Publié le 9 Septembre 2013

JE TE RAMÈNE A LA VIE

Je te ramène à la VIE…

 

Je suis descendu dans la fosse’ profonde

Et je te ramène… enfin, jusqu’au jour…

J’avais à me dire’, de seconde en seconde,

Qu’il fallait tenir… si tout pesait lourd…

Et j’aurai tenu… à toi, si fragile,

En puisant mon souffle, aux ressources’ cachées…

Mais dans les moments les plus difficiles,

Je te contemplais… pour ne rien lâcher…

 

Ta simplicité me donnait la force

Et la liberté de tout espérer…

Et j’aurai osé fendre mon écorce…

Espérant pouvoir mieux m’en libérer !

Toi, tu t’égarais, au cœur de ta ville…

Un pas vers la gare… et vers ton destin ;

Tu vivais ici, mais comme en exil…

Ma campagne… alors, te semblait si loin…

 

Loin… semblait ta vie et loin… tes pensées…

L’hiver enneigé t’aura fait trop peur :

Pour y revenir, en fin de journée…

Tu gardais toujours… un regard, ailleurs…

Et je te revois, parfois, sans le dire…

Dans ces murs, autour de mon quotidien ;

J’entends quelques pas... ça peut me suffire…

A m’imaginer que ce sont les tiens…

 

C’est fou, ce passé, là, derrière une’ porte…

Où tu ne vis plus… qui me trompe un peu…

Quand je m’en approche… à peine : il m’escorte,

Un instant de plus, vers nos jours heureux…

Mon fils a grandi… lui qui, dans ton ombre,

S’était accroché, comme à son salut…

Si fort, à son père… et ses coups, sans nombre…

N’ont jamais voulu… que rien ne soit plus !

Pourtant, rien de toi ne m’a laissé croire…

A ce triste sort, que tu m’as jeté…

En jetant par terre, avec notre histoire,

Autant de présents, et d’affinités…

Tu n’auras pas cru compter davantage

A mes yeux, vraiment, qui ne voyaient pas…

L’horizon sans toi… ni le paysage…

Privé d’un sourire, allumé par toi…

 

Que fait le grand jour…

Pour nous éblouir…

Et le grand’amour

Assez, pour le fuir ?

Qu’a fait notre amour,

Pour, ainsi, finir ?

Ainsi, pour finir,

Qu’a fait notre amour ?

 

Tu aurais pu croire à tant de lumière…

Qu’aucun désespoir n’aurait pu m’ôter…

Tant que tu aurais, pour la vie entière…

Accepté de voir… ma sincérité…

Qui donc t’a parlé, jusqu’à te convaincre

Ou quel intérêt as-tu écouté

Qui prenne le pas, sur nous… pour nous vaincre,

En brisant nos liens… pour nous séparer ?

 

J’étais descendu dans ta fosse’, profonde,

Où je te parlais… avec des mots lourds…

A toi, je tenais… plus qu’à tout au monde…

Et j’ai cru « tenir », à jamais, l’amour !

Dans mon cœur, pour toi, il touchait ma vie :

Il ne deviendra qu’un beau souvenir,

Fort des avatars et des avanies

Qui l’ont malmené… jusqu’à le meurtrir !

 

Ta complicité m'a donné la force

Et la liberté de tout espérer…

Et j’aurai osé fendre ton écorce…

Espérant pouvoir mieux t’en libérer…

Mais si tu te perds, au cœur de ta ville…

Ou si tu t’égares’… un peu, en chemin…

Souviens-toi d’ici, d’avant ton exil…

Ma campagne… alors, te fera du bien !

 

Je suis revenu dans la fosse’ profonde

Où je te redonne… enfin, ton amour…

Unique, à vrai dire, à travers ce monde…

Qui m’a fait souffrir… et m’a pesé lourd !

Je tenais à toi… farouche ou fragile,

Épuisant mon souffle, en ressources’ cachées…

Et, dans les moments les plus difficiles,

Je te rassurais… pour ne rien gâcher…

 

Il ne reste plus qu’un beau souvenir…

Oui ! derrière une’ porte… où tu es passée…

Où je ne vois rien… de notre avenir…

Rien que l’illusion… de t’avoir aimée…

Mais… cette impression que rien, pour finir,

Ne se grave en nous, qui n’ait pas de prix…

 

Qu'ont fait les beaux jours…

Pour nous réunir…

Et nos grands amours

Assez, pour tenir ?

Que fait tant d’amour

Pour ne pas mourir…

Pour ne pas mourir…

Qu’a fait notre amour ?

 

Il m’en reste, ici, un vrai souvenir…

Comme un vieux trésor, ou une éclaircie…

Un astre qui luit sans nous éblouir…

Loin des avatars… et des avanies…

 

 

Il m’en reste, ici, un beau souvenir…

 

Et je le ramène… enfin, à la vie…                    

 

                      « Et je le ramène… enfin… à ta vie… »

 

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Publié le 27 Août 2013

DITES-LUI...

Dites-lui…

 

Dites-lui que souffrir fait partie de la vie…

Que si je suis parti… je n’ai rien avili…

Qu’en ruinant un bonheur,

On appauvrit les cœurs…

 

Dites-lui, simplement, le chemin parcouru…

Si ce n’est pas ici, que la vie continue…

Qu’un jour, on partira… tout comme on est venu ;

Quand le temps sera lourd… et l’espace inconnu…

 

Hier, nous nous prenions la main au quotidien…

Cernés de jalousies, car nous étions heureux :

Nos amis n’étaient pas tous amis… de « nous deux »…

Ceux qui vivaient près d’elle… étaient-ils bien… les « miens » ?

 

Je la revois encore… après le grand portail…

D’un hameau familier… au fond de sa mémoire…

Rejoindre sa « famille », entrée dans son histoire…

Par les liens de l’esprit, ou celui d’un « travail »…

 

J’ai traversé les ans et ce silence ardent…

En m’efforçant de croire à notre conversion…

On aurait pu choisir de soigner des lésions

Dans notre désunion, et revivre autrement !

 

Elle aura préféré… là, ne même pas vouloir

Vivre la guérison de nos anciennes’ blessures,

Où notre image’ de couple a subi tant d’injures…

Puis frotter son ego comme aux murs d’un couloir…

 

Son père est dans sa chair… et sa mère, en jachère

Au milieu de sa vie… ne l’a pas vue s’enfuir…

Quand sa jeunesse, alors, n’a voulu refleurir

Que par procuration… auprès d’une autre mère…

 

Si je suis arrivé, bien des années après…

Son parcours en rupture était plein de ratures,

Qu’elle aura pu signer, sans que ça la rassure….

Mais passera la vie… resteront ses regrets…

 

J’ai posé mon regard, juste au fond de ses yeux…

Et puis j’ai rêvé d’elle… avant que son adresse

Épouse aussi la mienne un peu comme, en promesse,

Un futur, amoureux, d’une Autre vie… à deux…

 

Et je ne savais rien de la fin du chemin…

Qu’un jour viendrait la nuit : qu’en enfer, rien ne luit,

A part le Paradis… qui est si loin de lui !

Moi, je ne savais pas et je ne savais rien…

 

Rien ne m’a consolé de n’avoir pas compris

Qu’on pouvait dire’… : « Je t’aime ! »… et tout abandonner,

Sans jamais l’expliquer, après s’être juré

Tant de fidélité… pour traverser la pluie !

 

Oui, je suis  cet homme’-là… dont elle a dit aimer

La paix et la justice’… « Force et délicatesse »…

Et cet « Homme de tendresse »… dont elle’ parlait sans cesse…

Trop heureuse’ de pouvoir… le savoir exister…

 

Puis la nuit est tombée… et les jours ont passé…

Et j’aurai traversé… trop de semaines’ trop vides…

Avec un cœur avide… et des remords acides…

Où j’ai su que souffrir… peut nous priver d’aimer…

 

Et j’ai cru que la vie ne l’aurait pas permis…

Mais j’ai vu que la mort… d’un amour qui s’efface…

Emporte le bonheur bien trop loin, quoi qu’on fasse…

De ce qu’on s’est promis, en dépit des jours gris :

 

Hier, nous nous prenions la main au quotidien…

Cernés de jalousies et, pourtant, si heureux !

Nos amis n’étaient pas tous amis… de « nous deux »…

Ceux qui restaient près d’elle… étaient-ils bien… les « miens » ?

 

Dites-lui, simplement, le chemin parcouru…

Si ce n’est pas ici, que la vie continue…

Qu’un jour, on partira… comme on était venu ;

Que le temps sera court… et l’espace imprévu…

 

Dites-lui que mourir fait partie de la vie…

Qu’on partira d’ici… mais que rien ne finit…

Qu’en ruinant ses rancœurs,

On enrichit son cœur :

 

Qu’on partira ainsi… puis que rien n’est fini…

 

Que la vie recommence,

Au revers de l’absence…

Et la Folle Espérance…

Pour un Amour immense !

 

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Publié le 22 Août 2013

LES MURS...

Les murs de séparation…

 

S’il est vrai que les murs… de nos séparations

Jamais, ne monteront… tout là-haut, jusqu’au ciel…

Je voudrais qu’un néant ne puisse être éternel…

Et qu’une absence’ ne soit… jamais disparition !

 

Ceux que l’on aimait tant, qui ne sont plus présents,

Mais qu’on aimait assez pour, toujours, les aimer…

Ce sont toujours ceux-là, qu’on voudrait bien rappe’ler…

Quand ils nous manquent’ vraiment, dans l’espace et le temps… 

 

Et ce sont toujours eux, qu’on voudrait ramener…

Du cœur de leur histoire, au cœur des mois qui passent,

Où rien ne prend leur place et rien ne les remplace…

A part le souvenir qu’ils nous y ont laissé !

 

Je cherche leur présence… et je voudrais enfin

Ne jamais m’éloigner vers l’avenir, sans eux…

Pouvoir les retrouver et revoir dans leurs yeux…

M’éclairer leur sourire’, comme un soleil sans fin…

 

C’est dans le quotidien que, souvent, on s’égare…

Lui, qui nous vole’, si bien, nos sentiments d'hier…

Et qui peut nous induire… à tort ou à travers…

A tant de renonce’ments cruels ou dérisoires…

 

Lorsqu’on trahit son âme

Ou ses amis, un jour…

En éteignant la flamme…

Allumée… pour toujours !

 

C’est dans ce reniement, que souvent, on se perd…

Qui nous prive, à demeure’, de compagnons sincères…

Et qui peut nous conduire… à lâcher nos repères…

Pour des rêves’ éphémères’… ou pour quelques chimères :

 

Avec de faux procès, on pourrait bafouer…

Les serments les plus vrais… qu’on cultive et qu’on sème !

Pour quelques faux problèmes’… on oublie ceux qu’on aime !

Et, parfois, qui… nous aime ! ou qui veut nous aimer !

 

Mais… vers quelle’ destinée, a-t-on choisi d’aller ?

Doit-on fuir un visage’, qu’on avait rencontré ?

Pour en manquer plus loin, et puis le regretter ?!!!

Que fait-on d’un trésor, après l’avoir trouvé ?

 

Ce qu’on a de plus cher est sans prix et puis, même…

Ce trésor, est le nôtre ! Il est tien ! Il est mien !

Si j’ai tendu le bras pour atteindre ta main…

En offrant tout mon cœur, je me livrais moi-même !

 

Il n’y’a pas plus d’amour que de donner, en chaîne,

Sa vie pour ceux qu’on aime… et ceux qu’on aimera…

Je t’ai donné la mienne… et le reste suivra !

Et si, parfois, on peut s’égarer dans la peine…

 

Lorsqu’on délaisse une âme,

Sans espoir de retour…

En oubliant sa flamme…

Et nos promesses… dun jour…

 

Si nos murs… ici-bas, font nos séparations,

Il faudrait rechercher bien plus haut… dans le ciel…

Le secret des liaisons que la vie renouvelle…

Comme une’ résurrection, malgré nos divisions !

 

Et je crois qu’un adieu

N’est jamais « pour toujours… » !

Car je pense’ qu’un adieu

Meurt… à la fin des jours :

 

« C’est dans le quotidien, que souvent, on s’égare…

Lui, qui nous vole’ si bien des sentiments très chers…

Et qui peut nous conduire… à tort ou à travers…

Vers tant de reniements cruels et dérisoires ! »

 

 

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Publié le 21 Juin 2013

JE SAIS...

Je sais…

 

Aurais-je’ pu vivre assez loin d’elle

Un seul instant sans la chercher ?

Tout ce temps que j’ai traversé

Avant que son regard m’appelle,

 

C’était le temps de mon chagrin

Mais il était fait d’espérance

Et jusqu’au bout de son absence,

Il traçait déjà mon destin !

 

J’ai parcouru le monde entier

Avec mon cœur à lui donner,

Ouvert à tous les vents glacés,

Pour un matin la rencontrer ;

 

Je passais le clair de mes nuits

A l’ombre de ma nostalgie !

J’avais envie d’une autre vie !

Pourtant, j’en suis sûr aujourd’hui,

 

Aussi loin que le jour se lève

En regardant vers l’horizon,

La gorge écrasée d’émotion,

De notre passé qui s’achève…

 

Je sais qu’il est né quelque part

Un sentiment d’Amour intense,

Comme un sourire à notre enfance

Si merveilleux dans nos regards !

 

Moi je voulais rien qu’avec elle

Un univers plein de tendresse

Pour y consumer nos tristesses

Et que la vie nous soit plus belle

 

Mais l’espoir c’est suivre aujourd’hui

Les sentiers de la providence

Et c’est croire encore à la chance

Quand demain nous paraît trop gris !

 

Si le parcours est difficile

En nous obligeant à vieillir

Au moindre pas vers l’avenir

Et si le Bonheur est fragile,

 

Il nous faudrait éperdument

Rester « l’un dans l’autre » et fidèle

A nos souvenirs parallèles

Pour mieux apprivoiser le temps !

 

En se tournant vers l’horizon,

Ce qui demeure encore à voir

Peut s’enrichir de nos regards

Et de nos cœurs à l’unisson !

 

Je sais que nous pèse’ quelque part

Comme un soupçon d’évanescence,

Comme un regret de notre enfance

Dissimulé dans nos mémoires

 

Mais la douceur de nos désirs

A brisé nos peurs et nos doutes ;

En prenant sa main sur la route

J’ai compris pourquoi je respire :

 

Désormais mon cœur en dentelles

Infiniment baigné d’amour

Avec le sillage’ de mes jours

Me conduira sans cesse à elle :

 

Je n’aurais pas vécu loin d’elle

Un seul instant sans la chercher !

Tout ce temps que j’ai traversé

Avant que nos regards se mêlent,

 

Ce n’était rien de très précis,

Que la folie d’un feu de paille ;

C’était le temps des fiançailles,

De la jeunesse’… de l’utopie :

 

L’horizon que nos cœurs éclairent

N’est pas toujours celui qu’on voit

Où chacun croit toucher du doigt

Le secret d’une aube éphémère !

 

Pourtant si la moindre étincelle

Pouvait transformer en brasier

L’Amour que nous avons scellé

D’un présent qui se renouvelle,

 

Je sais qu’il réduirait bientôt

Toutes’ les pénombres de nos peines

Car dans le cours qui nous entraîne

Aucun jour ne sera plus beau,

 

De l’hiver au cœur de l’été,

Sous le soleil comme’ sous la pluie,

 

Que tous ceux-là dans notre vie

Où nous nous serons tant aimés…

 

Que tous ceux-là dans notre vie…

Où nous nous serons tant aimés !

 

 

Un-sourire-qui-fait-plaisir-a-voir_portrait_w674-copie-1.jpg   

 

     

Ton sourire s’accroche à mon cœur…

 

 

Ton sourire s’accroche à mon cœur

A mes pensées

Comme une étoile au bleu des nuits

Comme un frisson d’azur

Au premier jour qui naît…

L’avenir a ton visage

Et ta voix remplit ma vie

Sur un chemin dont les pierres

Ne sauront plus faire mal…

Vois-tu, là-bas

J’ai posé le bonheur pour toi,

Bien à l’abri du vent,

Sur un grand lit de roses…

Sur un grand lit de roses

Où nous viendrons glisser nos rêves

Quand nous aurons longtemps marché

Dans les nuages…

Et sous le cristal des ans

Tu me diras, demain,

Les mots que tu préfères :

J’en ferai un serment d’amour

Et de lumière

Pour qu’ils brillent à jamais

A jamais dans ta vie, mon ange !

Alors nous franchirons le ciel…

Puisque tes yeux m’ont dit,

Je crois,

Que j’ai raison de t’aimer !

 

 

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Publié le 11 Mai 2013

EXCÈS DE VIEILLESSE

Excès de vieillesse…

 

J’ai vu cent ans sur mon compteur

Et comme un excès de pudeur…

Comme une erreur…

Un excès de vieillesse’ qui m’stresse !

 

Je n’ prends jamais plus l’autoroute,

Alors pardon ! J’ai comme un doute !

En avant toute !

Mais à quel rythme… à quelle’ vitesse ?

 

C’est à pas lent et si j’avance,

C’est en souffrance… en dépendance

Et là, par chance,

J’oublie parfois ce qui m’oppresse !

 

Encore un pas et me voilà

Sur mon fauteuil qui roule… hop la !

Là ! Poussez-moi !

Eh ! tout douce’ment ! sinon, j’m’affaisse !

 

« Tant que le moral va, tout va ! »,

On m’a dit ça… Non, mais ça va ?

Et je n’sais pas pourquoi… j’y crois !

 

J’ai oublié ??? Mais voilà : quoi ?

Bah ! je n’sais pas ! J’ai comme un poids

Quelque part, là…

Il faut m’comprendre et que ça cesse !

 

C’n’est pas sorcier : je dois penser

A m’reposer… C’est calculé !

Même imposé !

Le docteur, c’est son patacaisse !

 

Il m’avait dit : « C’est comme au Mans :

Lever l’pied, c’est très certaine’ment

Durer longtemps ! »…

Vrai ! Depuis l’temps que j’m’y exerce !

 

Eh ! J’n’ai plus l’âge’ des championnats

Que j’n’aurais jamais eu, je crois !

On n’se r’fait pas !

Moi, les hardiesses’, tiens ! ça m’agresse !

 

Et pour garder l’moral, tout ça

J’aurais posé du sparadrap

Même’ sur une’ jambe’ de bois… c’est ça !

 

J’ai eu cent ans tout en pudeurs

Et comme un excès au compteur,

Comme’ par erreur…

Un excès de vieillesse’ qui blesse !

 

Non mais pardon si j’me permets

De passer l’âge’ qu’on me promet

Sans l’faire exprès !

J’n’ai pas su faire’ trop d’politesses

 

Puisque, ma foi, j’suis toujours là !

‘Faut vivre « avec »… et pourquoi pas ?

Mais ça m’aide’ra

Si ce « bât » m’blesse avec tendresse :

 

Si vous êtes’ là, jamais trop loin,

En cas d’peine ou en cas d’besoin,

Je serai bien !

Et si j’ai malj’ai cette’ richesse !

 

Car si mon moral va, tout m’va !

Je n’le dis pas ! pourtant, j’y crois !

On me supporte… alors, ça va !

 

C’est à pas lent mais si j’avance,

C’est en patience ou en confiance

Et quand j’y pense,

Ici-bas, ‘y’a plus rien qui m’presse ! 

 

Je voudrais seul’ment rendre heureux

Tous ceux que j’aime, autant qu’on peut !

J’aime’rais faire’ mieux

Que d’être vieux avec tristesse :

 

J’voudrais bien rayonner de joie

Sans tracas et sans embarras

Pour ceux qui ont pris soin de moi ;

Être un soleil plein de caresses

 

Comme’ j’ai pu l’être ou j’aurais dû

Il y’a longtemps si j’avais su !

Mais je n’peux plus

Que vous parler de ma jeunesse…

 

Je vous dirais… si ça vous va…

Que j’ai la foi plus qu’autrefois…

Je vous dirais comment… pourquoi


J’ai eu cent ans à mon compteur

Et j’ai gardé ma bonne humeur.

Est-ce une erreur ?

La pharmacie fait des prouesses !

 

Car j’ai voulu rester moi-même ;

C’est sûr’ment mieux pour ceux qui m’aiment !

Pour les « problèmes »,

Si j’y’ai fait changer quelques « pièces »,

 

Je souffre parfois dans mon corps

Que mon esprit habite encore,

Sauf quand il dort

Ou bien dans ses moments d’faiblesse !

 

Puisque je n’prends plus d’autoroutes,

Je suis plus lent comme on s’en doute…

Est-ce’ que j’m’encroûte ?  

Oh ! je n’crains pas l’excès d’vitesse

 

Mais je crains un excès d’vieillesse…

 

Qu’on me supporte et ça ira !

Je reste’rai jeune au fond de moi,

Juste là où on n’vieillit pas…

Où si le moral va… tout va !

On m’a dit ça… Eh bien ! Ça va !

Et je n’sais pas pourquoi… j’y crois !

 

Puisqu’un jour, comme’ chacun s’en doute,

Je mretrouve’rai loin de ma route !

Un jour, sans doute,

Bien au-delà de mes tristesses,

Comme au-delà de toute adresse,

 

Oui ! je vole’rai !

Moi… je vole’rai !

Ooooh ! tout près d’vous ! Ça, j’le voudrais !

Mais j’irais plus loin que mes doutes…

Loin de ma route…

Bien au-delà de ma vieillesse…

Au-delà de toutes’ les promesses

Où plus rien n’a ni prix ni cesse, 

A part un excès de Tendresse…

 

A part… un excès de Tendresse !

 

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Publié le 23 Avril 2013

LE BONHEUR...

Le Bonheur…

 

Martelées de fureurs… ou drapées de pudeurs…

Les berges de nos jours sont des témoins tranquilles…

Qui recadrent nos vies, lorsqu’un malheur nous vrille…

Et nous passons par elles’… entre sourire… et pleurs…

 

A-t-on jamais fini d’avancer quelque part…

Ou bien d’y renoncer, jusqu’où nos cœurs se figent…

Va-t-on croire, un instant, que d’être heureux exige…

Un défi permanent à ce renoncement ?

 

Qui recherche un désert et veut le cultiver,

En plantant ses racines’… où le sol est hostile

Et mêlé de regrets qui le rendraient stérile,

Puisque rien n’y renaît, sans en être épargné ?…

 

Aux sources du plaisir, on cherche du bonheur…

Du bien-être, parfois, autour de la Beauté…

Le regard ébloui, le cœur émerveillé,

On veut de la chaleur… en gardant sa fraîcheur…

 

Elle est là notre enfance : où tout a commencé…

Elle avait épousé le début de l’histoire…

Et nous l’aurons poussée aussi loin que l’espoir…

De ne jamais,  peut-être, avoir à déclarer :

 

« Le bonheur n’est donné qu’à celui qui s’y prête… »

 

On est juste sur terre… on va juste passer

Du premier de ses jours au dernier crépuscule,

Où la pendule avance et le passé recule…

A flanc de souvenirs, comme au fil des pensées…

 

Être heureux, c’est un air… que l’on peut respirer

C’est garder sa confiance… au présent qu’on veut vivre ;

Un instant de lumière… et l’avenir à suivre…

Ailleurs : un horizon… qu’on n’a pas redouté…

 

Mais c’est vouloir aimer, ce qu’il nous est donné

De vivre chaque jour, quitte à ce qu’on dépasse

Les regrets qui menacent’… notre amour, en surface,

Lui, qu’on approfondit, pour tant d’éternités…

 

Être heureux, quelquefois, c’est vouloir oublier…

D’être trop malheureux… contre toute espérance ;

Espérer s’éloigner des chemins de souffrance,

Et sourire à la pluie… pour mieux s’en consoler…

 

On n’est pas seul au monde, où l’on doit partager

Le feu qui nous réchauffe et l’eau qui nous abreuve

Et l’on garde en commun tant de joies et d’épreuves,

Qui font le quotidien où, pour l’humanité…

 

Le bonheur n’est donné qu’à celui qui s’y prête…

 

Comment porter secours, par des moyens d’amour…

A des êtres, meurtris, et leur vie, en détresse…

Et comment les toucher par des voies de tendresse…

Quand ils sont prisonniers… d’un destin bien trop lourd ?

 

Il faut parfois détruire un monceau de douleurs

Avant que de pouvoir atteindre la lumière…

A l’intérieur des cœurs ; éteindre la misère…

Qui envahit les gens et nourrit des rancœurs…

 

Risquer de naître, un jour, c’est risquer de  souffrir…

C’est braver l’existence et c’est tenter sa chance

Car c’est oser la vie, avec sa résilience…

Et, plutôt que de fuir… ou se laisser mourir,

 

Au prix de ce combat, que l’on ne choisit pas,

C’est toujours un parcours où, malgré ce qu’on pense,

Le seul fait d’exister tient lieu de récompense…

Et ce qu’on en reçoit vaut plus que ce qu’on croit…

 

Comme un trésor caché, qu’on ne sait plus trouver…

Le bonheur n’est cruel que lorsqu’il nous délaisse !

A demeurer rebelle, au cœur de nos tristesses,

On n’a pas plus d’amour, que d’en être privé :

 

Le bonheur n’est donné qu’à celui qui s’y prête…

 

C’est pourquoi, être heureux nous demande d’aimer…

Quitte à se libérer de ce qui nous entrave…

Ainsi que l’ont bien fait ceux qui déjà le savent…

Et nous montrent’ un bonheur que rien n’a pu fausser…

 

Être heureux… c’est savoir vivre aussi des chagrins…

Sans vraiment leur offrir l’étendue d’un empire…

Et c’est imaginer que tout ça serait pire…

En croyant que c’est là que finit le chemin…

 

Quand tout semble perdu… regarder l’horizon…

Bien conscient que jamais on ne verra derrière…

A moins de s’avancer vers assez de lumière,

Est-ce’ bien la solution… ou la consolation ?

 

J’ai bien le sentiment, que les voies du bonheur…

Pourraient commencer là, où nos regards s’arrêtent…

Et qu’il nous est donné, rien que parce’ qu’on s’y prête…

En dépit de nos peurs et malgré nos malheurs…

 

Il pourrait bien pleuvoir… sur nos plus beaux espoirs…

Quitte à s’en émouvoir… il faut encore y croire !

 

 

Le bonheur n’est donné qu’à celui qui s’y prête !

 

https://www.youtube.com/watch?v=iSXVElUkIrs

 

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Publié le 27 Janvier 2013

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L’enfant que nous n’aurons pas…

 

Tu étais bien jeune et, déjà,

Tu portais, depuis ton enfance,

Un projet nourri d’espérance :

Être une’ maman… au fond de toi…

 

Tu auras traversé le temps

Et les mille épreuves’ de ta vie…

Avec, toujours, la même envie

De prendre soin de tes enfants…

 

Tu t’es posée, le cœur vaillant,

Comme une’ forteresse’ de tendresse…

Et, contre tout ce qui nous blesse,

Tu les as protégés longtemps…

 

Je t’ai connue, un peu plus tard…

Et je devinais leur présence…

A la teneur de tes absences…

Où se décrochait ton regard…

 

Moi, mon fiston était petit…

Attaché, tout comme à une’ branche,

A son papa, juste à sa manche :

Il ne quittait jamais son nid…

 

Puisqu’aucun autre n’est venu

Mêler son âme à nos tendresses…

A-t-il fallu qu’on le connaisse,

Lui, qu’on aurait presque attendu ?

 

Nous avions tous deux un passé…

Notre histoire’ n’est jamais étanche…

Où, de pierres’ noires’ jusqu’en pierres’ blanche…

Nous n’avions plus qu’à avancer…

 

D’autres que nous ont pu rêver…

D’un p’tit lit au milieu d’une’ chambre,

Pour ajouter un nouveau membre

A leur foyer, ou le fonder…

 

Il était trop mal ou trop tard,

Entre un hasard et quelque part…

 

Mais l’enfant que nous n’avons pas…

Il est au cœur de nos sourires…

Il a tant de choses’ à nous dire…

En toi, en moi, j’entends sa voix !

 

Comme un lien, sans rien ajouter…

Qui nous rapproche et nous relie

Comme un espace’ dans nos deux vies…

Même’s’il ne vivra qu’en pensées !

 

Tu es maman, et ça se voit…

Tu as pu combler d’existences

Ton vœu de mère… ou de naissances,

Avant nos jours… et avant moi…

 

Moi, je ne savais pas, alors…

Que ces jours-là seraient les nôtres…

J’avais mission de bon apôtre :

Je prenais soin d’un p’tit trésor…

 

La vie nous aura malmenés….

Avant ces jours… de découverte

Où nos deux voies se sont rouvertes…

Quand nos deux cœurs se sont trouvés…

 

Nous n’avions plus qu’à avancer,

A travers nos larmes nouvelles…

Quelques ombres’ ou des étincelles…

Que l’oubli ne peut effacer…

 

Depuis, notre temps est passé

Car, de pierres’ noires’ jusqu’ en pierres’ blanches,

Notre histoire’ n’était pas étanche…

Et même’ nos peines’ l’ont traversée…

 

Nos cheveux gris… sont apparus…

Et nos enfants font leur croissance…

En s’éloignant de leur enfance…

Quant au nôtre… il ne viendra plus !

 

Est-ce’qu’on l’aurait juste entrevu,

Bien avant qu’on ne se connaisse ?

Sans le savoir et sans promesse…

Est-ce’ qu’on l’a simplement prévu ?

 

Certains auront bien voyagé

Longtemps et loin, sans parvenir

A découvrir un p’tit sourire…

Un p’tit cœur et l’apprivoiser…

 

Mais l’enfant que nous n’avons pas…

Lui, qui répond à notre enfance,

A notre amour… notre confiance…

Et qui tiendrait de toi et moi…

 

Il est juste là, en silence,

Un sourire à notre existence…

Invisible ! Et pourtant, j’y crois…

Indicible… entre moi et toi !

 

Car, dans ton regard, je l’ai vu…

 

Cet enfant qui n’est pas venu…

 

Ce projet… vivant, autrefois…

Ce regret, nourri d’espérance…

Ce présent-là ! malgré l’absence,

D’être parent… encore’ une’ fois…

 

Être parent… bien au-delà…

Pour l’enfant… que nous n’aurons pas !

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

L'ENFANT QUE NOUS N'AURONS PAS...

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Rédigé par JeanPierreB

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Publié le 10 Décembre 2012

POUR CONTINUER LE CHEMIN...

Pour continuer le chemin...

 

Tu étais là, si près de moi,

Et pourtant tu ne disais rien...

J'appelais, tu n'entendais pas :

Ton chagrin ressemblait au mien.

 

J'aurais traversé l'univers

Pour tenir aujourd'hui ta main ;

J'aurais donné ma vie entière, 

Et les trésors de mon jardin...

 

Comment vivre sans toi,

Mon amour, ici bas ?

Comment pourrais-je, un jour,

Vivre sans ton amour ?

 

Loin de nous deux, tu vois,

Il y aurait trop de larmes

Avant qu'une autre flamme

Ne brûle au fond de moi !

 

Quand parfois la vie nous sépare

Et que demain semble incertain,

Pour continuer le chemin

Vers l'horizon de notre histoire,

 

Si mon ciel est ensoleillé,

Il est rempli de ton sourire,

Mais pour atteindre l'avenir,

J'ai celui que tu m'as confié.

 

Et si parfois je me souviens

Qu'on peut rêver d'autres destins,

J'imagine aussi que le mien

Sans le tien ne serait plus rien...

 

Il m'a fallu tant espérer

Un jour éclairer ton visage

Et j'ai pleuré dans les nuages

Il y a longtemps, pour te trouver...

 

On n'oublie rien au fond du cœur

Et, malgré tout ce qu'on regrette,

L'espoir c'est que le temps s'arrête

A chaque instant, sur le Bonheur...

 

Cet amour par lequel j'ai su

Un beau matin sécher tes larmes

Au fil des heures... et dans mon âme

A présent, ne s'éteindra plus !

 

Et ne crains pas que ma tendresse

Epouse au loin d'autres regards

Quand je dois laisser, certains soirs,

Ton séjour pour une autre adresse :

 

Le jour où je t'ai rencontrée

La lumière a franchi mon seuil ;

Ton absence est comme un linceul

Où je dors avec le passé.

 

Quand, parfois, la vie nous sépare

Et qu'on ne se tient plus la main,

Le cœur envahi de chagrin,

Quelque part au fond des miroirs,

 

Tous les reflets de ton silence

Me murmurent ton souvenir :

Se quitter c'est un peu mourir,

Mais c'est vivre d'une espérance.

 

Et si je me souviens parfois

Qu'il existe d'autres chemins,

J'imagine, quand je suis loin,

Que le mien me ramène à toi.

 

J'aurais trahi mon cœur, peut-être,

En ne suivant pas mon destin

Vers ce rivage un peu lointain

Que j'inventais sans te connaître.

 

Je t'ai cherchée comme un espoir,

Pourtant j'ignorais qu'un sourire

Aurait changé tant d'avenir,

Car, tout au fond de ma mémoire,

 

Ton amour a rempli ma vie

Comme les flots d'un matin clair

Qui a versé sur nos hivers

Plus d'argent qu'en retient la pluie :

 

Si chacun cherche à deviner

Le sentier qui le fera vivre,

Et pourquoi il voulait le suivre

Moi ma raison c'est de t'aimer.

 

Le jour où tu m'as dit : "je t'aime"

Le ciel est entré dans mon cœur ;

Il n'est pas de plus grand bonheur

Dont je puisse rêver de même...

 

Comme un présent qui m'émerveille,

De rester aujourd'hui si clair ;

Le cadeau que peut aussi faire

Le soleil à nos nuits de veille,

 

Rien ne peut plus, depuis hier,

Nous sembler si fou, après tout,

Que cette sagesse, entre nous,

Qui nous rend plus forts et plus fiers.

 

Le Bonheur est passé ici,

Si beau, si durable et si vrai,

Que les mots "toujours" et "jamais"

Me pèsent moins lourd aujourd'hui...

 

Et c'est au cœur de sa lumière

Que je te porte, sans faillir,

Tout l'amour qui a su m'offrir

Ce qu'avec toi, j'ai découvert.

 

Quand, parfois, la vie nous sépare,

Qui m'emporte vers mon destin,

Pour attendre jusqu'à demain,

Si je retrouve ton regard,

 

Dans les moments de solitude,

Même le silence a ta voix

Et lorsque je suis loin de toi

Tu es ma seule certitude !

 

C'est pourquoi, si je me souviens

Qu'on peut suivre d'autres chemins,

J'imagine aussi qu'un matin,

Le mien sera pareil au tien...

 

A chaque adieu, chaque au-revoir,

Il meurt un fragment de nous même ;

Et combien faut-il que l'on s'aime

Pour que renaisse autant d'espoir !

 

J'ai remonté le cours du temps

Jusqu'à la source de nos jours :

Quand nos chagrins semblaient trop sourds

Notre Amour était bien plus grand...

 

Tout cet espace, dans nos vies,

Est riche de tant de visages ;

Si l'espérance est un voyage

Le mien te ressemble aujourd'hui...

 

Au creux de tous mes souvenirs,

Bien sûr, j'ai gardé ton sourire,

Mais s'aimer c'est aussi grandir

En regardant vers l'avenir...

 

Et même au-delà de nos corps,

S'il fait froid, au cœur de la nuit,

Dans la tempête, ou sous la pluie,

Chaque instant nous relie encore :

 

Dès que tu n'es plus dans mes bras,

Je suis comme absent de moi-même

Et je ne sais plus, tant je t'aime,

Si j'existais, hier, sans toi !

 

Moi j'ai le cœur ensoleillé,

Aussi léger que tes soupirs,

Quand mes pas me font revenir

A tes côtés, pour t'embrasser.

 

Lorsque j'imagine, parfois,

Qu'on peut choisir d'autres chemins,

Je sais aussi qu'il t'appartient

L'horizon qui grandit déjà :

 

Pour peu qu'on pense l'un à l'autre,

Le temps ne compte plus vraiment

Et s'il nous entraîne, pourtant,

Son rivage sera le nôtre.

 

Ton amour, par lequel j'existe,

A changé le cours de ma vie

Et, d'aujourd'hui à l'infini,

Près de lui, tout paraît moins triste.

 

Ton amour a tracé ma route

Et m'a conduit vers la lumière ;

Les épreuves sont éphémères

De l'autre côté de nos doutes.

 

Bien sûr, demain m'emportera

Vers d'autres gens, vers d'autres villes ;

Bien sûr, partir n'est pas facile !

Mais tu resteras près de moi.

 

Et si parfois je me souviens

Qu'il y avait d'autres chemins, 

Je sais bien quand je prends ta main,

Que celui-là était le mien. 

 

 

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Comme autrefois...

 

Comme autrefois, et comme ailleurs, je pense à toi,

Je prends la voiture, et puis, là-bas, l'autoroute :

Tu es déjà presque avec moi, ici, sans doute...

Je compte les instants pour arriver à toi...

 

Ton amour, un beau jour, est entré dans mon cœur

Y brûler mon chagrin, y sécher quelques larmes ;

Et ton sourire, aussi, se mêle, sous le charme,

A ce présent si clair et ta tendre douceur...

 

Pendant des mois très longs et pendant des années,

Je voulais que tu sois, simplement, près de moi,

Lorsque j'avais trop mal à l'âme quelquefois,

A cause de blessures... et de maux mal pansés.

 

En posant sur nos nuits un songe émerveillé

Je me suis réveillé de mes chagrins d'hier.

Quand je pense à ces jours, j'ai le cœur qui se serre

De Bonheur ou d'espoir, au bout de tant d'années.

 

Je ne saurai jamais de saison plus radieuse,

Et si mes yeux, demain, se noient, pleins d'émotion

Ce sera pour te dire un peu mieux ma passion

Et beaucoup plus encore... cette foi merveilleuse :

 

J'ai la force de vivre au-delà de la terre

Et l'univers entier maintenant peut passer ;

J'ai la force de vivre pour l'éternité 

Et pour vivre avec toi des présents de lumière.

 

Je viens de voir enfin ton amour m'arriver

Et le bien-être aussi sur tout ce tas d'ennui !

Moi qui ne connaissais ni ma voie ni ta vie,

Tant de fois j'ai cherché ta voix pour te trouver...

 

Et tout ce temps perdu à ne pas te connaître

Sans connaître ta joie, avec tant de tendresse,

Tant de Force et d'Amour mais, au bout des tristesses,

Je vais pouvoir un jour le vivre mieux peut-être !

 

Sans ne vouloir, jamais, plus que te rendre heureuse,

J'ai déjà fait mon lit pour un rêve à venir

Et pour aller plus loin, jusqu'à notre avenir,

Je ne tiens plus à rien qu'à ton âme amoureuse.

 

Je mets mon cœur en toi, je n'ai plus d'autre peur

Que de causer parfois des heurts à notre union.

En prenant tout de toi, pour lui donner raison,

Je ne sais rien de mieux que ce chemin à deux.

 

Pour être plus serein, être libre ou revivre

Et surtout être vrai, plus fort à tes côtés,

Je te dois d'être moi, mais je te dois assez

De lumière et d'espoir pour le Bonheur à suivre.

 

Si l'Amour nous rassure, ou bien s'il nous rassemble

Je pense et je sais bien que c'est bien lui qui gagne

Jusqu'au fond de nos morts, la vie qui accompagne

Nos parcours, nos douleurs ou la joie d'être ensemble.

 

Bien des fois j'aurais cru l'avoir conquis sans toi,

Lui qui jamais, mon Dieu, ne se laisse approcher

Que par l'humilité qu'on sait lui apporter,

Pour le rendre plus pur et plus grand... chaque fois.

 

Et je veux bien penser qu'il peut être plus tendre,

Que c'est bien de lui tendre un cœur bien plus ouvert

Et qu'il peut refermer nos blessures d'hier

Avant que jamais plus le temps s'en fasse attendre.

 

Après tout le Bonheur tient à tellement de choses

Et pourtant tellement moins qu'il faille imaginer

Quand il vient se mêler à nos vœux spontanés,

Avec si peu d'efforts, du moment qu'on les ose !

 

Alors je veux oser t'aimer toujours plus fort

D'un élan infini, et puis plus fort encore ;

Je veux sentir posés nos souffles sur nos corps,

Le mien contre le tien, gagner contre leur mort...

 

... Le ciel de notre Amour, et le vrai paradis :

M'en remettre au Présent qui nous donne sa vie

Et fait vibrer ton nom jusqu'au fond de la nuit

Pour que jamais derrière on n'écrive : "Fini" !

 

Je veux vivre toujours devant lui, près de toi,

Goûter ces temps meilleurs, et le Bonheur d'Aimer

Et puis t'aimer encore au bout de nos années,

Quand le temps se fera plus pesant sous leur toit.

 

Comme en écho, ta voix saura bien me bercer :

Tu seras près de moi, je nous sentirai libres

Et je voudrai parfois, d'un baiser qui enivre,

Faire un ruisseau d'amour, m'y baigner tout entier.

 

Je veux vivre par toi ces moments merveilleux,

Aussi clairs que tes yeux, et que l'immensité,

Quand ton regard s'attarde, et vient me caresser

De ton sourire doux, qui me rend si heureux.

 

Et demain pourra bien s'effacer l'univers,

J'ai la Force de vivre pour l'éternité

J'ai la Force d'Aimer qui nous fait exister

Pour vivre, mon amour, en siècles de lumière.

 

Je t'écrirai parfois mon désir en ces lettres

Qui te diront je t'aime et t'aimerai toujours

Jusqu'au fond de mes nuits, jusqu'au bout de nos jours.

J'ai un cœur amoureux, et la Force de l'être...

 

... La Force de l'Amour...

 

Car je crois que par lui nous gagnerons la vie

Et que notre chemin lui ressemble, infini...

Si nous savons aimer, le reste vient de lui

Avec tant de tendresse, et de Bonheur aussi...

 

Et tout devient si clair, éclairé par l'Amour

Que l'univers entier se lit dans nos regards...

De tout ce que contient mon cœur et ma mémoire,

 

Je n'ai rien de meilleur à t'offrir aujourd'hui,

Je n'ai rien de plus fort à t'offrir, pour la vie,

Avec toute ma tendresse

Et mon Bonheur aussi...

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

POUR CONTINUER LE CHEMIN...

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Rédigé par JeanPierreB

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Publié le 8 Décembre 2012

POUR LA FEMME...

Ma vie…

 

 

Moi, ma vie,

 

C’est mon regard posé sur toi,

C’est quand je te tiens dans mes bras ;

C’est ce grand soleil dans mon cœur…

Avec des larmes de bonheur…

 

Moi, ma vie,

 

C’est le regard que j’ai pour toi ;

C’est quand tu reviens dans mes bras…

Et c’est l’amour auquel je crois…

Si tu demeures’… auprès de moi…

 

 

Toi, la vie,

 

Tu me l’as fait trouver jolie…

Comme un soleil en plein minuit !

Car tu as fait chanter ma vie,

Malgré la tristesse ou la pluie…

 

 

Prends ma vie !

 

Notre temps commence aujourd’hui…

Entre le désir et l’envie…

Où chaque instant refait son nid

Et ce qu’on attend nous poursuit…

 

 

Tu sais bien…

 

Tous ces enfants que nous voulions

Pour éclairer notre maison…

C’étaient des cris dans notre cœur,

Pour étoiler notre bonheur !

 

 

C’est la vie !

 

Notre histoire avance aujourd’hui…

Notre destin fera son lit…

Entre nos rêves’ et nos envies,

Là, jusqu’au bout de notre vie…

 

 

… notre vie !…

 

Il faudra bien, pourtant, qu’un jour…

Vienne, oooh ! le sommeil de nos corps !

Mais que peut nous ôter la mort…

Si nous avons gardé l’amour ?

 

 

Tiens-moi bien !

 

Pour le chemin qui nous attend,

D’ici jusqu’à la fin des temps !

Et… veux-tu… le faire avec moi,

Pour aller bien plus loin, dis-moi ?

 

 

Prends ma main !

 

Car, jusqu’au bout de ce voyage,

Je voudrai chasser les nuages…

Je veux te donner ma tendresse,

Et te garder de la tristesse…

 

 

Moi, je veux faire’ chanter ta vie !

 

Car moi, ma vie, à l’infini,

C’est quand tu es bien dans mes bras…

Quand plus rien n’existe ici-bas…

Que cet amour auquel je crois…

Pour protéger notre bonheur !

 

 

Moi, ma vie,

 

C’est mon regard posé sur toi ;

C’est quand je te prends dans mes bras…

C’est ce grand soleil dans mon cœur…

Avec des larmes de bonheur…

Et moi, ma vie…

Comme un présent venu de là…

A l’infini, même au-delà…

Vois !… N’en doute’ pas !

 

Puisque ma vie…

C’est toujours toi !

 

POUR LA FEMME...

 

Pour la Femme…

 

Pour la femme,

Au cœur d’enfant…

Pour l’enfant,

Au corps de femme…

 

Pour l’épouse,

Au cœur de mère…

Pour l’amour

Et la lumière !

 

Pour le cœur de nos « Je t’aime »

Et celui qu’on porte en soi…

Pour le cœur de mes poèmes

Et l’enfant qu’on n’aura pas…

 

Pour la femme,

Au cœur de mère…

Pour la Flamme

Et la lumière !

 

Pour le fruit

De notre amour…

Et notre Amour… pour la Vie…

Pour tout ça ! Et pour toujours !

 

Pour l’enfant qu’on n’aura pas…

Qui vivra dans mes poèmes…

Pour celui qu’on porte en soi,

Et le cœur de nos « Je t’aime »…

 

Pour le temps qu’on n’a pas eu…

Mais qui demeure’, devant nous…

Pour celui qu’on n’aura plus…

Qui subsiste en nous, malgré tout…

 

Je suis si heureux, déjà

Lorsque tu comprends… tout ça !

 

Pour la femme

Et pour l’enfant ;

Pour l’épouse…

Et pour la mère…

 

Je suis si heureux, déjà !

 

Et je sais que Pierrot

N’aura plus le cœur gros !                                                               

         
POUR LA FEMME...

 

  Nous deux…

 

 

Je n’ai jamais connu de Bonheur plus serein

 

Que celui de te prendre, tendre, par la main.

 

Plus le temps passe et plus l’on peut s’appartenir,

 

Unis sans fin pour le meilleur et pour le pire.

 

 

Si vers notre horizon l’avenir nous conduit

 

Pour que dure au futur ce présent d’harmonie,

 

Je ne veux que ton cœur où reposer le mien

 

Pour t’aimer aujourd’hui et pour t’aimer demain ;

 

 

Pour t’aimer aujourd’hui… et pour t’aimer demain…

 

 

 

Aimer la vie que l’on vivra jusqu’à mourir

 

Quand nos désirs auront rempli nos souvenirs

 

D’un amour aussi fort qu’il ne peut disparaître

 

Même au-delà de nous, de l’univers peut-être…

 

 

On n’a jamais fini de naître ou de renaître

 

De tant de morts que l’on s’inflige et de mal-être ;

 

Être nous deux pourrait suffire à nous combler

 

De réconfort, de joie, de rire et de clarté ;

 

 

De réconfort, de joie, de rire et de clarté…

 

 

 

Et passera le temps, nous vieillirons ainsi,

 

Mon cœur contre le tien, le jour contre la nuit,

 

Puis nos yeux, un matin, ne se rouvriront pas ;

 

Le jour se lèvera, nous ne serons plus là…

 

 

Si vers notre horizon l’avenir nous conduit

 

Pour que dure au futur ce présent d’harmonie,

 

Je ne veux que ton cœur où reposer le mien

 

Pour t’aimer aujourd’hui et pour t’aimer demain

 

 

D’un Amour infini ! Alors, nous serons loin !

 

 

 

Mais j’aurai murmuré ces mots comme un baiser

 

Posé au creux d’un rêve au fil de nos pensées :

 

« Je n’ai jamais connu de Bonheur plus serein

 

Que celui de t’avoir prise un jour par la main »…

 

 

Être Nous Deux pouvait suffire à nous combler.

 
 
       
POUR LA FEMME...

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Publié le 8 Décembre 2012

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Reflets d’espérance...

 

(Pour Blandine et Daniel...)

 

Ton souvenir grandit du fond de nos mémoires ;

J’ai le mal d’un pays dont je refais l’histoire :

Quand on croit qu’un amour nous retient quelque part,

Les adieux sont plus lourds au bout de nos regards.

 

Tu as meurtri nos cœurs du fond de ta détresse

Et pris tant de bonheur sans nous laisser d’adresse ;

Si le temps peut fermer quelquefois les blessures,

Comment peut-il calmer les douleurs les plus dures ?

 

Ton souvenir en moi nourrit tant d’espérance

Et je revois parfois la fin de tes souffrances.

Tu nous avais caché jusqu’au bout trop de larmes

Mais rien n’a effacé ce que disait ton âme...

 

Il y’avait ta douceur autour de nos paroles,

Ton regard, ta tendresse, et cela nous console.

Le passé était là, dans le fond de tes yeux ;

Ton absence déjà, ton amour silencieux.

 

On ne quitte’ra jamais tout à fait sa demeure :

Un soupir, un souhait renaissent’ avant qu’ils meurent.

Cette’ parcelle’ de lumière’ qui nous garde éveillés,

C’est un peu de mystère’ qu’il nous faut espérer.

 

Tu vas revivre ici à travers ceux que j’aime

Et j’aurai bien aussi le mal de toi quand même.

Il me reste’ra pourtant l’envie de te chercher

Au-delà de ce temps qui nous tient séparés.

 

Il y’a trop de secrets que rien ne peut traduire ;

Du cœur de nos regrets, que de joies se retirent !

Ton silence est plus lourd à porter que les mots

Qui remplissent’ tant de jours un peu comme un sanglot.

 

Si tu voyais là-haut combien triste est ma peine

Et comme il serait beau, maman, que tu reviennes :

Tu nous manques’ aussi fort que ce vide est cruel !

C’est un peu de ta mort qui renvoie notre appel.

 

On s’est tell’ment aimés qu’on est toujours ensemble

Et pour mieux nous toucher, quelquefois il me semble

Qu’autour de nos prières’ tu déposes’ un sourire

Mais qu’on est seuls sur terre’ quand tu dois repartir.

 

Tu as laissé nos cœurs alourdis de tristesse

Et repris ce bonheur qui nous manque’ra sans cesse :

Si le temps peut calmer tant de douleur qui dure,

Comment peut-il fermer la terrible blessure ?

 

Ton amour était tendre au seuil de ton voyage :

De janvier à décembre, aujourd’hui, d’âge en âge,

Il nous déchire encore et s’il nous fait souffrir,

C’est parce’qu’une’ fleur qui dort a fini de fleurir.

 

Tu portais dans ton âme, aux détours de ta route,

Tes espoirs et tes drames’, tes épreuves’ et tes doutes.

C’est comme un horizon que tu as traversé

Pour une autre saison et pour l’éternité.

 

Quand je pense au passé qu’on n’aura pas pu vivre !

Aux confins des années, l’avenir est à suivre.

Quels que soient les rivages’ qu’on n’a pas découverts,

Il y a des paysages’ qui défilent’ à l’envers.

 

Tu vas renaître aussi auprès de ceux qui t’aiment

Et j’aurai jusqu’ici un peu de toi quand même :

La peine et le chagrin resserrent certains liens

Sur les bouts de chemins où l’on se tient la main.

 

A présent je le sais, ces reflets d’espérance

Sont ceux dont je voudrais revêtir ton absence :

Cette’ parcelle’ de lumière’… qui nous tient éveillés,

C’est un peu de mystère’ qui nous reste à côté

 

Des souvenirs glacés du fond de nos mémoires

Où le mal du passé s’accroche à notre histoire.

Mais si le temps est lourd autour de nos miroirs,

Le bonheur est toujours au bout de nos regards :

 

Cette’ parcelle’ de lumière’ qui nous tient éveillés,

C’est autant de mystère’ qui nous laisse espérer

Qu’au-delà de la nuit l’aube sera plus belle

Et qu’un matin la vie nous emporte avec elle.

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

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Rédigé par JeanPierreB

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