tu crois aux anges ? »… Eh ! je crois que les anges’ dérangent !

C’est comme’ tout ce qui semble étrange : on croit souvent c’qui nous arrange !

Si j’y croyais, je ne sais pas ! Mais là, je sais ce que je vois !

Tout m’a l’air tell’ment transparent ! si évident et sans tracas !

Devant moi, ‘y’a un arc-en-ciel… Je m’approche et je vois… des ailes ?

Alors, c’est ça ! c’est irréel ? Ça m’a l’air pourtant solennel !

Qui me croirait si je dis ça : je vois des êtres’ et mes parents

Mais je vous vois aussi ! Je rêve’ ? Je vois des morts et des vivants !

Vous êtes’ présents… tout comme en bas ? Je n’comprends pas… C’est ça, voilà :

Je me trouve hors du temps, déjà ! C’est pourquoi nous voilà tous là,

Au bout des jours ou du parcours ! et je ressens tell’ment d’Amour !

Je suis au-delà de l’absence’, de l’existence et de la mort !

Plus rien ne me paraît lointain et là, on n’a vraiment besoin de rien !

En bas les gens ont le tourment et les ennuis du quotidien,

De leurs guerres’ ; leurs soucis d’argent ! Ils croient devoir tuer le temps !

Mais là rien ne peut plus mourir ! Je le ressens infiniment !

Rien de lourd ou qui fait souffrir ; tout est léger pour nous sourire !

On n’a plus besoin de courir ! Tout vient à nous pour nous suffire !

Rien de vilain, tout de divin ! Rien de secret, tout est serein !

Plus aucune arme et plus de larmes’ ! On est bien jusqu’au fond de l’âme !

Je suis comme happé par le charme et comme emporté par une’ lame ?

J’entends Mozart et je le vois ! ‘Y’a plus de faim pour les défunts !

Seul un passé pour le malheur et le présent, pour le bonheur !

Comment décrire’ cet avenir auquel aspirait tant mon cœur ?

 

Entre vivre et mourir, la frontière est fragile…

Entre larmes’ et sourires’, il n’y’a vraiment qu’un fil !

Mais pourquoi des regrets

Si on revit… après ?

 

Soudain mon envol s’accélère et je découvre un grand mystère…  

Je vois comme un nœud de lumière’ que je rejoins en un éclair !

C’est une entité fabuleuse ! et je lui dis : « Vous êtes’ la Mort ? »

Alors j’entends : « Je Suis La Vie ! »… « Ne Me crains pas et cherche encore ! »…

« Mais chercher quoi ? Pour trouver Qui ? » Alors, un Silence’ me répond :

« Pourquoi me poser cette’ question ? La Réponse est dans ta passion ! »

Je n’ai plus cherché. J’ai compris ! On nous a trompés jusqu’ici !

Oui ! je comprends Ce qu’est la Vie : ce que le jour est à la nuit !

Lorsqu’on peut discerner des ombres’, c’est que la lumière’ n’est pas loin !

Il n’y’a pas d’ombre sans lumière’ ! Pas de lumière’ quand on l’éteint !

On nous a tant montré les ombres’, qu’on nous a voilé la lumière !

On nous a tant désinformé qu’on avait perdu ses frontières !

Est-ce’ que marcher dans l’ignorance’, c’est avancer vers les ténèbres ?

Et dans l’angoisse ou la pénombre, est-ce’ que c’est nous qui sommes’ funèbres ?

Mais quel que soit notre chemin, on nous a dit : « C’est le destin ! »…

Alors j’entends : « C’est très Malin ! Oublie ça ! et n’en pense rien ! 

Car le destin n’existe pas ! Tu es né pour La Liberté ! »…

-Ma liberté, c’est m’exprimer ! et j’aime’rais tant la conserver !

J’entends : « Oui ! Tu viens de le faire’ ! et, vois-tu, Je l’avais créée ! 

Si tu M’entends, c’est que tu vis ! Si tu vis, tu es libéré ! »…

-Libéré ? Oui ! Mais pour les autres’ ? Puis-je’ les laisser sans les trahir ?

Mon fils et ma femme’ sont en vie ! Mon décès vient de les meurtrir !

-Tu as le droit de le choisir : redescendre au fond de ton corps.

-Oui… pour le temps qui reste encore à vivre avant l’heure’ de ma mort ?

Même’ si déjà on est tous là ! juste là, au bout de nos vies ?

Je ne manque ici à personne’, comme il ne manque aussi personne !

En bas on est veuf, orphelin… et le chagrin nous désarçonne !

 

Entre larmes’ et sourires’, il n’y’a vraiment qu’un fil…

Entre vivre et mourir, la frontière est fragile !

Mais pourquoi avoir peur,

Si on part pour ailleurs ?

 

C’est alors que j’ai respiré, que j’ai ressenti ma douleur ;

Que mes poumons se sont gonflés et qu’alors rebattait mon cœur !

Je vois mon parcours à l’envers et mes paupières’ se rouvrent un peu.

Au bord de mon lit d’hôpital, un éclair éblouit mes yeux :

C’est le beau sourire’ de ma femme ! et le regard de mon garçon !

Là j’entends dire : « Oh ! Mon chéri ! » et puis : « Papa ! », à l’unisson !

Je n’sais toujours pas où je suis… ni même’ quelle est l’heure ou le jour…

Mais je suis sûr de mon bonheur ! et que je suis là, par AMOUR !

 

Entre vivre et mourir, la frontière est fragile !

Entre larmes’ et sourires’, il n’y’a vraiment qu’un fil !

Mais de quoi a-t-on peur ?

 

Du pire… ou du meilleur ?

 

 

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 13 Juillet 2017

UNE HISTOIRE' DE JOURS...

Bon Voyage… maman…

 

(Sur la base de « Reflets d’espérance… »)

 

Avant, c’était juste… une histoire’ de jours…

Après… c’est l’histoire’ de toujours…

 

On n’abandonne’ jamais tout à fait sa demeure :

Un soupir, un souhait renaissent’ avant qu’ils meurent.

C’est une’ part de lumière’ qui nous laisse « éveillés »,

Comme autant de mystère’… qu’il nous faut espérer !

 

Tu vas revivre ici, auprès de ceux qu’on aime !

Nous garderons comme’ ça un peu de toi quand même !

La peine et le chagrin resserrent’ aussi nos liens

Sur les bouts de chemins où on se tient la main.

 

On s’est tell’ment aimés qu’on est toujours ensemble

Et pour mieux nous toucher, par moments il me semble

Que devant nos prières’ tu déposes’ un sourire

Mais qu’on est seuls sur terre’ quand tu dois repartir !

 

Tu as mis tout ton cœur autour de nos paroles,

Tes regards, tes douceurs… Est-ce’ que ça nous console ?

Un printemps restera, dans le fond de tes yeux,

Ton ultime présence’… ton amour silencieux !

 

Tes photos, tes portraits sont toujours posés là,

Sur des murs, des albums, et ce qu’on n’oublie pas…

Fidèles’ à ton parcours autant qu’à ton image…

Ils rediront de toi bien plus que ton visage !

 

Quand on pleure un passé qu’on a pu aimer vivre,

On sait bien qu’après lui l’avenir est à suivre.

Quels que soient les rivages’ qu’on aura découverts,

‘Y’aura des paysages’… et des pas à refaire !

 

Ton amour était tendre au seuil de ton voyage ;

De janvier à décembre en allant d’âge en âge,

Il nous habite encore et s’il nous fait souffrir,

C’est qu’un trésor qui dort a fini de s’ouvrir !

 

Il y’a plein de secrets que rien ne peut traduire ;

Du cœur de nos regrets, trop de joies se retirent !

Ton silence est plus lourd à porter que nos larmes

Et plus dur que les maux qui souvent nous désarment…

 

Pourtant tu nous rassures’ avec tant de pudeur

Quand « de penser à toi » fait surgir… comme une’ fleur !

Et c’est comme un bouquet de roses’ où tu reposes

Que pour te retrouver nos esprits recomposent…

 

Tu vas renaître aussi à travers ceux qui t’aiment !

On aura bien déjà le mal de toi quand même.

Il nous reste avec ça l’envie de te chercher

Au-delà de ce temps qui nous tient séparés.

 

On t'aura vue meurtrie au bord de ta détresse !

Tu as brisé tes chaînes’… mais rien de ta tendresse !

Si vieillir peut guérir quelquefois des blessures,

C’est « d’offrir un passage… avec leur déchirure ! ».

 

Dis, ce qui nous délivre’, c’est vivre, simplement,

La vie dont chaque instant nous a fait le présent ?

Hier rêve à nos portes’ ; demain porte nos rêves !

Pour que tout recommence, il faut que tout s’achève !?

 

Il y’a quelques moments où tout semble évident

Et puis d’autres’, au contraire, aussi fous qu’un tourment !

Mais il y’a des issues’ où pour nous tout s’éclaire

Au-dessous des paupières’ et comme à ciel ouvert !

 

Aujourd’hui je le sais, ces reflets d’espérance

Sont ceux dont je voudrais recouvrir ton absence :

 

C’est cette’ part de lumière’ qui nous garde éveillés

Comme un dernier repère’ qui nous reste à côté

Des souvenirs blottis au fond de nos mémoires,

Quand le mal du passé s’accroche à notre histoire.

Car si le temps est lourd autour de nos miroirs,

Le bonheur est toujours au bout de nos regards !

Et cette’ « part de lumière’ qui nous garde éveillés »,

C’est autant de mystère’ qui nous laisse espérer

Qu’au-delà de la nuit l’aube sera plus belle

Et qu’un matin la vie nous emporte avec elle ! 

 

Tu nous as tant aimés que… tout peut arriver :

Ton amour nous appelle !

 

Fais « Bon voyage’ », maman ! Bon voyage, à présent…

Sur ta route éternelle !

 

UNE HISTOIRE' DE JOURS...

 

Ceux que l’on aime…

 

 

                                   Ceux que l’on aime

                                   Sont fidèles… à

                                   Ce qu’on aime…

 

 

 

Ceux que l’on aime sont fidèles

Et nous redonnent’ parfois la main

Pour nous montrer des fleurs nouvelles

Et leurs espoirs, sur les chemins…

 

Ceux que l’on aime ont un cœur tendre

Et leur histoire au fond des yeux,

Avec des mots pour les comprendre,

Nous parle d’eux…

 

Ils nous ressemblent’ un peu dans l’âme

Et font revivre des pensées

En retenant souvent les larmes

De leur passé…

 

Ceux que l’on aime sont fidèles

Et s’ils nous font souffrir un soir,

C’est que le Bonheur est cruel…

Quand il s’égare…

 

Ceux que l’on aime ont un cœur libre

Et le long des matins heureux,

On ne croit pas qu’il faudrait vivre

Un jour sans eux !

 

… Ceux que l’on aime sont fidèles,

Qui font pleurer notre maison,

Quand c’est la mort qui les appelle…

Et qu’ils s’en vont !

 

Ceux que l’on aime un jour s’éloignent

Et c’est leur perte qui nous gagne ;

Ces « petits riens » qui faisaient tout…

Et nous font signe un peu partout !

 

Quand la nuit tombe’, le ciel est noir !

Pourtant le soir dans les miroirs,

Entre la douleur et l’espoir,

On retrouve un peu leur histoire…

 

Tout ce que nous prend leur silence

Et qui nous manque tout à coup

Dès que vient peser leur absence,

Autour de nous…

 

Alors on pense à leur sourire

Qui dort au fond de nos mémoires,

Pour éclairer nos souvenirs

De leurs regards !

 

On revivra les heures’ de fête,

Entre nos rêves’ et nos regrets,

Où quelquefois le temps s’arrête…

Sur nos secrets…

 

C’est auprès d’eux qu’on se réveille

Quand la vie nous fait du chagrin

En apportant des jours cruels

A nos destins…

 

Auprès de tous ceux que l’on aime

Et qui nous ont tendu la main,

Pour nous montrer des fleurs nouvelles…

Et leur amour ! sur leurs chemins…

 

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

UNE HISTOIRE' DE JOURS...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 16 Juin 2017

A NOTRE MÈRE... ENTRE THÉRÈSE ET MARIE...

Entre Thérèse et Marie

 

A notre mère… Marie-Thérèse († 16 Juin 2017)

Entre rose et myosotis…

 

Ton cœur battait en harmonie,

Entre l’aurore et l’éclaircie,

Dans tes élans de jeune enfant

Et tes attentions de maman

« Qui n’a pas cessé d’être mère » !

Entre l’amour et ses mystères,

C’est ta foi qui brûlait en toi !

Ça se voyait comme, ici-bas,

Se voit la vie : là, dans chaque’ chose,

Même affaiblie, et dans chaque’ rose…

Dont le miracle est d’exister !

Tu nous as dit l’éternité

Au quotidien, et l’évidence

De ton soutien, malgré l’absence !

Oui ! tu es présence’, parmi nous,

Qui nous réunit, malgré tout !

Et, quoi qu’on dise, on est ensemble !

Et c’est bien à toi qu’on ressemble,

En essayant de cultiver

Les fleurs de la fraternité :

Tu ne voulais juger personne,

Oh ! même’ pas ceux que ça étonne !

 

« Par la voix de tes réconforts,

Aimer la voie de nos accords ! »…

Sans jamais nous mettre à l’amende,

C’est tell’ment ça que tu demandes !

Que tu exprimais sans outrance,

En affection et en confiance !

C’était sans rancœur, sans aigreur,

A chaque instant, malgré tes peurs,

Fidèle en toi, comme en Marie,

Ta maternité infinie

Qui gardait ce « souci de nous »,

Dont on ne vient jamais à bout !

Et dans nos humeurs sans conscience,

Où la sagesse est sans défense,

Du pire’… tu cherchais le meilleur,

Avec ton cœur jamais trompeur :

C’était l’eau pure’ de tes sourires,

Ou bien la fraîcheur de tes rires,

Qui coulait sans nous submerger

D’autorité lourde à porter.

 

Ton long combat, dans la prière,

Contre l’ombre et pour la lumière,

Tu l’as mené en discrétion,

Sans orgueil et sans rébellion !

As-tu trouvé la transparence,

Avec ton regard plein d’enfance,

« Au pied d’un Christ que tu chéris »,

Près de Sa Mère bénie aussi ?

 

Tu étais maman sur la terre,

Avec sa force et ses colères

Et, malgré ton corps amoindri,

Tu étais de braise et d’envie !

Tu restes’ une enfant qui sourit,

Au grand jour, au bout de ta vie !

En restant Marie et Thérèse,

C’est encore’ toi qui nous apaises

Et, tout au bout du bout des nuits,

Comme autrefois, sans défaillir,

Je te vois déjà…

Resplendir !

 

Au présent, comme à l’avenir !

Au présent, comme à l’avenir !

 

Tu as enfin quitté la cage

Du mal où tu faisais naufrage !

Tu étais bloquée, près du ciel…

Mais, aujourd’hui, tu as des ailes !

 

Te voilà passée au-delà

De ta maladie d’autrefois !

Jusqu’à la source de ta Joie…

 

Car te voilà rentrée chez toi !

 

Oui ! Te voilà, rentrée chez toi,

 

Maman ! et pour toujours, près de papa !

 

 

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

 

 

A ma mère...

 

Du cœur de mon enfance au cœur de ta tendresse,

Mon esprit s’est ouvert sur l’immense promesse

De garder à jamais ton merveilleux amour,

Au cœur si généreux, que j’y repense’ toujours.

 

On se sera compris au-delà des paroles,

Au-delà du silence, où les chagrins s’envolent,

Puis j’aurai surmonté mes peurs dans tes regards,

Rayonnants de bonté, de chaleur ou d’espoir.

 

J’ai appris à aimer jusqu’au fond de mes peines…

Grâce à toi qui, pour nous, as supporté les tiennes…

Et je sais que jamais rien ne s’effacera

De ces bonheurs profonds, que j’ai reçus de toi.

 

Je n’aurais rien saisi du cours de l’existence,

Si tu n’avais pas su remplir de ta présence

Les moments parcourus dans la complicité

D’un trésor d’harmonie et de simplicité.

 

On aura partagé… le même goût des choses,

Les mêmes vœux de paix… le même amour des roses…

Et ton sourire’ si clair, gravé dans mon cœur lourd,

Accompagne ma vie et embellit mes jours.

 

Jamais je ne pourrais trahir cette’ belle’ demeure,

Bâtie dans l’espérance, aussi fort qu’on en pleure…

Et je m’endormirai au creux du souvenir

De tes yeux, de ta voix qui berçait nos soupirs.

 

Tu nous tendais les bras, pour apaiser nos doutes,

Quand, ma main dans ta main, j’ai commencé ma route.

A présent j’ai grandi, et s’il est loin ce temps,

Où j’esquissais vers toi mes premiers pas d’enfant,

 

Si, quelquefois, la vie m’a déchiré pour elle,

A ta tendre douceur, je suis resté fidèle.

Et je garde, en secret, de mon âge écoulé,

Cette’ braise, au fond du cœur... qui me brûle d’aimer.

 

Tout cet amour pour toi, que j’ai voulu te dire,

Pour mieux sécher mes larmes’... au creux de tes sourires.

Aujourd’hui, le temps passe et les ans m’ont vieilli…

Pourtant je t’aime, tant, au-delà de l’oubli...

 

Et je garde toujours la merveilleuse image

De tes regards si doux, éclairant ton visage...

Car, au cœur si présent de mon âme d’enfant,

Brûlera à jamais... ton amour de maman.

 

 

 

 

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

 

 

On n’est jamais trop grand…

 

Un jour, même’ le soleil pourrait sembler plus vieux…

Si notre peine explore’ des souvenirs heureux…

 

Oh… notre Maman… notre Mamie… tu nous manques’ ! et le vide est si grand

Qu’on s’y perdra… longtemps !

 

Aujourd’hui, tu pourrais nous parler, comme avant,

Quand on était enfants ; nous serrer… tendrement ;

 

A présent que ton cœur ne craint plus ses efforts…

Que tes gestes se jouent des verrous de ton corps…

Et ta voix, du grand poids qui étouffait tes mots,

Quand ton mal t’écrasait… aussi fort qu’un sanglot !

 

On voudrait te revoir… souvent,

« Ici et maintenant » !

 

Mais le vide est immense…

Autant que ton absence !

On n’est jamais si grand…

On ne l’est jamais trop !

Tu nous manques’, à présent…

Est-ce’ que tu nous entends ?

 

Parfois, tu avais peur de nous lâcher la main…

Quand on était « gamins »… Mais on ne lâche rien

De tout ce qui fut toi… qui restera toujours,

Malgré le temps qui court… ou le chagrin très lourd !

 

C’est la vie qui veut ça : un beau jour, on s’arrête

D’avancer avec elle… entre nos fêtes’ et… nos défaites…

Un jour se lèvera… et tout continuera

Sans nous… C’est juste ça !

 

Oh… notre Maman ! notre Mamie ! tu nous manques’ ! et le vide est si grand

Qu’on s’y perdra sûr’ment !

 

Nous voilà orphelins, mais tu nous laisses’ un lien :

Celui de ton amour, qui nous vient de si loin…

 

A présent que nos cœurs sont en mal de te voir,

Que nos heures’ ont perdu l’éclat de tes regards

Et celui de ta voix qui nous disait tes mots,

Quand nos yeux s’embrassaient sans en faire’ jamais trop !

 

On voudrait te sentir… vraiment !

« Ici et maintenant »…

 

Mais le vide est immense…

Autant que ton silence !

On n’est jamais trop fort !

On n’est jamais trop grand !

Juste pour un adieu…

Ni même un aurevoir…

 

Parfois, on aura peur de se lâcher la main…

Comme autrefois, la tienne’ ! Mais on ne lâche rien

De tout ce qui fut nous… qui restera toujours 

Malgré le temps qui court… ou le chagrin très lourd !

 

C’est la vie qui veut ça : un beau jour, on s’apprête

A se séparer d’elle… à l’heure où elle’ s’arrête !

Un jour, tu es partie… et tout continue, là,

Sans toi ! Mais qui saura

 

Qu’on ne t’oubliera pas, 

 

Oooh ! notre Maman ! notre Mamie ! qui nous manques’… dans ce vide aussi grand

Qu’on s’y perdra… longtemps !

 

Car tu vas nous manquer… tell’ment !

Tell’ment !

 

Notre Maman !

Notre Mamie !

 

Maintenant… et ici !

 

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A NOTRE MÈRE... ENTRE THÉRÈSE ET MARIE...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 6 Juin 2017

TANT QU'IL NOUS EN RESTE....

Tant qu’il nous en reste encore un…

 

Version brève :

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

Sur deux parents… qui ont pris soin

De nos p’tits corps, dès la naissance…

Il reste plus… que sa présence…

 

Il reste un lien vers l’univers…

De notre enfance : un livre ouvert…

Celui qu’on écrit sans vouloir ;

Un cœur… au cœur de notre histoire…

 

Un témoin de nos premiers pas…

Quand rêver n’était pas un choix…

Et ce cœur qui peut être immense…

Ou de soucis, ou d’espérances…

 

Puisqu’il nous en reste un sur deux…

C’est l’un des deux… mais… un, pour deux :

Celui qui sait qui était l’autre…

Et qui nous sommes’… avant tout autre…

 

Celui qui tenait notre main

Comme aussi celle’ de son conjoint…

Qu’il a dû lâcher, dans la peine…

Sans s’éloigner de ceux qu’il aime…

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

C’est qu’il reste encore un témoin…

Qui a perdu mari ou femme

Et perd la moitié de son âme…

 

Celui qui est juste resté…

Un cœur… qu’on cherche à consoler…

De ce qui s’envole, avec l’autre…

Et d’un passé qui fut le nôtre…

 

Un cœur… qui, soudain, s’est chargé…

De ce qu’un deuil nous a volé…

Et de la moitié d’une absence

Qui fait le plein de nos souffrances…

 

On a besoin de ses parents !

D’un père, un repère… une’ maman…

Comme un soutien… quand on retombe…

Qu’on garderait… jusqu’à sa tombe…

 

Perdre un parent, nous laisse en pleurs

Perdre les deux, nous blesse en chœur…

Et ça meurtrit notre innocence…

Comme un défi à notre enfance…

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien ce qu’on devient…

 

On devient juste… un orphelin !

 

 

.......................................................

 

Version longue :

 

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

Sur deux parents… qui ont pris soin

De nos p’tits corps, dès la naissance…

Il reste plus que sa présence !

 

Il reste un lien vers l’univers

De notre enfance : un livre ouvert…

Celui qu’on écrit sans vouloir ;

Un cœur… au cœur de notre histoire !

 

Un témoin de nos premiers pas…

Quand rêver n’était pas un choix !

Et ce cœur qui peut être immense…

Ou de soucis, ou d’espérances !

 

Puisqu’il nous en reste un sur deux…

C’est l’un des deux mais… un, pour deux :

Celui qui sait qui était l’autre

Et qui nous sommes, avant tout autre !

 

Celui qui tenait notre main

Comme aussi celle’ de son conjoint,

Qu’il a dû lâcher, dans la peine,

Sans s’éloigner de ceux qu’il aime

 

Mais qui nous a aimés très fort !

Jusqu’aux frontières’ du réconfort.

Celui qui fut notre boussole :

Un horizon, quand tout s’affole !

 

Un phare, au début du parcours !

Pour deux visages… un seul amour !

On regardera sa lumière

Qu’on gardera… sa vie entière !

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien qu’on n’y peut rien…

 

Qu’on n’peut rien, contre le destin !

 

 

Ils étaient deux à nous aimer !

Un pour deux, à continuer,  

Qui demeure un chemin vers l’autre

Et qui, toujours, sera le nôtre !

 

Il est le dernier survivant 

D’un monde où vivaient deux parents,

Pour le temps de notre innocence

Et le seuil de notre existence…

 

Il aura su nos premiers mots,

Qu’il a reçus comme un cadeau !

Il aura perçu nos espoirs !

Et nos déboires… et nos victoires !

 

Le monde a changé, tout à coup,

Bien malgré lui et malgré nous !

On veut grandir sur ce qu’on sème !

On peut souffrir pour ceux qu’on aime !

 

Parfois, on cultive un regret…

Quand on craint ce qui vient, après…

Et c’est la vie qu’on abandonne

Quand on ne vit plus pour personne !

 

Celui qui part laisse un présent

Et des projets d’un autre temps…

On pourrait choyer père et mère,

Sans savoir qu’ils sont éphémères !

 

Celui qu’on garde est un papa

Ou la maman qui restera

Ici-bas, pour sa vie entière !

Avant de fermer ses paupières…

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien qu’on ne sait rien…

 

De ce qu’on apprendra demain…

 

 

Car la vie nous reprend toujours

Ce qui doit disparaître un jour !

Au seuil de nos deuils, qui s’inquiète,

A part celui qui s’y arrête ?

 

On a besoin de ses parents !

D’un père, un repère… une’ maman…

Comme un soutien… quand on retombe !

Qu’on garderait, jusqu’à sa tombe !

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

C’est qu’il reste encore un témoin

Qui a perdu mari ou femme

Et perd la moitié de son âme…

 

Celui qui est juste resté…

Un cœur qu’on cherche à consoler

De ce qui s’envole avec l’autre !

Et d’un passé qui fut le nôtre…

 

Un cœur qui soudain s’est chargé

De ce qu’un deuil nous a volé…

Et de la moitié d’une absence

Qui fait le plein de nos souffrances !

 

Il est présent… juste au présent…

Il est présence… encore’ vivant !

En lui se concentre une histoire…

Et le berceau de nos mémoires…

 

Perdre un parent, nous laisse en pleurs !

Perdre les deux, nous blesse en chœur…

Et ça meurtrit notre innocence !

Comme un défi à notre enfance !

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime,

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien ce qu’on devient !

 

On devient juste… un orphelin !

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

TANT QU'IL NOUS EN RESTE....

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 7 Février 2017

RASSEMBLANCES...

Rassemblances…

 

On voit d’abord les ressemblances’… et ce qui fait les convergences…

On se dit des mots en silence, avec les yeux, en transparence…

On est pressé, sans qu’on n’y pense’… de découvrir ses différences !

Ébloui par les circonstances’, on se livre à des confidences

Qui font le charme ou la puissance’ d’un premier pas de connaissance…

C’est le moment où tout commence : un temps de transe… un vent d’urgence !

La peur de se tromper d’avance ou de laisser passer la chance !

On apprécie les apparences’… On se plaît dans la complaisance !

On a tendance à l’indulgence… On ne voit pas les défaillances…

Peu à peu, on entre en confiance et, de là, naît la connivence…

On a besoin de concordance et de la vivre en abondance !

On veut exister dans l’union ; on veut l’union dans l’existence !

Contre un bon millier de nuisances’… on veut croire à sa résilience

Et que jamais mal ni malchance’ ne vienne à bout de cette alliance !

 

 

Et tout commence ainsi…

Avec l’intention de revivre…

Et tout commence ici…

On se croit libre… On se sent « ivre » !

 

 

Alors, l’amour devient présence ! Il offre un lieu de renaissance !

On retrouve un peu son enfance, et sa fougue et son innocence !

On oublie son âge, un instant… Hors du temps, chaque heure est immense !

On ne veut qu’un bonheur intense, un partage ou une attirance…

Et rien n’aurait tant d’importance… On n’a peur que de son absence…

Passé le temps de se connaître, on atteint la reconnaissance…

C’est un lien de complicité… qu’on a tissé, en l’occurrence…

Un chemin de simplicité, qu’on a trouvé, à l’évidence !

Pour atteindre le cœur de l’autre, il faut que, vers lui, on avance…

Et, pour vaincre ses résistances’… il faut s’armer de persistance !

Malgré les ennuis familiers, on peut garder sa bienveillance,

Quand l’enne’mi, c’est l’indifférence ou l’ego… sans l’intelligence !

En déjouant le quotidien, on parvient à la bienfaisance…

Car pour prendre un mal en patience, il faut en garder la conscience !

 

 

Et tout commence ici…

On n’est pas libre… On se délivre !

Et tout commence ainsi…

Avec l’impression de revivre !

 

 

On éprouve un besoin étrange : on pense à tutoyer les anges…

Parfois, on désire un enfant, qui serait un heureux mélange

Entre ses parents amoureux… et tant pis pour qui ça dérange !

On vivrait des jours exigeants… en espérant que tout s’arrange !

On n’verrait pas passer le temps, entre les nuits blanches’ et les langes…

On serait heureux puis, plus vieux… et lui vivrait sur nos vendanges,

Le temps de produire, entre nous, tous ces souvenirs qu’on engrange…

Il grandirait sans nos faiblesses’… et serait fort de nos louanges…

On serait juste à ses côtés pour accompagner son challenge,

Comme un recours, un port d’attache… ou sa solution de rechange ;

Pour un secours… par notre amour… par tant d’exemples’ et tant d’échanges,

« Lui apprendre à croquer la vie… avant que la vie ne le mange ! »…

Lui faire’ part de quelques malheurs… puis savoir comment on se venge !

Et quand, parfois, rien ne va plus, savoir espérer que tout change !

 

 

Que tout s’arrange ici…

Quand, pour mieux vivre… on se délivre !

Que tout s’arrange aussi…

Avec la passion de revivre !

 

 

Rien ne dure’ que ce qui est pur… et l’impure’té crée la rupture !

Quand les sentiments sont moins sûrs, on a souvent des mots très durs !

Alors, les relations se brouillent’ et le partage est en pâture…

Et puis les intentions s’embrouillent’... et ce ratage’ fait des ratures…

On voulait tant lancer des ponts… et voilà qu’on bâtit des murs !

L’amour grandit dans les maisons… Il s’effondre… « en magistrature » !

On a beau fuir les faux raccords et vouloir porter une armure,

Au tribunal, on « pose » encore… et on s’afflige, en devanture,

Entre les accords, les blessures’… et les conflits qui défigurent…

On s’impose avec des postures’ et, parfois, c’est une imposture !

C’est le temps des déconvenues’ ou celui des déconfitures :

Les noyaux de guerre’ sont amers quand d’un tort on fait une’ torture !

On s’inflige alors des injures’… On s’invective ou on s’adjure !

Et quand on force un peu l’allure’, c’est tout un passé qu’on abjure !

 

 

Mais tout commence ici…

On n’est pas libre… On se délivre !

Tout recommence ainsi…

Avec l’intention de survivre !

 

 

Quand l’amour meurt, on le vit fort ! Plus il brûlait, plus il dévore !

Son foyer fut un réconfort ? C’est par un prétoire’ qu’on en sort !

On est en larmes’… on souffre encore… ou bien… on est d’un autre bord !

On en est là, on le déplore, un peu perdu dans le décor…

Pour un constat de désaccord : « Division de biens ou de corps »…

Le juge a tranché, sans effort, entre les devoirs et les torts…

Mais il n’apaise aucun remords, en scellant… un acte de mort !

On s’en dégage… ou on explose… et les enfants sont des otages,

Aussi souvent qu’on les expose’ comme argument, pour un chantage…

On envisage un droit de garde’… pour un parcours qu’on aménage…

Entre les plaintes’ et les discours, ce n’est pas l’enfant qu’on ménage !

On devra conserver le lien… afin que son cœur se soulage !

Nos bras seront toujours trop courts, en plein milieu de ce partage,

Puisqu’un abîme est bien trop grand pour un petit, à tous les âges !

 

 

Et tout s’abrège ainsi…

Avec l’ambition de survivre…

Tout recommence aussi…

On se voit libre… On veut revivre !

 

 

Avec patience… on s’est cherché ? On est pressé de se quitter !

On se relève après un rêve’ qu’on a du mal à bousculer !

Est-ce ici qu’un cauche’mar s’achève… ou bien faut-t-il le terminer ?

Le temps qui passe a démontré l’illusion qui nous a trompés :

On aura tout juste oublié qu’on a simplement trop rêvé !

En pensant que la vie est brève’, pouvait-on tout lui demander ?

Où est la pause… où est la trêve’ qui permet de tout réparer ?

Avant même’ de se séparer : « comprendre au lieu de condamner » ?!

Puisqu’un travers jamais mortel laisse un revers à corriger !

On ne bâtit rien d’éternel sur un terrain qu’on a miné !

Et les regards qu’on a portés… avec le temps, ont pu changer !

Notre avenir offre au passé un présent à réinventer…

Avancer vers un horizon, c’est le voir aussi reculer…

On ne peut jamais deviner ce qu’il pourrait nous dévoiler :

 

 

Que tout s’arrange ! ici…

Quand, pour mieux vivre… on se délivre !

Que tout s’arrange ainsi…

Avec l’ambition de revivre !

 

 

On voit d’abord les ressemblances’… et ce qui fait les convergences…

Ébloui par les apparences’… on pense y voir une évidence !

Mais quand le temps nuit à l’urgence, il peut changer, dans le silence,

Les différences’ en différends et les nuances’ en divergences !

Un jour de doute ou de défiance, on n’y revoit que des outrances !

Un jour, on nie les ressemblances’… on se méfie des connivences,

Sans qu’on y pense…

Un jour, on renie sa confiance’ ! Mais, un jour, on reprend conscience…

Parfois…

Et, parfois, c’est un jour de chance’ : tout finit ou tout recommence…

 

Pour une autre existence…

 

Quand l’amour redevient présence !

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

RASSEMBLANCES...

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Rédigé par Jean-Pierre B

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Publié le 17 Novembre 2016

LE CAMION...

Le camion…

 

Mon amie tu es toujours là ! à mes côtés comme autrefois !

Non ! Tu n’m’as pas vraiment quittée ! et j’imagine’ que tu me vois !

Mais j’aurais besoin d’un espoir où j’entendrais que tu respires

Malgré le poids de ton départ… où j’ai déjà vécu le pire !

 

Ça fait longtemps que le temps passe au-dessus de ton cher souve’nir !

Les heures’, les ans… rien ne t’efface : on ne vit jamais pour mourir !

Ce qui résiste avec la peine’, c’est un sourire au fond des larmes :

Un passé qui se cache à peine’ dans un présent qui nous désarme…

 

Tu te rappelles’ d’un drôle’ d’été qu’on s’était promis et juré ?

On avait bâti des projets et c’était parti pour durer !

A l’âge où tout a l’air possible, on voulait vivre « jeunes’ et belles » !

On avait l’âme irrésistible et des manières’ de demoiselles…

 

On marchait là, main dans la main, pas contre pas, cœur contre cœur…

Tu te souviens « la voix des anges’ » ? On se comprenait comme’ deux sœurs !

Et on rêvait de tout, de rien ! On revenait de tant de joie !

On était « bien » là toutes’ les deux ! dans la même’ vie… sur la même’ voie !

 

Tu me reparlais d’un garçon ou je n’sais plus… mais c’est si loin !

On revenait de ces manèges’… Là-bas, la fête’ battait son plein…

On s’était laissé prendre au piège : avoir la tête’ dans les nuages !

Éblouies mais les pieds sur terre, on était pourtant restées sages !

 

Est-ce’ qu’on était ivres de vivre ? Est-ce’ qu’alors ça pouvait se voir ?

Lui était ivre d’avoir bu comme un zoneur devient zonard…

Il n’avait rien vu devant lui que nos deux lointaines’ silhouettes…

Ou qu’une « erreur à son compteur » avant que son trajet s’arrête…

 

Nous étions deux sœurs côte à côte et soudain tout a basculé !

Quand la terre a semblé s’ouvrir pour vomir un monstre d’acier !

Et me voilà seule à chercher ce me qui reste de ton empreinte

Dans ma mémoire’, depuis le soir où j’ai vu ta lumière éteinte…

 

Je sais, ça pourrait être toi qui me parlerais de tout ça !

Il s’en est fallu de si peu ! du choix d’un côté ou d’un pas…

Le destin a toujours le sens du moindre chemin qu’on lui donne !

Et c’est toujours à l’arrivée que notre parcours nous étonne !

 

Tu marchais au bord de la route et je devais tenir ta main

Ou je venais de la lâcher… Oooh ! je n’sais plus vraiment très bien !

Le temps qui court efface aussi un million de choses’ en surface

Mais, dans le fond, tout reste en place où ce qui est lourd est tenace !

 

Tu m’as manqué juste si fort que tu me manques’ encore autant !

Car ta présence était si dense’ qu’elle’ dépasse’ l’espace et le temps…

Tant de lieux et tant de moments, c’est ce mélange auquel on pense

Quand on repense à nos partages’, à leurs visages’… et leur absence !

 

Lorsque la nuit s’est abattue je me rappelle avoir crié

Et puis pleuré entre les murs de ma chambre’, sans pouvoir prier !

Sans rien voir, je te ressentais aussi vraie que j’étais fragile !

J’avais perdu mon insouciance, alors, souffrir ? C’était facile !

 

On était ivres d’exister ! et ça devait sûr’ment se voir !

Lui n’était qu’ivre d’avoir bu comme un chauffeur devient « chauffard »…

Il n’avait rien vu devant lui que deux ombres’ ou deux silhouettes…

Puis qu’une « ombre au rétroviseur », avant que son trajet s’arrête !

 

Il y’avait l’odeur du goudron, comme’ si je l’avais prise en moi

Qui m’obsédait ou m’a suivie jusqu’à ce jour… enfin, je crois !

Et puis, toi, couchée sur l’asphalte’ ! toi, qui étais méconnaissable

Entre le ciel et le basalte et l’« écarlate épouvantable » !

 

Dans un miroir je revoyais tout ce passage au ralenti…

J’aurais voulu me maquiller d’indifférence ou bien d’oubli !

Mais je n’ai jamais réussi à me tourner vers d’autres pièges

Pour me sortir de cette impasse où, parfois, la douleur m’assiège.

 

Tu sais bien que j’ai fait ma vie : je l’ai bâtie tant bien que mal…

On voudrait prendre un « raccourci » quand on recherche un idéal !

Vois-tu mes chagrins, mes soucis… et ces moments où je m’évade

Quand je m’échappe ou je m’oublie, en profitant d’une escapade ?

 

Alors je pense à ton sourire tell’ment radieux qu’il mest permis

D’imaginer que ton printemps ne s’est pas achevé ici !

Puisque tes dix-sept ans d’alors, tu les as quittés bien trop vite !

Aussi permets-moi de rêver que tu les revis sans limite !

 

Je pense à toi qui es partie sans pourtant que tu l’aies choisi…

Ton « raccourci », c’est, vu d’ici, comme une’ gageure ou un gâchis !

Et pourtant, si tu es tombée, je crois aux matins qui se lèvent

Et qui nous emportent’ avec eux juste là où nos « nuits » s’achèvent…

 

Nous revenions, ivres de joie ou d’une impression de bonheur…

Lui était ivre et sans excuse’ comme un chauffard devient « tueur »…

Il n’avait rien de plus à voir que nos deux précieuses’ silhouettes

Ou qu’un « délire à son compteur » afin que sa tuerie s’arrête…

 

Il était « flou » d’avoir trop bu… Il n’a rien su de ta beauté !

Et son camion devenu fou comme un obus t’a emportée !

C’était au début de l’été : on avait le cœur en vacances !

On avait presque le même âge ; on traversait l’adolescence. 

 

C’était au début de nos vies ! On avait tant à découvrir

De tout ce monde et des présents que nous promettait l’avenir !

Il y’avait bal un peu partout ; on pensait à des pas de danse

Au bras d’un chevalier servant, juste en amies… en « confidence »…

 

Depuis j’ai bâti mon foyer sur des idées qu’on partageait

Puisqu’on portait le même’ regard sur tant de rêves’ et de projets…

Combien d’entre eux ont vu le jour ? J’ai un mari et je suis mère !

Ça n’veut rien dire ou presque tout : quelques fiertés, quelques galères !

 

Mes enfants sont devenus grands ! Les tiens seraient bien leurs amis !

On aurait pu se raconter tout ce qu’un cœur de maman dit…

On aurait pu se soutenir dans les moments les plus pénibles !

Et se parler de nos familles’… d’un quotidien pas si terrible !

 

On avait « tout » pour se comprendre… et c’est ce « tout » que j’ai perdu

En te perdant toi qui savais être la sœur que je n’ai plus !

Ta présence aurait pu changer jusqu’au cours de mon existence !

Mais il me reste ton absence, aujourd’hui, et ce grand silence !

 

 

Depuis le temps que tu reposes’ parmi les roses’ qui te ressemblent,

 

J’aurai vu passer tant de choses’ que rien ne remplace, il me semble !

 

Et j’ai vu passer les années en rêvant qu’un jour tout s’assemble :

 

Des milliards d’instants ne sont rien que les parties d’un vaste ensemble…

 

 

 

« Hier, aujourd’hui se séparent’... avant que demain nous rassemble ! »

 

 

 

 

                                 A Yvette…

                                 Pour Anne-Marie…

 

 

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Rédigé par JeanPierreB

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