... UN MÊME IDEAL ?

Publié le 30 Septembre 2011

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Boule d’amour…

 

On a bien fait la route ensemble…

Et parcouru bien du pays…

 

J’ai eu du mal à m’décider

A t’accueillir… à t’adopter…

J’avais cru que tu serais lourde…

Tu étais légère’ ! Mais quelle’ bourde ! 

C’est qu’au début, je n’savais pas :

J’avais peur que tu sois… un poids !

 

J’aurai trouvé dans ta rencontre

Comme un vrai trésor qui se montre !

Pour toi, c’était un rêve en « os »

Où tu as roulé ton carrosse

Comme une’ princesse auprès de moi

Et je crois que j’étais ton roi !

 

Ce que je dis, tu le connais !

Mais j’aime’rais qu’on n’oublie jamais

Que même’ dans un cœur animal

On peut trouver un idéal.

 

Oh ! Tu savais faire’ tes yeux doux

Pour m’amadouer, je l’avoue !

Mais tu n’étais jamais soumise !

Juste conquise et juste éprise !

Et tu savais de cent manières

Me faire’ sentir ton caractère…

 

Tu ne craignais que les enfants 

Parce’ qu’avec tes maîtres d’avant,

Leurs garnements avaient en tête,

Comme à leurs jouets qu’ils maltraitent,

De te faire’ subir leurs sévices

Quand j’ai mis fin à ton supplice…

 

On a bien fait la route ensemble

Et rencontré bien des amis…

Malgré la peine et les revers…

« Boule’ de poils et paquet de nerfs »…

 

Ça fait longtemps que tu n’es plus

Qu’un de mes plus beaux rêves’ perdus…

Eh ! si je compte à taille humaine,

T’aurais l’âge’ de Mathusalem !!!

Et la terre a rongé tes os

Depuis qu’ils demeurent’ au repos…

 

Pourtant combien de prétendants

Affolaient tes airs nonchalants

Avec tes sauts de sauterelle,

Tes pâmoisons de demoiselle ?

Un jour, j’ai même eu le gros lot : 

Un plein panier de tes p'tits chiots !

 

Ce que je dis, tu le vivais

Avec moi ! Je n’oublie jamais

Que dans ton cœur, bien qu’animal,

J’ai découvert un idéal…

 

Toi, même’ boueuse à travers bois,

Tu savais rester belle’ pour moi !

Derrière’ ta truffe en caramel

Et la lueur de tes prunelles,

Tu cachais un cœur « grand comme’ ça »

Qui frémissait au son d’ma voix…

 

Parfois tu m’faisais un caprice :

C’est comme’ ça quand on est complices !

Mais tu savais bien à propos

Frotter ton poil à mon « cœur gros »

Et je sais que, pour ma p’tite’ chienne,

Ma moindre peine était la sienne…

 

On a bien fait la route ensemble

Et partagé bien des soucis…

 

Tu n’avais jamais supporté

Que je te laisse’ trop de côté

Et tu m’assaillais comme’ personne

Lorsque j’étais au téléphone,

En repoussant de ton museau

Le combiné bien comme il faut !

 

Voilà mille ans que tu me manques !

Que tu as filé vers ta planque !

Il est un peu trop long cette’ fois,

Ce jeu de cache’ -cache et j’ai froid !

Si où tu es il n’y’a pas d’âge,

On se retrouve’ra jeunes’ et sages !

 

En y croyant, on le vivrait !

Et, crois-moi, je n’oublie jamais

Qu’aimer demeure un idéal

Pour un cœur d’homme ou d’animal…

 

J’ai eu du mal à t’accueillir…

J’aurais aimé te retenir !

On a fait une’ si belle’ rencontre

Avec un cœur pur qui se montre :

Je t’ai montré des jardins verts

Et des parcours, et des parterres…

 

Tu te prenais pour mon épouse :

C’est sûr que tu étais jalouse !

Sans doute’ ça t’a un peu tuée

Lorsqu’est venue ma fiancée !

Puis est arrivé notre enfant.

Tu seras partie juste avant !

 

On a fait tant de route ensemble…

Mais ce chemin, on n’l’a pas pris !

Il était trop tard ou trop tôt…

« Boule’ de neige et paquet-cadeau » !

 

Est-ce’ que tu marches’ à reculons

Comme’ pour nous demander pardon ?

Ou l’oreille à l’horizontale,

En cavalant comme’ une’ rafale

Aux trousses’ des matous du quartier

Qui n’auront qu’à bien se garer !?

 

Il avait fallu qu’on abrège

Ta souffrance et puis qu’on t’allège

D’un poids terrible au fil du temps…

J’ai cru faire un choix évident

Entre ton tourment et le mien

En te portant au creux des mains.

 

Ce que je dis, tu l’ignorais…

J’aime’rais que tu n’oublies jamais

Que pour te sortir de ton mal

Je n’ai pas trahi d’idéal…

 

Je t’ai vu vieillir, puis partir

Sans jamais t’avoir vu « blanchir

Et si à l’heure’ de ta naissance

Tu fus blanche avec insolence,

Je crois bien que cette’ « qualité »,

Tu as toujours su la garder !

 

Tu peux courir en paix, mon cœur,

Là où n’existe aucune’ douleur !

Vois-tu, je n’t’ai jamais trahie

Même après que tu fus partie

Et ton regard lourd de question

N’a jamais vu de trahison…

 

On a toujours été ensemble

Et j’espère’ que tu l’as compris :

 

Ce geste qui t’a prise à moi,

C’était un choix rien que pour toi !

Mais viendras-tu à ma rencontre

Avec tout l’amour qui nous montre

Sa loyauté et sa beauté,

Sa force et sa fidélité ?

 

Seras-tu là pour m’accueillir

Quand viendra mon tour de partir ?

Est-ce’ que la boue est plus légère

Dans tes grands jardins de lumière ?

C’est que d’ici, moi je n’vois pas

Ce qui m’attend auprès de toi !

 

Refera-t-on la route ensemble…

Sur le chemin qui nous conduit ?

Refera-t-on la route ensemble…

 

« Boule’ d’amour et paquet de vie » ?!

 

                                        A Melba…

 

 

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Melba…

 

Melba, dis-moi ma belle,

Ces grands yeux que tu as !

Entre toi et moi, dis-moi

Melba, le secret de tes prunelles !

Entre toi et moi,

 

C’est juste une histoire’ vraie

D’amour et de tendresse,

Ma si jolie princesse,

Que je n’oublie jamais !

 

Où que tu sois, Melba,

Je pense à toi, comme en secret…

Mon âme est douce et sans regret…

Je t’aime’, toi ! Oui ! comme on n’aime’ pas !

 

Tu connais nos complicités,

Les regards qu’on peut s’échanger,

Tes coups de patte et les baisers

Qui ont scellé notre amitié.

 

On ne voit pas de l’extérieur

Tout l’amour qu’on peut se porter.

C’est plus qu’on ne peut en trouver

Chez tant d’humains, dans bien des cœurs…

 

Melba, je t’aime et tu sais bien

Que je t’aime’rai à tout jamais :

Tu as griffé sans faire exprès

Mon cœur d’un bonheur si serein,

 

Que rien ne pourra t’effacer

Même’ très longtemps, longtemps après

Que nous quitterons le palais,

De velours qu’on a habité…

 

Et je suis sûr que, pour toujours,

Nul ne pourra voler la clé

De nos souvenirs partagés

Entre l’amitié et l’amour,

Entre moi et toi.

 

Melba, je t’aime’, ma chère’ petite…

Dans ton regard lourd de tendresse

J’ai fait briller tant de caresses

Et j’ai compris combien j’existe…

Combien j’existe ! Melba…

Au fil du temps… j’en rêve encore…

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

... UN MÊME IDEAL ?

Rédigé par JeanPierreB

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M
Très beau poème pour Melba et un bel hommage. C'est toujours très triste et difficile de les voir partir, ils prennent tant de place et laissent toujours un grand vide :(.
Répondre
J
Merci pour votre commentaire.<br /> N'hésitez pas à poursuivre un parcours ici ou bien là:<br /> http://jean-pierre-aimer.blogspot.com/ :) !