...FLEURS...
Publié le 29 Septembre 2011
L'AMOUR n'a pas d'exil...
Je n'ai pas oublié
Mes sentiments volages ;
Un songe déployé
Que la vie met en cage…
Ces matins de rosée
Quand mille flots vermeils
Animaient les pensées
Cueillies dès le réveil.
Sous un long voile blanc,
Derrière ma fenêtre,
Je regardais, enfant,
Le "Monde entier" renaître.
Que cherchait l'oiseau blême,
Une aile sous le vent ?
Je lui dis que je l'aime
Ou n'est-il plus vivant ?
Il jetait tout son cœur
A l'assaut des nuages,
Imbu de sa candeur,
Epuisant son courage.
A-t-il enfin trouvé
L'objet de mille quêtes ?
Aurait-il pu sauver
Quelques accents de fêtes ?
Il vivait l'insouciance
Et combien d'illusions ?
Les heures d'innocence
Animées de passion.
Il avait tant de rêves
Au fond de ses regards ;
L'ardeur d'un bon élève
Sur les bancs de l'espoir.
Qu'il se montre fidèle,
Je le revois déjà…
La vie sera plus belle
Si je ne l'oublie pas.
A contempler le ciel
Comme un autre univers,
La terre et ses merveilles,
Ignorant ses revers,
Je voulais parcourir
Le temps à ses côtés…
Saurait-il revenir
De mes tendres années ?
Saurait-il revenir
Et ne pas me quitter ?
Ce qui m'a fait vieillir
Aurait pu le blesser !
Il comprendrait pourtant
Comme il peut me manquer
Et qu'on reste souvent
L'enfant qu'on a été…
Mais au bout du voyage
Imaginera-t-il
Que les fleurs… n'ont pas d'âge…
Et l'Amour, pas d'exil ?
Pour que vivent les roses
Pour que vivent les roses,
Il faut les matins clairs émaillés de soleil
Et que pleuve l’argent des fontaines du ciel
Où dorment les étoiles.
Pour que vivent les roses,
Il faut tant de pudeur aux caresses du vent,
Tant de parfums mêlés, tant d’espoir au couchant
Et de l’or à son voile !
Pour que vivent les roses,
Il suffit d’une source où finit le désert
Et de ces champs d’azur aux lendemains d’hiver ;
Il suffit de l’Amour.
Pour que vivent les roses,
Je voulais disperser les vagues de nuages,
Oublier l’amertume, éloigner les orages…
Je l’aimerai toujours…
Pour que vivent les roses,
Nous avions découvert un chemin sans tristesse
Où j’ai serré son cœur, au creux de ma tendresse
Au soleil d’autrefois…
Mais que neigent les roses,
Au dessus de mes jours, au milieu du silence,
Car ici, dans les rues, le long de son absence,
Mon cœur a froid !
Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/
Instagram : https://www.instagram.com/aphogramia/