ABSENCE...

Publié le 9 Janvier 2011

ABSENCE...

Ceux que l’on aime…

 

Ceux que l’on aime sont fidèles…

A ce qu’on aime…

 

 

Ceux que l’on aime’ sont fidèles

Et nous redonnent’ parfois la main

Pour nous montrer des fleurs nouvelles

Et leurs espoirs, sur les chemins…

 

Ceux que l’on aime ont un cœur tendre

Et leur histoire au fond des yeux,

Avec des mots pour les comprendre,

Nous parle d’eux…

 

Ils nous ressemblent’ un peu dans l’âme

Et font revivre nos années

En retenant souvent les larmes

De leur passé…

 

Ceux que l’on aime’ sont fidèles

Et s’ils nous font souffrir un soir,

C’est que le Bonheur est cruel

Quand il s’égare…

 

Ceux que l’on aime ont un cœur libre

Et le long des matins heureux

On ne croit pas qu’il faudrait vivre

Un jour sans eux !

 

… Ceux que l’on aime’ sont fidèles

Qui font pleurer notre maison

Quand l’éternité les rappelle…

Et qu’ils s’en vont !

 

Ceux que l’on aime un jour s’éloignent

Et c’est leur perte qui nous gagne ;

Ces « petits riens » qui faisaient tout

Puis nous font signe un peu partout !

 

Où la nuit tombe’, le ciel est noir !

Pourtant le soir dans les miroirs,

Entre la douleur et l’espoir,

On retrouve un peu leur histoire…

 

Tout ce que nous prend leur silence

Et qui nous manque’ra tout à coup

Quand viendra peser leur absence

Autour de nous…

 

Alors on pense à leur sourire

Qui dort au fond de nos mémoires…

Pour éclairer nos souvenirs

De leurs regards !

 

On revivra les heures’ de fête

Entre nos rêves’ et nos regrets

Où quelquefois le temps s’arrête

Sur nos secrets…

 

C’est auprès d’eux qu’on se réveille

Quand la vie nous fait du chagrin

En apportant des jours cruels

A nos destins…

 

Auprès de tous ceux que l’on aime

Et qui nous ont tendu la main

Pour nous montrer des fleurs nouvelles…

Et leur amour, sur leurs chemins…

 

 

 

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La maison vide

 

On vit ensemble des années

Le temps qu’il faut pour exister

A côté d’eux sans trop penser

Que demain pourrait tout changer.

 

On vit ensemble des années

Puis un jour il faut se quitter :

Le destin vient nous séparer

Et le temps paraît s’arrêter.

 

Alors on regarde en arrière,

On vit des journées à l’envers

Avec un cœur gros comme une pierre

Et on comprend que, sur la terre,

 

L’absence est comme une’ maison vide

Où les regrets nous font souffrir ;

L’absence est comme une’ maison vide

En plein cœur de nos souvenirs…

 

C’est juste une’ chambre désertée

Remplie de silence et d’objets

Qui nous reparlent du passé

De tous ceux qui nous ont aimés ;

 

C’est juste une’ chambre abandonnée

Entre les peines’… et les pensées

Où on va quelquefois pleurer

Avec un cœur désemparé.

 

Où on meurt pour quelques secondes

Quand la douleur est si profonde

Qu’on a l’impression qu’on y tombe !

Et quand on se croit seul au monde,

 

L’absence est juste une’ maison vide

Où on oublie même’ qu’on existe

Et l’absence est une’ maison triste

Lorsque le Bonheur nous résiste.

 

C’est un fardeau lourd à porter

Quand on a la gorge serrée

Pour tous ceux qui nous ont laissé

Comme une’ présence à retrouver.

 

C’est un silence à traverser

Où les mois durent’ bien trop d’années,

Loin de ce qu’ils ont pu briser,

Qu’on ne pourra pas effacer…

 

Et pour tous les chagrins qu’on porte,

Bien au-delà des saisons mortes,

Si c’est du Bonheur qu’il emporte

Quand le destin frappe à nos portes,

 

L’absence est juste une’ maison vide

Où chaque’ pierre aurait son histoire ;

L’absence’ n’est rien qu’une’ maison froide

Où on se réchauffe’rait d’espoir…

 

C’est presqu’une’ voix, là, qu’on entend

Dans son âme et dans sa mémoire ;

C’est presqu’une’ voix qu’on y entend,

C’est un sourire’… c’est un regard…

 

Mais quand la porte est refermée,

De l’autre côté du passé,

Quand on se trouve un peu plus près

De tous ceux qui nous ont quittés…

 

Quelquefois, sans trop y penser,

On se dit qu’au bout des années,

Du temps qu’il faut pour exister,

Un beau jour tout pourrait changer…

 

Qu’en regardant vers sa lumière,

Quelquefois la vie nous éclaire !

C’est peut-être au cœur de l’hiver

Que les nuits sont plus familières…

 

Quand les mois s’écoulent’ à l’envers,

Au milieu d’un âge éphémère

Où on n’est jamais solitaire

Dans les songes’… ou dans les prières,

 

Où on comprend que, tôt ou tard,

C’est du chagrin qui nous sépare…

Pour un départ, dans un regard,

C’est du chagrin qui nous sépare…

 

Un adieu ou un au-revoir…

Qu’on a tant de rêves’ à se dire,

De sourires’ et de souvenirs…

Tant d’amour au fond des miroirs

 

Et de silences’ à s’émouvoir…

Quand les mots semblent dérisoires

A l’autre bout de notre histoire

Mais qu’il nous faut laisser un soir

 

Toute une’ maison remplie d’espoir…

 

Mais qu’il faut laisser pour toujours

La maison vide et les cœurs lourds.

 

 

 

 

 

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L’Espace d’une vie…

 

Pour Madeleine…

 

 

Tu as quitté ce monde où rien ne te remplace :

L’espace de notre vie… et tout ce temps qui passe…

Mais je garde à jamais dans le fond de mon cœur

Toutes’ nos saisons d’amour… et la passion des fleurs…

 

Tu vis toujours ici comme dans l’âme’ du silence,

Où tant de souvenirs se mêlentà ma conscience…

Et j’ai si mal d’attendre un beau sourire’ de toi

Que je voudrais si tendre’… mais qui ne m’arrive’ pas…

 

J’aurai tenu ta main jusqu’au bout de ta route

Et puis l’ombre est venue et la nuit qu’on redoute

Avant que je t’appelle au milieu de mes pleurs,

De mes rêves’ assoiffés, de trop d’heures’ sans bonheur…

 

Je revis quelquefois tes moments de souffrance

Quand j’étais près de toi sans secours ni défense,

Sous ton regard noyé par tes cris silencieux

Que mon cœur entendait comme un terrible adieu !

 

Mais j’ai gardé de toi la délicate image

Et l’impression fragile’ d’un  secret qu’on partage

Ou du fil d’un amour qui ne veut pas finir

Et de ce qu’aucun mot ne pourrait contenir…

 

Les cent-mille’ découvertes

Et les dix-mille’ rencontres…

Les couleurs de nos fêtes

Que des photos nous montrent

Et tant de paysages

Aux parfums de vacances !

Où sont tous ces visages

Que nous prend leur absence ?

 

Entre l’aube d’hier si légère et si claire

Et le soir de mes jours habillés de misère,

J’ai compris que nos deuils étaient lourds de cela :

De joies et de chagrins qu’on porte au fond de soi…

 

Tu as quitté ce monde où  ruissellent’ tant de larmes,

Tant despace dans ma vie… et je connais ce drame !

Je t’ai gardé pourtant, aussi grande en mon cœur,

Notre maison si belle et nos moissons de fleurs…

 

C’est la fin d’une histoire ou le début d’une autre

Et ma mémoire aussi a conservé la nôtre :

Tu vis toujours ici dans mes chers souvenirs

Comme un soleil qui dort et ne peut pas mourir !

 

Ooooh ! J’ai le mal de toi, de tes mots, de tes gestes :

La douleur est profonde au cœur de ceux qui restent !

Puisque le temps passé sans toi me fait souffrir,

Qu’en est-il à présent de nos vœux d’avenir ?

 

Bien sûr, parler de toi soulage’ra ma tristesse

Mais que le deuil est fort et que le temps nous blesse !

Toute’ ma vie avec toi, je l’emporte ici-bas :

C’est un havre d’amour mais toi, tu n’es plus là !

 

Alors je cherche encore au cœur de mon malheur

Ton regard, ta présence, tes marques de douceur

Pour mieux revoir enfin et pour entendre un peu

Ta voix qui fut mon miel et le ciel dans tes yeux…

 

Et c’est vers toi sans fin que j’avance en silence…

Toi qui m’aides, aussi loin, à vivre en  ton absence !

C’est un horizon clair au bout mon chemin

Qu’il me tarde aujourd’hui de rejoindre demain…

 

Mais je suis sur une’ place où rien ne te remplace

Et si je sais déjà ce que le temps efface,

J’ai gardé le mystère’ , dans le fond de mon cœur,

D’une’ provision d’amour pour la saison des fleurs…

 

Entre ailleurs et après, l’espoir ou l’impatience ,

Tu demeures’ près de moi malgré tant de distance ;

Dans le meilleur des mondes’, sans regret ni retour,

Je rejoins ton sourire… à jamais, pour toujours…

 

Et quand viendra mon heure, ineffable… oh ! sans doute…

Tu me tendras la main vers la fin de ma route !

Je n’te rappelle’rai plus que pour redire’ ton nom

En quittant mon chagrin comme on sort de prison !

 

Si la force d’aimer, c’est de s’aimer sans trêve…

Si rien n’est terminé quand presque tout s’achève,

Alors aucun tombeau ne peut nous retenir,

Qui contient le passé mais rien de l’avenir…

 

Et le chemin sans toi qu’il me reste à connaître,

En le suivant pour toi, moi… je l’aime’rai, peut-être

Au fil de chaque instant que j’ ai à parcourir

Dans un présent si lourd de tous nos souvenirs :

 

Les années de partages,

La chaleur de nos fêtes ;

Les lointains paysages

Au goût de découverte…

Mais combien de visages

Perdus sous leur silence

Nous envoient le message

Qu’un nouveau jour commence ?

 

Oui ! c’est vers tant d’Amour que j’avance en confiance,

Vers Lui qui m’aide aussi à travers ton absence,

Pour retrouver sans fin la douceur de tes bras

Et puis tous ces regards qui ont fui loin de moi…

 

Pour tout ce que l’on perd quand la douleur nous reste,

Quand nous pèsent’ trop de mots, que nous manquent’ trop de gestes :

Ce qui m’avait quitté lorsque tu es parti

Et qui m’appelle encore… au-delà de la nuit !

 

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

 

ABSENCE...

Rédigé par JeanPierreB

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