SIXIEME SENS...
Publié le 30 Août 2015
« Sixième sens »…
Quand je te sais si proche, aux abords de mon cœur,
Je n’ai plus rien à craindre’ : je peux croire au Bonheur !
Je serais comme aveugle et sourd sans ta Lumière !
Insensible à la Vie, je serais seul sur terre !
Je te sens près d’ici juste à travers le temps
Qui me sépare’ de toi quand on est trop distants…
Ton silence est si grand et l’ombre est si pesante
Lorsque j’emprunte une’ voie où ta voix reste absente !
Si c’est vrai que j’avance, alors j’avance’ vers toi !
Parce’ que cette’ chance’ immense a précédé mes pas !
Garde la porte ouverte et vois par nos fenêtres
Et nos rives’ et nos rêves’ s’approcher puis renaître !
J’ai tant de souvenirs et tant d’espoirs aussi
A poser devant toi pour qu’enfin tout soit dit !
Sans la moindre parole, on se comprendra vite :
Tu recevras mes gestes’ en devinant la suite…
Il est presque vingt heures’ à l’heure’ de mon parcours…
Après les grands discours, au bout des longs détours,
On n’a pas épuisé le vin de nos tendresses !
Moi, le cœur sur la main, je tiendrai ma promesse
De le boire avec toi jusqu’à la nuit tombée,
Puis de passer la nuit et tout le temps d’aimer !
Ah ! mets ta plus belle’ robe ! On ira sans rancune
Enterrer l’infortune et danser sous la lune !
Et combien je voudrais rêver dans les fauteuils
De nos fins de journées ! accueillir ton accueil
Où je goûte à distance ta présence aussi belle
Que l’envie me dévore’ qu’elle’ devienne éternelle !
Les parfums d’un matin nous chavirent’ et puis courent
Autour de nos cœurs sourds avant qu’ils soient trop lourds,
Pour peu qu’ils s’ensommeillent’ au milieu de l’étuve
Où ne subsiste rien que des soupçons d‘effluves…
Mais le sens de nos vies ne disparaît jamais !
Ni parmi les remords ni parmi les regrets !
On y aspire encore à travers tous ses pores
Lorsque, le soir venu, on en fait son trésor !
Dans l’espace invisible, indicible et obscur,
Il existe un ailleurs caché derrière’ nos murs
Où naît le chant du monde’ qu’il nous suffit d’entendre
Afin de le surprendre avec un regard tendre…
Il faut croire à l’avance,
A force de patience,
Au miracle, à la chance !
Il faut un sixième’ sens
Comme’ tell’ment d’espérance !
Il faut un sixième’ sens
Pour saisir l’existence
D’un million d’évidences
Enfouies dans le silence…
De ce mystère immense !
Quand je te sais si proche, à deux doigts de ma main,
Je n’ai plus rien à craindre’ : je crois à mon destin !
Orphelin de ta Vie, je serais seul sur terre,
Je serais comme aveugle et privé de Lumière !
Si c’est vrai que j’avance, alors, c’est par ma foi :
Par cet espoir intense’ qui me conduit vers toi !
Garde la porte ouverte’ ! Regarde à nos fenêtres
Le bonheur espéré qui nous fera renaître !
Je m’approche à grands pas… je te sens près de moi…
Et je n’veux plus attendre ! et je te vois déjà
Qui me souris de loin… qui me transmets la force
De ton amour pour moi, à travers mon écorce…
J’ai tant de souvenirs et des aveux si chers
A recevoir de toi pour qu’enfin tout soit clair !
Sans la moindre parole, on pourra tout se dire :
Tu signeras tes gestes’ et je saurai les lire !
Et ces photos d’hier, d’un passé révolu,
On les regardera, on ne souffrira plus
Du temps des longs dimanches’ et des instants perdus !
La page est encore’ blanche et la suite inconnue…
On va écrire’ les mots de l’histoire à venir
Jusqu’à revivre enfin où rien ne va finir !
On va signer d’un cœur le cœur de nos deux vies,
Conjurer nos erreurs… conjuguer nos envies !
Moi, j’arrive’rai sans bruit et bien avant la nuit
Pour bâtir avec toi la fin de nos ennuis…
Les aiguilles’ de nos montres’ seront toutes’ accordées
Sur ce point de rencontre et pour l’éternité !
Et toi tu m’attendras juste là sur le seuil
D’un amour qui souffrait de ses années de deuil…
Je serai de retour… différent ou le même…
Mais celui qui toujours te montrera qu’il t’aime !
Me voilà dans ta rue, si près de la maison
Où je suis bienvenu, quelle’ que soit la saison !
Je reviens de si loin… du cœur de ton absence…
De ma peine et du fond d’une intime espérance !
Quand je te sais si proche aux abords de mon cœur,
Je n’ai plus rien à craindre’… je peux croire au Bonheur !
Je serais comme aveugle et sourd sans ta Lumière !
Dépourvu de ta Vie, je serais seul sur terre !
On va croire à l’avance,
A force de confiance,
Au miracle… à la chance,
Avec tant d’insistance !
Avec un sixième’ sens !
Avec un sixième’ sens,
Jusqu’au dernier silence,
On vivra l’existence
Et la douce évidence…
De notre Amour immense !
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