Publié le 20 Septembre 2015

LA MONTAGNE A GRAVIR...

La montagne à gravir…

 

(La folie d’être sage ?)

 

                                   # Jack Kerouac…

 

 

Pendant mon plus jeune âge’, je voulais tout prévoir

Et trouver des passages’ à travers les miroirs…

J’ai voulu changer d’air, solidaire’ des rivières,

Pour saisir la lumière’ partout à ma manière…

 

Après les heures’ de classe et le porche à passer,

J’ai bravé le danger sur un sol étranger…

J’ai vu les vraies voitures’ dans la rue interdite…

Pour moi, leurs miniatures’ allaient beaucoup moins vite !

 

Le sentier des collèges’ montait loin de chez nous…

J’y pensais sans savoir quand le prendre’ ni jusqu’où !

Et puis est arrivé un matin de rentrée,

Un jour qui vous élève au rang d’un écolier…

 

Je voulais tout tenter et j’aurais tout appris

Si j’avais pu avoir le don d’un érudit

Mais j’ai compris depuis que l’envie de connaître

Est parent de nos rêves’ et de nos peurs peut-être…

 

On traverse le temps, rempli de sentiments ;

On est juste héritier de tous nos vœux d’enfant…

Et j’étais cet enfant qui n’pouvait pas grand-chose,

A part apprivoiser les renards et les roses…

 

J’apprenais l’univers avec tous mes regards

En tâchant de mieux voir au milieu du brouillard !

Je n’avais pas fini de me mettre à l’épreuve

Et de bannir mes doutes’ et de brandir mes preuves…

 

Est-ce’ qu’on a des souhaits de bonheurs ascendants,

Des pensées qui s’expriment’ au-dessus des courants ?

Quelquefois on s’entête à l’assaut d’un Eve’rest,

On se voue à sa quête et parfois à sa perte !

 

J’ai vu des cœurs si durs et des esprits obscurs

Mais des intentions pures’, des passions qui rassurent…

Faut-il donc qu’il soit grand, cet élan qui nous mène

À ne pas reculer pour dépasser nos peines ?

 

 

On gravit sa montagne

Inconnue, ici-bas

Sans voir ce qu’on y gagne

Tant qu’on ne l’atteint pas…

On ne sait rien, pourtant…

Rien de l’autre versant !

On défie chaque instant

Où l’espace est pesant…

 

 

L’ambition qui m’élève est née comme un projet

De tracer dans le vent le meilleur des trajets…

J’ignorais cependant qu’on demeure un élève

Sur les bancs de sa vie jusqu’à ce qu’elle’ s’achève…

 

J’ai voulu progresser sans jamais renoncer

A comprendre pourquoi ou comment exister…

Je suis un voyageur simplement de passage

A travers une histoire et curieux d’être sage !

 

Spectateur ou acteur, on vit un scénario

Qu’on n’a jamais écrit au mieux qu’à demi-mots…

On n’a jamais prévu son destin à l’avance

Comme on ne voit pas tout : son futur ou sa chance !

 

Pourtant j’apprends à voir par mes moindres regards

Un univers immense à travers le brouillard !

Je n’aurai pas fini de me mettre à l’épreuve

En éprouvant mes doutes’, en doutant de mes preuves…

 

Est-ce’qu’on a des désirs de bonheurs ascendants,

Des pensées qui s’envolent’ au-dessus des courants ?

Quelquefois on s’entête à rêver d’un Eve’rest

Pour oser sa conquête aussi haut qu’on y reste !

 

Pendant mon plus jeune âge’, je voulais tout savoir :

La course des nuages’, la force du hasard…

J’ai voulu changer l’air ou bien l’eau des rivières

Et saisir la lumière au milieu des clairières…

 

Après mes jours de classe’, j’ai bravé le danger

De ce monde étranger qu’il faut bien traverser…

J’ai vu les vraies misères’ et la paix interdite…

Et puis de vraies galères’ venir toujours trop vite !

 

J’ai vu des temps obscurs et des chemins si durs

Et des voies qui rassurent’ et tant de foi très pure !

Faut-il donc qu’il soit fort, cet élan qui nous mène

À toujours avancer jusqu’au bout de nos peines ?!!!

 

 

On gravit sa montagne

Qu’on n’voit pas d’ici-bas…

On n’apprend ce qu’on gagne

Qu’en l’atteignant déjà…

On ne sait rien, pourtant,

Rien de l’autre versant !

On défie chaque instant

Quand l’espace est pesant…

 

 

Là pendant mon jeune âge’, je pensais tout prévoir

Pour courser des mirages’ à travers les miroirs…

Mais la main sur le cœur… encombré de bagages…

A présent je m’engage à porter mon histoire…

 

 

J’n’étais qu’un voyageur humblement de passage !

Et j’avais pour espoir la folie d’être sage !

 

 

                                       … On est juste héritier de tous ses « je » d’enfant !

            

                                                              

 

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Publié le 30 Août 2015

SIXIEME SENS...

« Sixième sens »…

 

Quand je te sais si proche, aux abords de mon cœur,

Je n’ai plus rien à craindre’ : je peux croire au Bonheur !

Je serais comme aveugle et sourd sans ta Lumière !

Insensible à la Vie, je serais seul sur terre !

 

Je te sens près d’ici juste à travers le temps

Qui me sépare’ de toi quand on est trop distants…

Ton silence est si grand et l’ombre est si pesante

Lorsque j’emprunte une’ voie où ta voix reste absente !

 

Si c’est vrai que j’avance, alors j’avance’ vers toi !

Parce’ que cette’ chance’ immense a précédé mes pas !

Garde la porte ouverte et vois par nos fenêtres

Et nos rives’ et nos rêves’ s’approcher puis renaître !

 

J’ai tant de souvenirs et tant d’espoirs aussi

A poser devant toi pour qu’enfin tout soit dit !

Sans la moindre parole, on se comprendra vite :

Tu recevras mes gestes’ en devinant la suite…

 

Il est presque vingt heures’ à l’heure’ de mon parcours…

Après les grands discours, au bout des longs détours,

On n’a pas épuisé le vin de nos tendresses !

Moi, le cœur sur la main, je tiendrai ma promesse

 

De le boire avec toi jusqu’à la nuit tombée, 

Puis de passer la nuit et tout le temps d’aimer !

Ah ! mets ta plus belle’ robe ! On ira sans rancune

Enterrer l’infortune et danser sous la lune !

 

Et combien je voudrais rêver dans les fauteuils

De nos fins de journées ! accueillir ton accueil

Où je goûte à distance ta présence aussi belle

Que l’envie me dévore’ qu’elle’ devienne éternelle !

 

Les parfums d’un matin nous chavirent’ et puis courent

Autour de nos cœurs sourds avant qu’ils soient trop lourds,

Pour peu qu’ils s’ensommeillent’ au milieu de l’étuve

Où ne subsiste rien que des soupçons d‘effluves…

 

Mais le sens de nos vies ne disparaît jamais !

Ni parmi les remords ni parmi les regrets !

On y aspire encore à travers tous ses pores

Lorsque, le soir venu, on en fait son trésor !

 

Dans l’espace invisible, indicible et obscur,

Il existe un ailleurs caché derrière’ nos murs

Où naît le chant du monde’ qu’il nous suffit d’entendre

Afin de le surprendre avec un regard tendre…

 

Il faut croire à l’avance,

A force de patience,

Au miracle, à la chance !

Il faut un sixième’ sens

Comme’ tell’ment d’espérance !

 

Il faut un sixième’ sens

Pour saisir l’existence

D’un million d’évidences

Enfouies dans le silence…

 

De ce mystère immense !

 

Quand je te sais si proche, à deux doigts de ma main,

Je n’ai plus rien à craindre’ : je crois à mon destin !

Orphelin de ta Vie, je serais seul sur terre,

Je serais comme aveugle et privé de Lumière !

 

Si c’est vrai que j’avance, alors, c’est par ma foi :

Par cet espoir intense’ qui me conduit vers toi !

Garde la porte ouverte’ ! Regarde à nos fenêtres

Le bonheur espéré qui nous fera renaître !

 

Je m’approche à grands pas… je te sens près de moi…

Et je n’veux plus attendre ! et je te vois déjà

Qui me souris de loin… qui me transmets la force

De ton amour pour moi, à travers mon écorce…

 

J’ai tant de souvenirs et des aveux si chers

A recevoir de toi pour qu’enfin tout soit clair !

Sans la moindre parole, on pourra tout se dire :

Tu signeras tes gestes’ et je saurai les lire !

 

Et ces photos d’hier, d’un passé révolu,

On les regardera, on ne souffrira plus

Du temps des longs dimanches’ et des instants perdus !

La page est encore’ blanche et la suite inconnue…

 

On va écrire’ les mots de l’histoire à venir

Jusqu’à revivre enfin où rien ne va finir !

On va signer d’un cœur le cœur de nos deux vies,

Conjurer nos erreurs… conjuguer nos envies !

 

Moi, j’arrive’rai sans bruit et bien avant la nuit

Pour bâtir avec toi la fin de nos ennuis…

Les aiguilles’ de nos montres’ seront toutes’ accordées

Sur ce point de rencontre et pour l’éternité !

 

Et toi tu m’attendras juste là sur le seuil

D’un amour qui souffrait de ses années de deuil…

Je serai de retour… différent ou le même…

Mais celui qui toujours te montrera qu’il t’aime !

 

Me voilà dans ta rue, si près de la maison

Où je suis bienvenu, quelle’ que soit la saison !

Je reviens de si loin… du cœur de ton absence…

De ma peine et du fond d’une intime espérance !

 

Quand je te sais si proche aux abords de mon cœur,

Je n’ai plus rien à craindre’… je peux croire au Bonheur !

Je serais comme aveugle et sourd sans ta Lumière !

Dépourvu de ta Vie, je serais seul sur terre !

 

On va croire à l’avance,

A force de confiance,

Au miracle… à la chance,

Avec tant d’insistance !

Avec un sixième’ sens !

 

Avec un sixième’ sens,

Jusqu’au dernier silence,

On vivra l’existence

Et la douce évidence…

 

De notre Amour immense !

 

 

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Publié le 8 Août 2015

DES NOUVELLES...

Des nouvelles du front…

(Lettre à ma femme…)

 

Six mois déjà qui nous séparent’ du quai où j’ai lâché ta main…

Où on s’embrassait sans rien dire’… pour ne rien dire’ du lendemain !

Six mois sans douceur et sans gloire’… comme une’ grande’ plaie dans notre histoire…

Où nos deux vies se sont coupées chacune’ de l’autre’, sans le vouloir…

Au bout des longues’ marches forcées, ici, on est vraiment bloqué !

Qui a parlé d’un armistice ? On veut y croire’ dans les tranchées !

Par-là, partout, ‘y’a des bruits d’bottes’ et d’la mitraille et des canons…

Il y’a des sanglots par milliers. On entend crier des prénoms !

Pourtant, moi je n’les entends pas ! Moi je n’perçois que la musique

Et la lueur de ton sourire’… C’est ce qui me rend nostalgique !

 

Je t’écris ces mots maladroits avec mes doigts du côté cœur

Où j’serre’ ta photo contre moi pour presque étouffer ma douleur…

J’ai mal de toi bien plus encore’ qu’à ma blessure’ du côté droit…

Je m’éloignais dans mes remords… Le désespoir est toujours là !

Lorsque tu recevras cette’ lettre’, crois-moi, je serai près de toi

Mais je veux te l’écrire’ quand même’… Tu sauras… et tu comprendras !

Mille heures’ sans un seul mot de toi… Vois-tu, je m’suis fait un sang noir !

Le courrier a pris du retard. J’ai mal ! J’ai peur dans ce brouillard !

Mais j’ai ton sourire avec moi et le souvenir de ton corps,

D’un amour plus fort que nos morts, qu’on s’est juré d’un même accord !

 

Je voulais vivre nos moissons et puis des saisons, chaque année…

Revoir le toit de la maison et puis la porte… et puis, rentrer !

C’est drôle’ comme’ soudain il fait froid ! Pourtant la terre a bien brûlé !

Sous les bombes’, au milieu des champs, il y’a des foyers allumés…

Je te donne’ des nouvelles’ du front. J’attendais celles’ de notre’ garçon :

De lui donner quelques bibe’rons… Plus tard, lui faire’ dire’ ses leçons…

Et puis pouvoir t’offrir des roses’ pour sa naissance, en plein hiver…

Te reparler de tant de choses’… Te dire’ ma fierté d’être père !

Tu lui diras combien je l’aime, et que j’ai détesté la guerre !

Que j’étais forcé de la faire’ ! sans que mes pensées soient guerrières…

 

Et combien j’aurai pu l’attendre’ sans que j’aie jamais pu entendre

Sa petite’ voix, tout près de moi !

Puis que j’ai tant voulu le prendre,

Ô, tendrement, entre mes bras !

 

Et que j’ai défendu ma vie pour pouvoir protéger la vôtre !

Que tant de gens dans le pays n’auront jamais choisi rien d’autre !

Que la marée de prédateurs, il fallait que quelqu’un l’arrête !

Et qu’on s’est trouvés des millions à se défendre comme’ des bêtes !

C’est juste un regard animal que le destin m’a fait croiser…

« Elle » était aussi grande’ que toi et c’est à toi que j’ai pensé !

J’n’aurais pas tiré assez vite ou bien jamais j’n’aurais tiré

Sur un portrait qui te ressemble et la silhouette’ m’a trompé !

Alors c’est elle’ qui a tiré… la première… et m’a fait tomber !

J’ai essayé de faire’ le mort… avant qu’elle’ pense à m’achever !

 

Et me voilà couché par terre… oh ! si loin des beaux jours d’hier !

Je t’aperçois dans la lumière’… Tu es un ange’ dans ma prière !

A côté d’moi l’herbe est trop rouge’ pour qu’ce soit juste une illusion…

Et je tourne’ mes yeux vers le Ciel ! Il est si clair dans ma vision,

Qu’il peut répondre à mes questions ! J’ai bien l’impression que je vole

Vers la maison… mais je retombe un peu lourdement sur le sol

Avant d’être à destination ! Pardonne’-moi, si j’ai échoué

A te rejoindre avec ma chair malgré toute’ ma bonne’ volonté !

On te donne’ra ma croix de guerre et, je t’en prie, dis à mon fils

Ce qu’elle’ dira de son papa… quand il saura son sacrifice !

 

Je serre’ ta photo contre moi pour mieux camoufler ma douleur…

Si c’est l’enne’mi qui trouve’ mon corps, il saura qu’il avait un cœur !

Un cœur rempli d’un beau sourire’ qu’il ne devinait pas de loin

Mais de plus près il verra bien que ce sourire était le tien !

Alors j’espère’ qu’il enverra mes derniers feux à ton adresse…

Avec un peu de bienveillance, il te rendra toute’ ma tendresse !

Crois-moi… je serai près de toi… oui ! chaque’ jour autant qu’aujourd’hui !

Oh non ! Je n’suis pas mort, tu vois, car je suis toujours dans ta vie !

Et puisque tu as lu ma lettre, alors ne pense’ plus à mes cendres !

Tu vois, j’ai pu l’écrire’ quand même’… Tout est dit ! Tu viens de comprendre

 

Mais je sens que mes forces’ me quittent…

Alors, j’écris la fin très vite :

 

Embrasse’ le petit à ma place et parle-lui de son papa !

Tu lui diras bien que, pour lui, j’ai prié très fort et beaucoup !

Et que j’ai mis plein de bisous dans l’enve’loppe’ qu’il découvrira…

Oui ! Me voilà désormais là… tout près de vous !

Le seul choix et le vrai combat

Où je n’ai plus d’arme à reprendre !

Oui ! Mon amour est près de toi…

 

Tout est dit ! Tu viens de comprendre :

 

C’est ici que la vie me quitte !

C’est vers toi que la mort m’emporte…

Je suis là ! Ma chérie… Sois forte !

 

C’est ici que la vie me quitte !

 

 

Adieu… mon amour ! A tout d’suite !

 

 

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Publié le 18 Juillet 2015

Mosaïque

Ton sourire s’accroche à mon cœur…

 

Ton sourire s’accroche à mon cœur…

A mes pensées !

Comme une étoile au bleu des nuits,

Comme un frisson d’azur

Au premier jour qui naît…

L’avenir a ton visage

Et ta voix remplit ma vie

Sur un chemin dont les pierres

Ne sauront plus faire mal !

Vois-tu, là-bas,

J’ai posé le bonheur pour toi,

Bien à l’abri du vent,

Sur un grand lit de roses…

Sur un grand lit de roses

Où nous viendrons glisser nos rêves

Quand nous aurons longtemps marché

Dans les nuages…

Et, sous le cristal des ans,

Tu me diras, demain,

Les mots que tu préfères !

J’en ferai un serment d’amour

Et de lumière

Pour qu’ils brillent’ à jamais

A jamais dans ta vie, mon ange !

Alors nous franchirons le ciel…

Puisque tes yeux m’ont dit,

Je crois…

 

Que j’ai raison de t’aimer !

 

********************************

 

 

Lasse doch die Sorgen…

 

Hier und da… irgendwo…

Da bin ich… Sei nun froh !

Die Liebe ist für dich…

Also, sei nie traurig…

 

Für dich… und mich :

 

Damals sagt’ ich : « ich liebe dich » !

Das war für uns Likör und Milch…

MuB ich aber, stark und plötzlich,

Alles mit dir… seh’n « wie fertig » ?

 

Es war so schön im Gottes Land…

Wir zusammen, Hand in der Hand,

In einem Traum, schön wie am Strand…

Nur zu leben mit dem Heiland !

 

Bleiben wir hier mit Ihm und dann…

Werden wir seh’n bald, irgendwann…

Was lieben ist… was lieben kann :

Du meine Frau und ich, dein Mann…

 

Folgen wir nur…

Die gute Spur !

 

 

********************************

 

 

Ola mujer !!!

 

¿cómo está

 

 

Ce jour soit clair…

 

Quoi qu’il se passe !

 

 

I hope hope hope

 

That we shall shall

 

Soon dance our life, hophopopop !

 

Bright… never schmall… 

 

 

Soll das Leben

 

Ja für uns sein… Ja für uns sein,

 

Sein… sein… Ja ! Sein…

 

Never allein…

 

Bright… never schmall… 

 

 

Never allein…

 

Da wir uns lieben…

 

Soll das Leben

 

Soll das Leben

 

 

Mein Schätzelein !

 

********************************

 

 

Big Love…

 

I have to say something… for you…

 

A wonder I think:

 

Our God wants, for us,

 

"Make true"

 

What we hope if we hope, through

 

His Tender Light and His Big Love,

 

Just anything He wants…

 

Above of our "ways and own reasons"

 

If we stay with Him, He will stay

 

"In all the seasons of our life",

 

And everywhere… every time…

  

Just "for always"

 

Just "near from us"

 

Just in our heart, at every hour…

 

Our dear Savior !

 

******************************** 

 

     

Bonjour… bonjour ma Mie…

Mon cœur est ton ami…

Marche alors avec lui :

Où que tu sois, chérie…

 

Il demeure avec toi…

Tu le sens bien, je crois…

N’aie pas peur, il battra

Autant qu’il le pourra…

 

Tu le sens, c’est comme’ça :

Va… encore et toujours…

Marche là, mon amour…

Marche encore avec moi…

 

Tu vois comme aujourd’hui

Mon cœur est ton ami…

Marche alors avec lui :

Où que tu sois, chérie…

 

Je suis là près de toi…

Tu le sais bien, je crois…

Marche encore avec moi…

Autant que tu pourras…

 

 

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Publié le 3 Juin 2015

UN CŒUR QUI RÉSISTE...

Bonheur ou bien plaisir ?

Qui parle de choisir ?

 

 

« Il y’a ce qu’on désire…

Ce à quoi on aspire…

On confond très souvent

L’élan avec le vent ;

Un sourire et un rire ;

Un soupir et souffrir…

Mais le plaisir se prend…

Et le bonheur s’apprend ! »…

 

 

Je n’donne’ pas parce’ que j’ai… mais je donne’ parce’ que j’aime !

Après, ce qu’on en fait, c’est un autre problème !

On atteint ce qu’on peut ! On attend ce qu’on veut !

Apprendre à vivre heureux, c’est vouloir vivre mieux !

 

Nous sommes’ poussières’ d’étoiles’ et nés de la même’ glaise…

On traverse une épreuve, on défie des falaises !

En édifiant des ponts qui rassemblent les gens,

On accomplit l’action qui les rejoint vraiment !

 

Je ne prie pas le Ciel

Pour avoir du Bonheur

Mais pour être fidèle

A cultiver ses fleurs…

 

Et je peux me priver des passions qui m’enchaînent

Si c’est pour me dresser au-dessus de mes peines !

J’ai vu des condamnés plus sereins dans leurs murs

Que des gens libérés de tout sauf d’un cœur dur !

 

L’union ne suffit pas pour un bon voisinage ;

Ce qui est important est dans ce qu’on partage !

C’est la même espérance’, ce sont les mêmes’ souhaits

Qui osent’ les différences’ et se jouent des regrets…

 

On ne prie pas le Ciel

Pour voler du Bonheur

Mais pour être fidèle

Et pour ouvrir son cœur…

 

Le Bonheur nous rend libres’ et libres de tendresse…

Seul « Aimer » nous fait naître et renaître sans cesse

A la  lumière intense’  qui nous remplit les yeux

Et qui déchire’ de joie les chagrins ténébreux…

 

Quelquefois il est dur d’exister vaille’ que vaille

Ici et maintenant, si c’est sous la mitraille :

Pour passer son chemin au cœur de la terreur

Sur un champ de bataille, il faut blinder son cœur !

 

On ne prie pas le Ciel

Pour armer le Bonheur

Mais pour être rebelle

A piétiner Ses fleurs…

 

Car le Bonheur est libre’ de survoler nos guerres ;

Quand on voit des nuages’, il faut chercher derrière !

Un plaisir se capture' mais le Bonheur peut fuir

Et rien ne le murmure autant qu’un souvenir !

 

Le Bonheur est ailleurs pour un soldat qui tombe ;

Pour des peuples livrés à la folie du monde !

Il est juste hors du jeu, hors d’atteinte, hors du temps

Comme un portrait qu’on garde à l’abri des tourments…

 

On ne prie pas le Ciel

Pour saisir le Bonheur

Mais qu’il reste fidèle

Et nous garde Ses fleurs !

 

Dans le fond, le Bonheur, c’est un Cœur qui résiste !

Ce n’est pas juste vivre’ ! C’est sentir qu’Il existe

Dans nos corps ou ailleurs, au-dehors de nos morts,

Et c’est dans nos faiblesses’ un phare’ qui reste fort !

 

Mieux que ce qu’on respire’, c’est ce qui nous inspire ;

Ce qui peut nous guérir de ce qu’on peut maudire !

Au-delà des rancœurs, le Bonheur est serein !

C’est comme un nouveau jour qu’on retrouve au matin…

 

Alors je prie le Ciel

Pour semer du Bonheur,

Répondre à son Appel

Et répandre Ses fleurs…

 

On n’prend pas tout c’qu’on a simplement parce’ qu’on l’aime !

On se donne… on pardonne… on s’adonne aux problèmes !

On attend ce qu’on veut… On atteint ce qu’on peut !

Apprendre à vivre heureux, c’est vouloir vivre mieux !

 

Nous sommes’ poussières’ d’étoiles’ et nés de la même’ glaise…

On passe dix-mille épreuves’ ; on défie des falaises

En édifiant des ponts qui rassemblent les gens ! 

Et c’est par cette action qu’on les rejoint vraiment !

 

Je ne prie pas le Ciel

Pour cueillir du Bonheur

Mais je sème un appel

Ici au fond des cœurs :

 

« Il y’a ce qu’on désire…

Ce à quoi on aspire…

On confond très souvent

L’élan avec le vent,

Un soupir et souffrir,

Un sourire et puis rire !

Mais le plaisir se prend

Et le bonheur s’apprend

Ici et maintenant,

Hors d’atteinte ! Hors du temps…

Qui nous emporte au loin

Vers d’autres lendemains ! »…

 

Dans le fond, le Bonheur… c’est un Cœur qui résiste !

Ce n’est pas juste vivre, c’est savoir qu’on existe !

 

 

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Publié le 22 Avril 2015

TEMPUS FUGIT, HORA VOLANT...

Tempus fugit, hora volant…

 

 

C’était il y’a longtemps…

 

J’ai huit ans… le monde est devant moi et le futur, sûr’ment par-là !

Derrière, il y’a mes premiers pas entre mes chers parents, là-bas,

A portée de leurs bras…

Parfois je pense à ces enfants qui m’appelle’ront « Papa » !

Bonjour printemps ! fleurs de jardin !

Bonjour promesses’, rosée du ciel, fruits du matin !

Au r’voir la nuit !

Bonjour ma vie !

Je dois sortir de mon sommeil et puis, pour pas être en retard, prendre un dernier bol d’air !

Lâcher la main d’ma mère’ et, au bout du couloir, prendre celle’ de mon père !

Je suis là, au milieu, tout près d’eux

Et je fais de mon mieux pour eux !

-Dépêche’ toi mon garçon ! Tu sais bien ta leçon ? Et ta liste de mots ?

-Oui, tout ! Par cœur et pour de bon ! (J’crois bien que j’en fais un peu trop vu que, ma foi, c’est un peu faux !)

- À la bonne heure !

Comme’ dirait un dicton : « De bonne heure et de bonne’ douleur ! »,

Me lance’ mon père

En pleine’ lumière…

-Oh là, douce’ment ! Je terminais mon rêve !

(C’est comme’ le jour ! Il faut qu’on s’lève’ ! Pouce’ mouillé ! moi je demande une’ trêve !

‘Faut que j’retrouve’ mes horizons et mes jalons, en quittant la maison !)

Démarrage’… Dérapage…

J’suis sorti du cirage et l’auto, du garage !

-Papa, tu m’as fait peur ! Attention aux virages !

-Te voilà arrivé le premier de ta classe !

Il ajoute un clin d’œil : -Tâche’ de garder ta place !

Accroche’-toi, mon fiston ! On sera des cadors

Au travail, toi et moi ! Pense à nous deux très fort !

Mais moi, je n’pense’ qu’à ça :

Qu’un jour ce sera moi qui dirai ces mots-là !

Ça m’fait tout drôle’, parfois !

‘Y’aurait le frère’… la sœur… C’est bien mieux pour les jeux !

Un cadet au milieu, comme’ moi, entre les deux !

 

Que sont devenus tous mes rêves ?

Et qui sait ce que j’en ai fait ?

Sait-on toujours qui on était

Avant que le parcours s’achève ?

TEMPUS FUGIT, HORA VOLANT...

Légers baisers dessous la table…

Ses cheveux étaient « couleur sable »,

Mon âme’ sœur de la première heure !

Elle était jolie comme un cœur !

Moi je n’avais d’yeux que pour elle et puis les siens semblaient si bleus !

J’avais l’humeur en aquarelle’ ! Nous nous entendions à merveille : aussi heureux, aussi radieux

Qu’au début d’un jour éternel

Avant qu’un soir ma Pimprenelle’ s’en aille où vont les hirondelles,

Laissant mon âme à son frimas,

Qui n’comprenait rien à tout ça ! 

Je n’y voyais que ses prunelles’ pleines’ d’étincelles…

Mais où s’en vont les demoiselles ?

« Tu es mon prince’ ! », me disait-elle…

Je n’avais rien connu de tel !

A l’école, on se rejoignait

Mais pour s’éloigner tout à fait !

La cour des filles’ pour la récré se trouvait là juste à côté

D’une amitié… si dépassée :

On redevenait deux élèves

Qui ne tentaient plus rien ensemble’ sauf, parfois, un doigt qui se lève !

Et c’est sans l’avoir bien voulu

Que j’ai su qu’on s’était perdus !

Pourtant j’ai tracé son visage à l’encre bleue sur mes cahiers

Que je gommais de page en page’ sans parvenir à l’effacer !

Il m’aura fallu des années pour renoncer à la chercher

Sans avoir su la retrouver !

J’aurai appris mais bien plus tard
Qu’elle était deve’nue peintre d’Art…
Est-ce’ qu’elle a gardé la mémoire
De la couleur de nos regards :
« Comme un reflet dans ses tableaux
De notre alliance’ perdue trop tôt… » ?
C’était juste un amour de gosses !
Mais des tonnes’ de chagrin précoce !

 

Que deviennent’ un jour tous les rêves ?

Et qui sait ce qu’il en a fait ?

Sait-on toujours qui on était,

Avant que le parcours s’achève ?

TEMPUS FUGIT, HORA VOLANT...

Le passé s’alourdit… L’avenir se rapproche…

J’ai douze ans ou quatorze’ ! Pas les yeux dans les poches !

Pour le dernier déménage’ment, j’ai pris au moins dix ans

De souvenirs en vrac : vie d’avant… et copains d’antan…

Un ami de perdu ! Combien de retrouvés ? 

Je vais devoir compter sûr’ment longtemps !

Longtemps sans eux ! Sans ceux que j’ai laissés !

Combien vont me manquer ? Combien j’en suis blessé ?

On n’sait pas pourtant ce qui manque aux enfants

Quand on oublie leurs sentiments, simplement parce’ qu’on est plus grand :

Quand on oublie qui on était Vraiment !

J’ai vu tomber la neige

En cortège’, sur mes « années-collège » 

Et puis ma jeunesse a grandi !

Je n’serai jamais vieux ! C’est juré ! C’est promis !

Entre un cœur en vacances’ et en état d’urgence,

Où est passée mon insouciance ?

On part demain : on traverse la France et puis l’Espagne et l’Italie

Et l’Alle’magne’ de maman : le sourire’ de mamie… Une’ folie ! 

Premier flirt en t-shirt sur quelques plages’ secrètes !

Tourner la page et faire’ la fête !

Qui pouvait dire’ que tout s’arrête ?

« Tu viens Cathy ? On pique une’ tête ?

Ces souvenirs ne sont qu’à nous !

C’est vrai, j’en suis un peu jaloux ! Quel était ce vilain marlou

Qui gambadait sur tes gambettes ?

Non, ne dis rien ! Oui ! ça m’inquiète ! »…

 

Que sont devenus tous ces rêves ?

Et qui sait ce qu’ils promettaient ?

Sait-on toujours qui on était,

Avant que le parcours s’achève ?

TEMPUS FUGIT, HORA VOLANT...

Douze ans d’un mariage insoluble…

Et pourtant pas indissoluble !

Puisque, soudain, quand tout se corse, il reste un chemin de divorce

Et des années pour digérer les faiblesses’ qui dévorent’ nos forces…

Pour mon fils j’avais rêvé mieux

Que ce partage’ trop douloureux :

-C’est vrai papa que maman m’aime ?

-Mais oui chéri, bien sûr qu’elle’ t’aime !

-Alors pourquoi moi j’n’ai pas l’droit d’avoir mes parents près de moi ?

Si vous m’avez fait, c’est pourquoi ? Pour la famille’ que je n’ai pas ?

-Mon garçon, n’aie pas le cœur lourd !

On ne t’entoure’ plus tous les deux mais on t’entoure’ de tant d’amour !

Je l’aimais tell’ment, mon bout d’chou ! Mais c’est à son tour aujourd’hui

De grandir dans sa propre vie mieux que nous n’l’avons réussi !

Nos parents le voulaient pour nous ! Qu’avaient-ils prévu, après tout ?

On n’prévoit rien ! Oh ! rien du tout ! et parfois nos rêves sont trop doux

Ou notre enthousiasme est trop fou pour toucher nos réalités

Avant de nous abandonner, comme un ami  peut nous quitter

En promettant des retrouvailles’ qu’on reste seul à espérer :

« On nva jamais se séparer… On va seul’ment tout réparer !

Je suis heureuse’ que tu existes’ et si parfois je me sens triste,

Notre union si belle y résiste’ car notre Amour est sans limite ! ».

Son départ sur un « au-revoir » aura pris la forme’ d’un adieu…

Nous étions jeunes’ et lumineux puis soudain tout eut l’air pluvieux !

J’ai cherché partout son sourire et bien sûr j’en ai connu d’autres

Mais « la revoir » me fait souffrir ! Où est l’erreur ? A qui la faute ?

 

Que sont devenus tous nos rêves ?

Et qui sait ce qu’on souhaitait ?

Sait-on toujours qui on était…

Avant que le parcours s’achève ?

TEMPUS FUGIT, HORA VOLANT...

Demain : j’ai quatre-vingt-huit ans !

Il y’a déjà tell’ment grand temps que nos parents sont réunis

Au verso de la nuit,

Pour nous aimer de bien plus loin : d’au-delà des étoiles !

A travers la distance infinie de l’absence, on n’se s’ra pas vraiment lâchés et, souvent, je leur parle…

Quel monde encore est devant moi ? Et le futur ? Sûr’ment pas là !

Hier, j’ai fait mes derniers pas auprès de nos enfants chéris… et je me suis senti fragile’ comme’ quand c’était la première’ fois que je m’appliquais à marcher ! Oui ! comme’ là-bas ! Comme autrefois,

A portée d’autres bras…

Parfois je pense à leurs petits… Ça me surprend encore

Qu’ils les appellent’ : « Papa ! Maman ! », comme eux l’ont fait pour nous d’abord…

Ça nous murmure un avenir

Qui deviendra « leurs souvenirs » !

Quel monde’ va-t-on pouvoir laisser

Aux prochains « futurs nouveau-nés » ?

Splendeur du jour ? Lueurs du soir ?

Adieu mes anges’… et au revoir !

Adieu Printemps… Fleurs du matin… Terre’ de lumière !

Bonjour ivresse’, rosée du ciel ! Dernière’ prière !

 

Que deviennent’ un jour tant de rêves ?

Et surtout, qu’en aura-t-on fait ?

Sait-on toujours qui on était…

Avant que le parcours s’achève ?

 

Je vois des larmes’ à vos paupières !

Ma vie défile en un éclair,

Un peu comme un film à l’envers

Mais je n’peux pas faire’ marche arrière !

 

J’n’étais qu’un humain sur la terre,

Plein de regrets mais plein d’espoirs

Et mon histoire est un miroir !

Je suis juste passé derrière !

 

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Rédigé par JeanPierreB

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Publié le 13 Avril 2015

 TROISIÈME' CHANCE... (UNE' CHANCE' SUR DEUX...)

Une’ chance’ sur deux…

(Vouloir ou pouvoir… Une’ chance’ sur deux ? Où ça passe…  Où ça casse ?)

Le Bonheur se cultive…

Le Bonheur se construit !

 

On n’a qu’une’ chance’ sur deux

De tomber amoureux…

De s’trouver pile en face,

Ou de dos ou de face,

 

D’un partage en amour…

D’un aller… sans retour…

D’un air à moitié vide

Ou troublé… ou limpide…

 

On n’a qu’une’ chance’ sur deux…

D’être triste ou heureux…

Dans l’impasse ou en passe

De revivre en surface…

 

De voir clair dans un jeu…

Ou n’y voir que du feu…

De raviner son âme…

Ou raviver sa flamme…

 

D’arriver à bon port,

Sans y perdre le nord…

De poursuivre sa route…

De survivre à ses doutes…

 

On va risquer, au mieux,

D’être enviable ou envieux…

De viser l’impossible…

Et de toucher la cible !

 

De savoir ce qu’on veut…

De vouloir… ce qu’on peut…

Et de tenter sa chance…

Ou d’y croire à l’avance…

 

On pourrait, sans raison,

Saisir une occasion

Qui changerait la suite…

Et la lâcher trop vite !

 

Ambitieux mais frileux…

Grave ou aventureux…

Goûter la Providence…

Douter de l’existence…

 

Être jeune ou bien vieux…

Ni radieux, ni pluvieux,

Être à la marge… à l’âge

D’un sage… ou d’un passage …

 

D’un aller… sans retour…

Et d’un mirage’ d’amour,

Pour combler tant de vide

Ou de tristesse aride…

 

On a la chance’… ou mieux…

De n’pas fermer les yeux

Pour un cœur qui s’éveille

Au-devant des merveilles…

 

On n’a qu’une’ chance’ sur deux

De vouloir être heureux ;

De franchir la lumière…

De bannir ses barrières…

 

D’exister sans remords

Ou d’enterrer sa mort…

On a besoin, sans doute,

De réussir sa route !

 

On n’a qu’une’ chance’ pour deux

De se voir amoureux…

On a juste un espace,

Au fil du temps qui passe !

 

On peut se perdre un peu,

Au milieu d’autres lieux,

Et passer, par malchance,

A côté de la chance

 

D’une immense occasion :

On aurait l’impression

Qu’on s’est fâché trop vite…

Qu’on a gâché la suite…

 

On n’a qu’une’ chance’ sur deux

De pouvoir ce qu’on veut…

Et de vivre un partage…

Au lieu d’un grand naufrage…

 

On n’a qu’une’ chance’ sur deux

De tomber amoureux…

De s’trouver pile en face…

Ou de dos ou de face…

 

D’un miracle d’amour…

Pour, la nuit et le jour,

Combler un cœur avide

Ou blessé… ou trop vide…

 

On a une’ chance’ sur deux…

D’être triste ou heureux…

De franchir la lumière…

De brandir sa bannière…

 

Et si jamais on pense

Que c’est perdu d’avance,

Contre toute espérance,

On a parfois conscience

D’atteindre l’évidence

 

De toute une existence :

 

Qu’il reste… une’ troisième’ chance !

 

 

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Rédigé par JeanPierreB

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Publié le 4 Avril 2015

QUAND IL N'Y AURA PLUS...

Quand il n'y aura plus dans mes yeux...

 

Quand il n'y aura plus dans mes yeux

Qu'un dernier appel de tes yeux

Quand descendra le soir

Où mon corps perdra ton corps

Et que je chercherai ta main

Pour la serrer très fort

 

Quand de douleur ou de chagrin

Mes doigts seront figés,

Sur ta peau qu'ils effleuraient,

Quand mes lèvres... oublieront le goût

Du désir de tes lèvres

 

Quand ton regard me fera mal

De caresser ma peine

Quand nous aurons peur d'un baiser

Avant de le donner

Et quand mes rêves dans tes rêves

Ne seront plus tes rêves

 

Quand je te redirai

Encore et encore

O combien je voudrais t'aimer

Et qu'un jour ne finira pas

Plein de douceur

Sur l'espérance d'un matin...

 

O si mes yeux ne voyaient plus

Le soleil dans tes yeux...

Si notre amour était voilé

De désespoir ou de pudeur...

Si ton visage avait déjà

Les reflets du passé...

 

Quand les mots ne savent pas dire

Ce que nous dit le silence,

Et quand le cœur devient trop lourd

De ceux qu'on ne dit plus,

Si l'horizon n'est qu'un miroir

Au bout de notre histoire...

 

Mais si je dois poser mes rêves

Au creux d'un seul baiser...

Si je dois oublier un jour,

Que j'ai marché à tes côtés

 

O ! Si mon cœur

Perdait ton cœur,

Si mon amour n'épousait plus

Ton amour

 

Quand il n'y aurait plus dans ma voix

Que la langueur de nos printemps

Et si le fil de mon passé

S'enroule encore à ton passé,

Si rien ne peut nous séparer

Que dans ce monde...

Mon amour...

 

Et quand le temps s'arrêtera

Sur nos souvenirs d'autrefois

 

O ! Après toi,

Que serait le Bonheur pour moi

Et après toi, dis-moi,

Que ferais-je de tant d'Amour,

Sans toi...

 

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Rédigé par JeanPierreB

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Publié le 2 Avril 2015

MON FRÈRE...

Mon frère Joseph…

 

Depuis la terre’ du Portugal,

Jusqu’au cœur d’un même idéal…

Au long d’un merveilleux voyage,

Fait de lumière et de partage…

 

On a vécu, oui ! la même’ foi

Et bien chanté de la même’ voix,

Pendant qu’au fond de nos mémoires,

S’écrivait, là, toute une histoire…

 

Et puis… les années ont passé…

Puis le temps nous a séparés !

Mais chaque instant de retrouvailles

Nous a comblé de joies… sans faille !

 

La ferveur des conversations

A su nourrir notre affection

Et c’est dans la paix la plus douce,

Qu’on a senti naître’… comme une’ source :

 

Au-delà des mots qu’on s’est dits

Nos cœurs se parlaient en amis ;

Et de pudeur en confidences,

On s’est liés de connivence…

 

On n’aura pas eu le même’ sang…

On s’est bien compris, cependant…

Comme’ deux frères’ « de reconnaissance »,

Unis par cent-mille’ ressemblances…

 

Derrière’ tes élans si confiants

Et ton bonheur exubérant…

Se cachait la force tranquille

D’un esprit pur et juvénile…

 

Tu m’as souvent rasséréné

A travers ta sérénité

Et ta bonté presque candide,

Comme un défi aux cœurs trop vides !

 

Radieux sous les feux de « ta » Croix,

Tu demeures’ fidèle à ta foi

Et à cette’ passion amoureuse,

Dont la clarté t’est si précieuse !

 

Avec ardeur, avec espoir…

Tu m’as saisi, en un regard,

D’une espérance aussi légère

Qu’elle’ m’a convié à ses mystères :

 

De chaleur et de réconfort,

On peut s’armer contre nos morts !

Ou briser les glaces’ de nos peines…

Et les murailles’ de tant de haines…

 

Tu m’auras dit tell’ment de paix,

Qu’elle’ nous a conduits, à jamais,

A cette entente’ si fraternelle,

Qui rend la vie vraiment plus belle !

 

Radieux… sous les feux de La Croix,

Tu restes fidèle à ta foi

Et à cette’ « Passion éternelle »…

Dont la clarté nous renouvelle :

 

On n’avait pas eu le même’ sang !

On s’est si bien compris, pourtant…

Comme’ deux frères’… au cœur de prière…

Réunis… par la même’ lumière !

 

 

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Publié le 22 Mars 2015

T out S implement...

(Tu n’avais pas six ans…)

 

Tu disais porter, sans colère,

Tout le poids d’un enfer sur terre…

Et ta conscience entière, habillée de misère,

Voulait s’abriter des lumières

Qui nous rendent’ les chagrins trop clairs…

Et les regrets… amers !

 

Tu savais te faire’… si petit !

Te noyer dans les jours trop gris,

Comme un fantôme aigri… qu’on oublie ou qu’on nie…

Ombre d’une âme… enfermée dans sa nuit !

Écho d’un cri qui ne fait plus de bruit…

Tu disais : « J’aime’ pas ma vie ! »…

 

Et tu voulais fuir ce décor,

Où l’esprit peut tuer ton corps…

Sans donner tort à tes remords…

Quel jour as-tu viré de bord ?

C’était plus fort que nos efforts :

Tu voulais… « fabriquer ta mort… » !

 

« Comment faire’ tomber cette armoire

Sur ton dos » ? Tu as cru pouvoir

Écraser tout ton désespoir… avec ta force dérisoire !

Et pourtant, tu craignais, le soir,

De disparaître dans le noir…

Ou de réveiller tes cauche’mars !

 

Tu disais : « J’ai peur de la vie ! »…

Quand tu n’en savais pas le prix !

 

C’était… ailleurs… il y’a longtemps…

Tu n’avais pas… six ans !

 

Quel jour as-tu perdu le nord ?

Voulais-tu « réussir… ta mort… » ?

Tu vois, parfois, j’y pense encore,

Quand souffle un chagrin qui me mord

De n’avoir pas su donner tort

Aux meurtriers de ton âge’ d’or :

 

Oui ! toutes’ ces plaies qui marquent’ une âme…

Tous ces bourreaux d’enfance… infâmes…

Toutes’ ces douleurs qui plantent leur lame

Dans des petits cœurs pleins de larmes,

Qui se noient dans leur propre drame,

On les arrache avec le temps ; on les condamne ; on les désarme !

 

J’entendais souvent quelques cris :

Ta voix surgissait dans la nuit !

Moi, je te retrouvais, assis,

Tu gémissais dans ton p’tit lit…

Et j’en avais mal à ma vie ! C’était ainsi

Que tu m’exprimais tes non-dits !

 

C’était si lourd et si poignant !

Tu n’étais qu’un petit enfant !

J’étais juste à côté, pourtant,

Déterminé ! et bien présent…

Sans secours, cependant…  

Face à mille océans !

 

Tu disais : « J’veux une autre vie ! »…

Je suis là, je sais… et je prie !

 

C’était… ailleurs… il y’a longtemps…

Tu n’avais pas… six ans !

 

Les années vont passant ; s’écoulent

Comme’ le sable du sablier… les drames’ aussi les larmes coulent !

Les sommets de chagrin s’écroulent

Et l’ouragan se change en houle ;

Chaque instant se noie dans la foule

Des moments que le temps déroule…

 

A présent tu tournes les yeux

Vers l’avenir, pour être heureux !

Tu es moins jeune et moi, plus vieux !

Je te souhaite un Ciel radieux

Pour accompagner tous tes vœux !

Un foyer doux et chaleureux ;

 

La vie à deux dont ton enfance

N’a retenu que les outrances !

Et puis ce bonheur, quand j’y pense,

Qui n’a jamais perdu sa chance,

Entrée si tôt en résistance

Et remplie de persévérance !

 

Et puis, plus tard… et puis, déjà…

Un enfant… Plusieurs ? Pourquoi pas !

Qui te diront un jour : « Papa,

Je t’aime’ ! Tu sais ? Je t’aime’ ! »… Voilà ! Comme’ tu me l’as dit tant de fois !

Et toi aussi… tu y pense’ras

Quand leur lit sera vide… et froid !

 

C’était ailleurs ! Il y’a longtemps !

Tu n’avais pas six ans !

 

Tu disais : « Elle est où, ma vie ? »…

Je suis là ! Je vois… et je prie

Pour qu’un jour tu aies bien compris

Qu’elle aura toujours plus de prix

Que tout ce qu’un passé t’a pris !

 

Elle était noyée de misère…

Par quel miracle ou quel mystère…

La voici qui t’éclaire…

Du cœur de sa lumière ?

 

 

Tu n’étais qu’un enfant… et moi,

J’étais… juste à côté de toi !

 

 

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Rédigé par JeanPierreB

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