Publié le 20 Septembre 2015
La montagne à gravir…
(La folie d’être sage ?)
# Jack Kerouac…
Pendant mon plus jeune âge’, je voulais tout prévoir
Et trouver des passages’ à travers les miroirs…
J’ai voulu changer d’air, solidaire’ des rivières,
Pour saisir la lumière’ partout à ma manière…
Après les heures’ de classe et le porche à passer,
J’ai bravé le danger sur un sol étranger…
J’ai vu les vraies voitures’ dans la rue interdite…
Pour moi, leurs miniatures’ allaient beaucoup moins vite !
Le sentier des collèges’ montait loin de chez nous…
J’y pensais sans savoir quand le prendre’ ni jusqu’où !
Et puis est arrivé un matin de rentrée,
Un jour qui vous élève au rang d’un écolier…
Je voulais tout tenter et j’aurais tout appris
Si j’avais pu avoir le don d’un érudit
Mais j’ai compris depuis que l’envie de connaître
Est parent de nos rêves’ et de nos peurs peut-être…
On traverse le temps, rempli de sentiments ;
On est juste héritier de tous nos vœux d’enfant…
Et j’étais cet enfant qui n’pouvait pas grand-chose,
A part apprivoiser les renards et les roses…
J’apprenais l’univers avec tous mes regards
En tâchant de mieux voir au milieu du brouillard !
Je n’avais pas fini de me mettre à l’épreuve
Et de bannir mes doutes’ et de brandir mes preuves…
Est-ce’ qu’on a des souhaits de bonheurs ascendants,
Des pensées qui s’expriment’ au-dessus des courants ?
Quelquefois on s’entête à l’assaut d’un Eve’rest,
On se voue à sa quête et parfois à sa perte !
J’ai vu des cœurs si durs et des esprits obscurs
Mais des intentions pures’, des passions qui rassurent…
Faut-il donc qu’il soit grand, cet élan qui nous mène
À ne pas reculer pour dépasser nos peines ?
On gravit sa montagne
Inconnue, ici-bas
Sans voir ce qu’on y gagne
Tant qu’on ne l’atteint pas…
On ne sait rien, pourtant…
Rien de l’autre versant !
On défie chaque instant
Où l’espace est pesant…
L’ambition qui m’élève est née comme un projet
De tracer dans le vent le meilleur des trajets…
J’ignorais cependant qu’on demeure un élève
Sur les bancs de sa vie jusqu’à ce qu’elle’ s’achève…
J’ai voulu progresser sans jamais renoncer
A comprendre pourquoi ou comment exister…
Je suis un voyageur simplement de passage
A travers une histoire et curieux d’être sage !
Spectateur ou acteur, on vit un scénario
Qu’on n’a jamais écrit au mieux qu’à demi-mots…
On n’a jamais prévu son destin à l’avance
Comme on ne voit pas tout : son futur ou sa chance !
Pourtant j’apprends à voir par mes moindres regards
Un univers immense à travers le brouillard !
Je n’aurai pas fini de me mettre à l’épreuve
En éprouvant mes doutes’, en doutant de mes preuves…
Est-ce’qu’on a des désirs de bonheurs ascendants,
Des pensées qui s’envolent’ au-dessus des courants ?
Quelquefois on s’entête à rêver d’un Eve’rest
Pour oser sa conquête aussi haut qu’on y reste !
Pendant mon plus jeune âge’, je voulais tout savoir :
La course des nuages’, la force du hasard…
J’ai voulu changer l’air ou bien l’eau des rivières
Et saisir la lumière au milieu des clairières…
Après mes jours de classe’, j’ai bravé le danger
De ce monde étranger qu’il faut bien traverser…
J’ai vu les vraies misères’ et la paix interdite…
Et puis de vraies galères’ venir toujours trop vite !
J’ai vu des temps obscurs et des chemins si durs
Et des voies qui rassurent’ et tant de foi très pure !
Faut-il donc qu’il soit fort, cet élan qui nous mène
À toujours avancer jusqu’au bout de nos peines ?!!!
On gravit sa montagne
Qu’on n’voit pas d’ici-bas…
On n’apprend ce qu’on gagne
Qu’en l’atteignant déjà…
On ne sait rien, pourtant,
Rien de l’autre versant !
On défie chaque instant
Quand l’espace est pesant…
Là pendant mon jeune âge’, je pensais tout prévoir
Pour courser des mirages’ à travers les miroirs…
Mais la main sur le cœur… encombré de bagages…
A présent je m’engage à porter mon histoire…
J’n’étais qu’un voyageur humblement de passage !
Et j’avais pour espoir la folie d’être sage !
… On est juste héritier de tous ses « je » d’enfant !
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