Pour continuer le chemin...
Tu étais là, si près de moi,
Et pourtant tu ne disais rien...
J'appelais, tu n'entendais pas :
Ton chagrin ressemblait au mien.
J'aurais traversé l'univers
Pour tenir aujourd'hui ta main ;
J'aurais donné ma vie entière,
Et les trésors de mon jardin...
Comment vivre sans toi,
Mon amour, ici bas ?
Comment pourrais-je, un jour,
Vivre sans ton amour ?
Loin de nous deux, tu vois,
Il y aurait trop de larmes
Avant qu'une autre flamme
Ne brûle au fond de moi !
Quand parfois la vie nous sépare
Et que demain semble incertain,
Pour continuer le chemin
Vers l'horizon de notre histoire,
Si mon ciel est ensoleillé,
Il est rempli de ton sourire,
Mais pour atteindre l'avenir,
J'ai celui que tu m'as confié.
Et si parfois je me souviens
Qu'on peut rêver d'autres destins,
J'imagine aussi que le mien
Sans le tien ne serait plus rien...
Il m'a fallu tant espérer
Un jour éclairer ton visage
Et j'ai pleuré dans les nuages
Il y a longtemps, pour te trouver...
On n'oublie rien au fond du cœur
Et, malgré tout ce qu'on regrette,
L'espoir c'est que le temps s'arrête
A chaque instant, sur le Bonheur...
Cet amour par lequel j'ai su
Un beau matin sécher tes larmes
Au fil des heures... et dans mon âme
A présent, ne s'éteindra plus !
Et ne crains pas que ma tendresse
Epouse au loin d'autres regards
Quand je dois laisser, certains soirs,
Ton séjour pour une autre adresse :
Le jour où je t'ai rencontrée
La lumière a franchi mon seuil ;
Ton absence est comme un linceul
Où je dors avec le passé.
Quand, parfois, la vie nous sépare
Et qu'on ne se tient plus la main,
Le cœur envahi de chagrin,
Quelque part au fond des miroirs,
Tous les reflets de ton silence
Me murmurent ton souvenir :
Se quitter c'est un peu mourir,
Mais c'est vivre d'une espérance.
Et si je me souviens parfois
Qu'il existe d'autres chemins,
J'imagine, quand je suis loin,
Que le mien me ramène à toi.
J'aurais trahi mon cœur, peut-être,
En ne suivant pas mon destin
Vers ce rivage un peu lointain
Que j'inventais sans te connaître.
Je t'ai cherchée comme un espoir,
Pourtant j'ignorais qu'un sourire
Aurait changé tant d'avenir,
Car, tout au fond de ma mémoire,
Ton amour a rempli ma vie
Comme les flots d'un matin clair
Qui a versé sur nos hivers
Plus d'argent qu'en retient la pluie :
Si chacun cherche à deviner
Le sentier qui le fera vivre,
Et pourquoi il voulait le suivre
Moi ma raison c'est de t'aimer.
Le jour où tu m'as dit : "je t'aime"
Le ciel est entré dans mon cœur ;
Il n'est pas de plus grand bonheur
Dont je puisse rêver de même...
Comme un présent qui m'émerveille,
De rester aujourd'hui si clair ;
Le cadeau que peut aussi faire
Le soleil à nos nuits de veille,
Rien ne peut plus, depuis hier,
Nous sembler si fou, après tout,
Que cette sagesse, entre nous,
Qui nous rend plus forts et plus fiers.
Le Bonheur est passé ici,
Si beau, si durable et si vrai,
Que les mots "toujours" et "jamais"
Me pèsent moins lourd aujourd'hui...
Et c'est au cœur de sa lumière
Que je te porte, sans faillir,
Tout l'amour qui a su m'offrir
Ce qu'avec toi, j'ai découvert.
Quand, parfois, la vie nous sépare,
Qui m'emporte vers mon destin,
Pour attendre jusqu'à demain,
Si je retrouve ton regard,
Dans les moments de solitude,
Même le silence a ta voix
Et lorsque je suis loin de toi
Tu es ma seule certitude !
C'est pourquoi, si je me souviens
Qu'on peut suivre d'autres chemins,
J'imagine aussi qu'un matin,
Le mien sera pareil au tien...
A chaque adieu, chaque au-revoir,
Il meurt un fragment de nous même ;
Et combien faut-il que l'on s'aime
Pour que renaisse autant d'espoir !
J'ai remonté le cours du temps
Jusqu'à la source de nos jours :
Quand nos chagrins semblaient trop sourds
Notre Amour était bien plus grand...
Tout cet espace, dans nos vies,
Est riche de tant de visages ;
Si l'espérance est un voyage
Le mien te ressemble aujourd'hui...
Au creux de tous mes souvenirs,
Bien sûr, j'ai gardé ton sourire,
Mais s'aimer c'est aussi grandir
En regardant vers l'avenir...
Et même au-delà de nos corps,
S'il fait froid, au cœur de la nuit,
Dans la tempête, ou sous la pluie,
Chaque instant nous relie encore :
Dès que tu n'es plus dans mes bras,
Je suis comme absent de moi-même
Et je ne sais plus, tant je t'aime,
Si j'existais, hier, sans toi !
Moi j'ai le cœur ensoleillé,
Aussi léger que tes soupirs,
Quand mes pas me font revenir
A tes côtés, pour t'embrasser.
Lorsque j'imagine, parfois,
Qu'on peut choisir d'autres chemins,
Je sais aussi qu'il t'appartient
L'horizon qui grandit déjà :
Pour peu qu'on pense l'un à l'autre,
Le temps ne compte plus vraiment
Et s'il nous entraîne, pourtant,
Son rivage sera le nôtre.
Ton amour, par lequel j'existe,
A changé le cours de ma vie
Et, d'aujourd'hui à l'infini,
Près de lui, tout paraît moins triste.
Ton amour a tracé ma route
Et m'a conduit vers la lumière ;
Les épreuves sont éphémères
De l'autre côté de nos doutes.
Bien sûr, demain m'emportera
Vers d'autres gens, vers d'autres villes ;
Bien sûr, partir n'est pas facile !
Mais tu resteras près de moi.
Et si parfois je me souviens
Qu'il y avait d'autres chemins,
Je sais bien quand je prends ta main,
Que celui-là était le mien.
Comme autrefois...
Comme autrefois, et comme ailleurs, je pense à toi,
Je prends la voiture, et puis, là-bas, l'autoroute :
Tu es déjà presque avec moi, ici, sans doute...
Je compte les instants pour arriver à toi...
Ton amour, un beau jour, est entré dans mon cœur
Y brûler mon chagrin, y sécher quelques larmes ;
Et ton sourire, aussi, se mêle, sous le charme,
A ce présent si clair et ta tendre douceur...
Pendant des mois très longs et pendant des années,
Je voulais que tu sois, simplement, près de moi,
Lorsque j'avais trop mal à l'âme quelquefois,
A cause de blessures... et de maux mal pansés.
En posant sur nos nuits un songe émerveillé
Je me suis réveillé de mes chagrins d'hier.
Quand je pense à ces jours, j'ai le cœur qui se serre
De Bonheur ou d'espoir, au bout de tant d'années.
Je ne saurai jamais de saison plus radieuse,
Et si mes yeux, demain, se noient, pleins d'émotion
Ce sera pour te dire un peu mieux ma passion
Et beaucoup plus encore... cette foi merveilleuse :
J'ai la force de vivre au-delà de la terre
Et l'univers entier maintenant peut passer ;
J'ai la force de vivre pour l'éternité
Et pour vivre avec toi des présents de lumière.
Je viens de voir enfin ton amour m'arriver
Et le bien-être aussi sur tout ce tas d'ennui !
Moi qui ne connaissais ni ma voie ni ta vie,
Tant de fois j'ai cherché ta voix pour te trouver...
Et tout ce temps perdu à ne pas te connaître
Sans connaître ta joie, avec tant de tendresse,
Tant de Force et d'Amour mais, au bout des tristesses,
Je vais pouvoir un jour le vivre mieux peut-être !
Sans ne vouloir, jamais, plus que te rendre heureuse,
J'ai déjà fait mon lit pour un rêve à venir
Et pour aller plus loin, jusqu'à notre avenir,
Je ne tiens plus à rien qu'à ton âme amoureuse.
Je mets mon cœur en toi, je n'ai plus d'autre peur
Que de causer parfois des heurts à notre union.
En prenant tout de toi, pour lui donner raison,
Je ne sais rien de mieux que ce chemin à deux.
Pour être plus serein, être libre ou revivre
Et surtout être vrai, plus fort à tes côtés,
Je te dois d'être moi, mais je te dois assez
De lumière et d'espoir pour le Bonheur à suivre.
Si l'Amour nous rassure, ou bien s'il nous rassemble
Je pense et je sais bien que c'est bien lui qui gagne
Jusqu'au fond de nos morts, la vie qui accompagne
Nos parcours, nos douleurs ou la joie d'être ensemble.
Bien des fois j'aurais cru l'avoir conquis sans toi,
Lui qui jamais, mon Dieu, ne se laisse approcher
Que par l'humilité qu'on sait lui apporter,
Pour le rendre plus pur et plus grand... chaque fois.
Et je veux bien penser qu'il peut être plus tendre,
Que c'est bien de lui tendre un cœur bien plus ouvert
Et qu'il peut refermer nos blessures d'hier
Avant que jamais plus le temps s'en fasse attendre.
Après tout le Bonheur tient à tellement de choses
Et pourtant tellement moins qu'il faille imaginer
Quand il vient se mêler à nos vœux spontanés,
Avec si peu d'efforts, du moment qu'on les ose !
Alors je veux oser t'aimer toujours plus fort
D'un élan infini, et puis plus fort encore ;
Je veux sentir posés nos souffles sur nos corps,
Le mien contre le tien, gagner contre leur mort...
... Le ciel de notre Amour, et le vrai paradis :
M'en remettre au Présent qui nous donne sa vie
Et fait vibrer ton nom jusqu'au fond de la nuit
Pour que jamais derrière on n'écrive : "Fini" !
Je veux vivre toujours devant lui, près de toi,
Goûter ces temps meilleurs, et le Bonheur d'Aimer
Et puis t'aimer encore au bout de nos années,
Quand le temps se fera plus pesant sous leur toit.
Comme en écho, ta voix saura bien me bercer :
Tu seras près de moi, je nous sentirai libres
Et je voudrai parfois, d'un baiser qui enivre,
Faire un ruisseau d'amour, m'y baigner tout entier.
Je veux vivre par toi ces moments merveilleux,
Aussi clairs que tes yeux, et que l'immensité,
Quand ton regard s'attarde, et vient me caresser
De ton sourire doux, qui me rend si heureux.
Et demain pourra bien s'effacer l'univers,
J'ai la Force de vivre pour l'éternité
J'ai la Force d'Aimer qui nous fait exister
Pour vivre, mon amour, en siècles de lumière.
Je t'écrirai parfois mon désir en ces lettres
Qui te diront je t'aime et t'aimerai toujours
Jusqu'au fond de mes nuits, jusqu'au bout de nos jours.
J'ai un cœur amoureux, et la Force de l'être...
... La Force de l'Amour...
Car je crois que par lui nous gagnerons la vie
Et que notre chemin lui ressemble, infini...
Si nous savons aimer, le reste vient de lui
Avec tant de tendresse, et de Bonheur aussi...
Et tout devient si clair, éclairé par l'Amour
Que l'univers entier se lit dans nos regards...
De tout ce que contient mon cœur et ma mémoire,
Je n'ai rien de meilleur à t'offrir aujourd'hui,
Je n'ai rien de plus fort à t'offrir, pour la vie,
Avec toute ma tendresse
Et mon Bonheur aussi...
Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/