DANS LE COEUR D'UN ENFANT...
Publié le 11 Mai 2010
Dans le cœur d’un enfant…
Dans le cœur d'un enfant, il y a plein de rêves…
Il y a le bonheur comme un jour qui se lève :
Un matin de printemps que l'on remplit d'espoir
Et on voit l'avenir au fond de ses regards…
Dans le cœur d'un enfant, il y’a plein de tendresse !
Quelques larmes pourtant, sous un ciel de tristesse…
Mais il y’a du soleil et jusqu'à l'horizon
Au dessus de nos jours et dans notre maison !
La nuit paraît plus claire et le temps si joli,
A chaque’ fois, sur la terre’, qu'un enfant nous sourit…
A chaque’ fois, sur la terre’, qu'il entre dans nos vies
Un peu plus de lumière au premier de ses cris :
Dans le cœur d'un enfant, il y a mille’ promesses
Et des mots qui sont forts malgré tant de faiblesse :
Les mots qu'il apprendra pour traverser la vie ;
Ses premiers mots d'amour qu'un jour il aura dits !
On sait bien que demain l'emportera sans doute,
Que passeront les ans, qu'il cherchera sa route…
Qu'un seul de ses regrets sera trop de soucis…
Que l'enfant grandira, deviendra notre ami !
Et puis qu'il partira
Comme’ bien d'autres’ avant lui…
Que la vie passera
Sur son visage aussi !
Que les enfants, parfois,
Oublient de revenir !
Et puis qu'il partira…
Loin vers son avenir
Mais déjà ses regards ont changé notre histoire
Et réveillé le temps qui dort dans nos mémoires…
C'est le plus beau cadeau que nous fait le bonheur !
On le tient tendrement serré contre son cœur…
Et s'il existe encore’ des chemins d'espérance,
On les trouve’ bien souvent sous les pas de l'enfance
Car l'enfant fait déjà ceux qui vont vers demain,
Près de ceux qui voudront le tenir par la main,
Lui donner sa confiance en protégeant sa vie,
Pour qu'il dorme en silence et traverse ses nuits…
Le guider en douceur avant qu'il ait grandi…
Pardonner ses erreurs et les comprendre aussi !
Il faudrait le garder à l'abri des misères,
De la pluie, de la guerre’, des sanglots de la terre !
Oh ! éloigner chaque’ pierre’ qui pourrait le blesser !…
Avec le fil des jours, tendrement le bercer…
Mais pour l'aimer très fort, pour conjurer ses peurs,
On lui donne un sourire’ qui peut sécher ses pleurs :
Comme une’ lueur d'espoir au milieu des chagrins…
Un peu comme une étoile, au ciel de son destin…
Alors dans la lumière
Il nous retrouve aussi
En passant sur la terre
Comme’ bien d'autres’ avant lui !
Sa vie paraît plus claire
Un beau jour à son tour,
Alors, dans la lumière,
Il découvre l'amour !
Puis un jour il apprend qu'on lui ouvre son cœur…
Le seuil de sa maison pour bâtir son bonheur…
Il découvre à son tour que le temps est trop court !
Que jamais l'univers ne s'arrête un seul jour !
Un jour l'enfant s'en va
Loin de ses premiers pas…
Rien n'est plus comme avant !
Un jour, loin d'autrefois…
On le regarde, on a
Des larmes dans la voix !
Un jour on a des cheveux blancs, tout a l'air différent !
Mais un jour on comprend,
Un jour on sait déjà…
Qu'un enfant est entré dans nos cœurs, un matin…
Et qu'il y fait depuis tout douce’ment son chemin !
Pas ça !
Petit amour si pur ne demande’rait qu’à vivre
Un monde’ plein de douceurs où son cœur peut mûrir !
Petit bourgeon voudrait tout simplement survivre
Comme un trésor tout neuf, comme un fruit d’avenir…
Petit bonheur a peur de la douleur étrange
Qui violente sa vie et tourmente ses nuits…
Faible d’avoir son âge ou forcé d’être un ange…
Petit ange’ voudrait bien que tout ça soit fini !
Mais pourquoi ce malheur et pourquoi cette’ blessure ?
Pourquoi la bise, un jour, pourquoi brise’-t-elle une’ fleur ?
Pourquoi la pluie d’horreur sur une âme en pâture
Et ces gouttes’ de supplice et toutes’ leurs déchirures ?
Car la grosse’ main s’approche
De son petit corps nu…
Le décor est si moche
Et son cœur, ingénu…
« Tes p’tites’ jambes’ ! Oh ! qu’elles’ courent
Pour te mettre à l’abri !!!
De ces maux qui t’entourent,
De ces doigts qui t’ont pris ! »
Comment est-ce arrivé que tout cela t’advienne ?
Je n’en sais rien, mon cœur, et je te jure’ pourtant
Que je pleure et je prie et que je hais ma peine
De n’pas pouvoir briser tes liens et ce tourment !
J’ignore où tu le vis… Je sais que tu résistes !
Ou bien que tu succombes’ et c’est trop de fardeau,
De mal insupportable ou qui me rend si triste
Que ton cri me parvient jusqu’au fond de ma peau !
Et comment demeurer longtemps dans l’insouciance
En sachant ces malheurs, ou de près ou de loin ?
Mais quel mépris, parfois, s’abat sur l’innocence
Et quelle indifférence emmure’ tant de chagrin ?
La vilaine’ voix résonne
Au creux de ton cœur nu
Et tu ne vois personne
Qui te soit bienvenu…
« O ! petite’ bouche… appelle !
Fais entendre ton cri…
Redonne’ de tes nouvelles
A tes millions d’amis ! »
Mais tu as peur du bruit et tu crains la présence
D’une ombre qui t’éveille au milieu de tes nuits !
Et tu ressouilles’ tes draps comme à ta prime enfance…
Et te voilà meurtri ! ou comme’ tombé du nid…
Tu as peur de parler : je sais que ça t’inquiète
Pour ce que tu diras ou ce qu’on en fera !
Non, ce n’est pas ta faute ! Il faut que tout s’arrête !
Ne te déteste pas ! Tu n’y peux rien, pour ça !
Écoute’ ces quelques mots qui sont durs à comprendre
Et que tu comprendras quand tu auras grandi !
Car je crois que ton âme aura su les entendre
Et tu les entendras juste comme ils sont dits !
Pour que mille’ voix te bercent
Avec tous leurs mots nus
Quand une’ mort te transperce,
Que tu n’« existes’ plus » !
Quand ton corps te fait honte,
Que tu veux le bannir
Ou le laisser pour compte
Puisqu’il te fait souffrir !
Au-delà de tes murs, il y’a des gens qui t’aiment
Et des mains qui voudraient t’emporter vers demain !
Il y’a des solutions au-delà des problèmes !
A l’envers de ta peine, il y’a d’autres destins !
Tu peux te libérer d’un tourment qui te pèse !
Te séparer d’un mal sans te priver d’aimer !
Tu peux crier ta haine’ sans que l’amour se taise.
Ils ne sont pas heureux, ceux qui ont tout cassé !
Oui ! laisse’ parler ton cœur et laisse’ monter la vie !
Mais livre à d’autres cœurs ce qui effraie le tien !
Et moi je serai là, à moins que tu m’oublies,
Avec ces quelques mots qui sont tout, qui n’sont rien
Qu’une’ seule’ voie qui s’entrouvre
A travers l’inconnu
Où ton cœur se découvre,
Où le chagrin n’est plus !
Je n’ai rien qu’une’ prière
A t’offrir aujourd’hui
Et mon cri sans frontière
Dans des millions de cris :
Quelques mots qui sont tout ! quelques mots qui n’sont rien
Que des baisers offerts devant ton univers
Mais avec mon amour qui fait tout… qui n’fait rien
Que chercher la lumière
Au cœur de ta misère…
Que chercher la lumière…
Au cœur de ta misère !
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