AIMER...
Publié le 19 Janvier 2011
Un mot…
Un mot si beau
Merveilleux petit mot si beau
Si beau merveilleux petit mot
Un petit mot si merveilleux qui nous promet mille autres mots
Petit mot merveilleux si chaud quand on le choisit tendrement
Ce petit mot si merveilleux
Ce petit mot si merveilleux quand on le dit si tendrement
Ce petit mot si tendre à dire’ qui vous fait dire’ tant d’autres mots
Un petit mot au cœur si tendre’ qui peut vous rendre si heureux
Un mot qu’on vit quand tout va mieux pour le meilleur et pour le pire
Ce mot par lequel on respire
Un peu mieux quand on est heureux
Ce mot d’azur au cœur si pur
Qui nous inspire et qu’on espère
Dès maintenant et pour demain
Ce mot d’amour au cœur d’azur
Qui nous rassure et nous rassemble
Un not d’amour pour vivre ensemble
Un mot qui met tant de lumière’ quand on l’a mis au cœur des mots
Ce mot d’espoir au cœur si pur comme’ le cœur des petits enfants
Ce mot fragile au cœur si grand
Bien plus fort que la mort encore’ mais beaucoup moins quand il s’endort
Comme’ le font parfois les enfants
Au cœur du temps
Ce petit mot si merveilleux quand il est sincère’ comme’ l’amour
Aussi court et facile à dire
Quand on le vit de tous ses vœux
Un mot qui court au fond des cœurs
Ce mot qui met toute’ sa lumière’ quand on l’a mis au cœur des maux…
Qu’on a le cœur serré un peu
Toute une’ vie qui nous va si bien pour ce mot qui nous vient de loin
Toute une’ vie qui nous vient de loin pour ce mot qui nous va si bien
Rien que ce mot pour toute’ une’ vie pourtant…
Ce mot lourd mais quand il s’endort, un mot tendre qui court encore…
Un mot de miel
Comme est pressante sa promesse !
Comme on voudrait pouvoir y croire,
Le cœur ouvert à l’improviste
A l’imprévu
La main tendue… ô !…
Prendre le temps de temps en temps
De le vivre tout simplement…
Le temps qu’il faut et juste à temps
Le temps d’en vivre…
Pour vraiment rendre heureux tous ceux
Qu’on aime infiniment…
Sans y penser…
Et l’accorder infiniment…
A tous les temps…
A tous ceux que l’on veut…
Infiniment…
Aimer !
Les Rencontres…
Faut-il qu’on se rassemble…
Afin de vivre ensemble ?
Et veut-on rencontrer…
Ceux qu’on pourrait aimer ?
On se croise souvent, sans pourtant se connaître…
Du regard, on effleure un visage inconnu…
Qu’on n’aura jamais vu et parfois jamais plus…
Puisque le temps qui court, l’aura fait disparaître…
On admire un visage et, comme une éclaircie,
On en reste ébloui pendant l’instant qui suit…
On ignore pourtant son parcours et ce qui
Fait qu’il demeure unique… et qu’il n’a rien qu’une’ vie…
Puis on frôle un sourire et la foule, anonyme,
Aussitôt se transforme : on a trouvé « ses yeux »,
Dont on n’oubliera plus ni le fond, ni le feu…
Sans jamais, cependant, déchiffrer leur énigme…
Chacun fait son chemin et, comme à tour de rôle…
La cohue de ce monde entremêle’ tous nos pas…
Mais les divise au loin, et on oublie pourquoi…
Sans atteindre une main… on bouscule une épaule !
On ne se connaît pas… pendant qu’on se côtoie…
Et on rentre chez soi, vivre derrière un mur…
Qu’on ne rouvre avec joie que lorsqu’on est bien sûr…
De ceux que l’on reçoit… ou pour ce qu’ils envoient…
On ignore’ bien, pourtant, en quittant sa demeure,
Ce qu’un matin promet d’amour ou d’amitié,
Dès qu’on franchit sa porte ou son intimité…
Pour aller vers les autres’ … avant qu’un jour ne meure…
Faut-il qu’on se rassemble…
Afin de vivre ensemble ?
Et sait-on rencontrer…
Ceux qu’on voudrait aimer ?
On se croise’ ra pourtant, sans parfois se connaître…
D’un regard, on devine un rivage inconnu…
Qu’on n’aurait jamais vu… et parfois jamais plus…
Si le temps, qui nous prend, le faisait disparaître…
On y songe’ra, parfois… au bout de ces journées :
Quand le soir est plus lourd, « débranchée », la télé…
Et qu’un instant vient pour… un peu nous déranger…
A l’orée du sommeil… réveiller nos pensées…
Alors, tout changerait, là, dans un rêve’ qui s’ouvre…
Où pourraient pénétrer ceux qui ont disparu…
Aux tournants de nos rues… et qu’on ne voyait plus…
Qu’en refermant les yeux sur la nuit qui les couvre…
Et on se sent présent, dans sa propre existence…
Enfin libre vraiment de rencontrer des cœurs…
Et des milliers de gens qu’un écran de pudeur…
Ne permettrait jamais d’approcher… qu’en silence…
On met un pied dehors… et soudain, tout s’éclaire…
En sortant de soi-même, on récupère aussi…
Les couleurs de sa vie qui dormaient à l’abri
D’un ego prisonnier, sous le désir de plaire…
Et plus loin que son corps : « l’illusion de paraître »,
On se découvre un cœur, semblable à d’autres cœurs,
Qu’en quittant sa prison on peut rejoindre, ailleurs….
Mais faut-il que nos « êtres’ » aient besoin d’autres « êtres » ?
Faut-il qu’on se rassemble…
Afin de vivre ensemble ?
Et saurait-on aimer…
Ceux qu’on veut rencontrer ?
J’ai cherché, bien souvent, le secret des partages…
Et ce qui fait, parfois, qu’on peut franchir un pas,
Qui nous tient à distance ou dans l’anonymat…
Face à tant de hasard et de gens de passage….
O combien perdons-nous de simples connaissances,
Que le temps nous reprend ou la vie nous défend ?
Juste au milieu du gué… et parce’ que le courant,
Ne nous en a laissé ni le choix, ni la chance ?!!!
Combien va-t-on manquer, de partages’ ou d’alliances,
Pour n’avoir pas osé… un geste familier,
Un message ou un mot… qui peut nous rapprocher…
Quand il s’exprime… aussi… comme un sourire’ qu’on lance !???
Puisqu’on ne saisit pas l’occasion de connaître…
Un ami qui demeure encore un étranger…
Malgré tant de conscience ou de proximité…
Tant qu’on reste éloigné de son histoire’, peut-être…
Il suffirait, pourtant… simplement, d’un échange…
A côté d’un guichet, dans la file, à l’arrêt…
Sur un banc, dans un parc, et dès qu’on se sent prêt…
A vivre un petit rien qui ferait que tout change !
Alors, tout changerait, dans des vies… qui s’entrouvrent…
Lorsqu’on y trouve’ le fil qui les relie soudain…
Puis les retient, unies, par un destin commun…
Et… s’il ne durait pas… qui sait ce que ça prouve ?
Faut-il qu’on se ressemble…
Afin de vivre ensemble ?
Et, pour pouvoir aimer
Ceux qu’on a rencontrés…
Faut-il qu’on se ressemble ?
… Afin de vivre ensemble !
Aimer !
Et je me suis dit : « Mon Dieu, qu’est-ce qu’AIMER ? »…
Est-ce un chemin de hasard, un accident de parcours, serait-ce un itinéraire choisi, une route maîtrisée ?
Rien de tout cela ne résonne en mon âme avec un accent de vérité. Non ! AIMER m’appelle plus loin, vers un autre horizon, je le sens. Je le sais. Je le vis. AIMER, c’est un trajet de cœur à cœur, où rien ne se limite aux berges d’une vie, fût-elle intense.
Hier j’ai posé mon regard sur un être unique et je me suis dit : « AIMER, c’est accueillir la part de l’autre, c’est accepter la distance de sa liberté, c’est lui ouvrir des voies d’union mais lui offrir de rester lui-même pour qu’il s’enrichisse de nous et nous, de lui. »…
AIMER, sans doute, c’est grandir tout en préservant des qualités d’enfance, celles qui nous permettent de croire que nous n’avons pas tout vu, tout su, tout connu.
AIMER, c’est alors découvrir dans un visage ami les paysages d’un autre parcours que le sien et se dire qu’il est riche d’y voyager : tant et tant qu’on n’a jamais fini de le découvrir et s’en éblouir encore !
Et les chemins d’amour que nous prenons pourraient bien surmonter, sans hâte, les ravins de nos peurs, de nos doutes, de nos orgueils blessés.
Les passerelles sont à bâtir, mais à consolider, à retrouver ou à entretenir sans cesse, en n’oubliant jamais que ce ne sont pas des passages obligés ni des voies toujours royales.
Il y a simplement des sentiers quotidiens qu’on creuse profondément à force de les emprunter.
En toute liberté !
Et je me suis dit : « Mon Dieu, qu’est-ce qu’AIMER ? AIMER, c’est aller vers l’autre où qu’il soit, pour qu’il nous rejoigne… où on ne l’attend pas toujours : au cœur d’une liberté que, sans dommage, nous aurons su partager ! Car AIMER, c’est ouvrir son cœur à l’autre, pour S’OFFRIR A LUI.
Alors AIMER, C’EST VRAIMENT… LE RECEVOIR ! ».
Frères de cœur…
Comme un renard, dans un désert…
Rencontre un jour un petit prince…
Un jour, on apprivoise… la peur de l’inconnu…
On se découvre et puis… on n’est plus étranger…
« Nous avons les mêmes’ racines
Profondes… dans le même Esprit… »
On était différents : vraiment pas du même’ sang…
Et ni du même’ passé… et ni des mêmes’ parents…
Mais notre histoire’ nourrit de si profondes’ racines…
Qu’on avait ignorées, depuis nos origines…
Et on a pu s’atteindre, et on a découvert
Comme un joyau caché, comme un autre univers :
Tout ce qui nous compose, et qui fait nos richesses ;
Les miracles d’amour ; les trésors de tendresse…
Et des liens d’unité, qui n’existent que là…
Que, même entre jumeaux, parfois, on n’éprouve’ pas…
C’est comme une’ voie de paix, de grâce et d’harmonie…
De présents partagés ; de présence infinie…
C’est un miroir offert à de nouveaux regards,
Qui nous fait dépasser nos peurs ou nos remparts
Et… traverser nos murs… jusqu’à toucher, peut-être,
Tous ceux que l’on rencontre… aux tréfonds de leur être…
« Hier, des étrangers… à présent, plus qu’amis ! »…
J’ai reçu ma famille’… mais je vous ai choisis !
Alors… mon horizon explose en vie nouvelle ;
Et chaque’ matin rallume une envie’ fraternelle !
Là, je vois vos pensées… comme on verrait des fleurs…
Je ressens votre humeur, et je goûte au bonheur
De vous savoir si près, et vraiment disponibles
A notre communion… où l’entente est possible…
Quand vibrerait mon âme ou roulerait ma voix,
Quand couleraient mes larmes’… ou des mots sous mes doigts…
Si nos vœux se ressemblent’ ou bien s’ils nous rassemblent,
Sans vous apercevoir, je nous saurais… ensemble !
Le chemin reste à suivre et la route à tracer !
Alors, on va la faire… à force d’avancer !
Au-delà de la peine… et des haines’ qui gangrènent…
On va vivre sans chaînes’… et l’union sera pleine !
Car nous sommes’ plus qu’amis, nous sommes’ mieux que des sœurs
Ou que des frères’ de sang… Nous sommes’ des frères’… et sœurs…
Et d’esprit… et de cœur !
En cherchant l’harmonie, on la trouve’rait souvent
Dans la simplicité de nos vrais sentiments :
Il y’a tant de grandeur… dans notre petitesse
Et la pudeur construit des « êtres de noblesse »…
C’est cette’ vérité-là qui peut nous rapprocher
Et c’est ce dépouille’ment qui peut nous apaiser !
La modestie conduit à se « trouver soi-même »…
A ce qu’on cherche, aussi… comme à tout ce qu’on aime !
Il faut vouloir aimer, avant même d’oser
Créer la relation qu’on a voulu poser…
Et déposer les armes’, où on aime’rait qu’elle’ naisse :
D’un bourgeon délicat d’accords ou de « sagesses » !
Comme’ le ciel peut s’ouvrir pour laisser dévaler
Des coulées de soleil sur un matin voilé,
On peut ouvrir son âme aux ruisseaux de lumière
D’un regard amical, que nos sourires’ éclairent…
C’est vrai ! on peut s’offrir… des mots, qu’on porte en soi,
Et se dire’, pour finir, ce qu’on n’se disait pas :
On pourra se connaître ; on saura se comprendre,
En supposant le temps que cela devra prendre…
On saura les efforts qu’il nous faut engager :
Un appel à passer, ou une’ porte à pousser…
La distance à combler, pour que le lien demeure…
Ou pour sa renaissance… avant que rien ne meure !
Je vous cherchais hier… sans pouvoir vous nommer !
Je vous ai découverts… et l’on s’est rencontrés !
Alors, on se rencontre et se découvre encore…
Au cours de retrouvailles’, où nos parcours s’explorent…
On se rassemblera ! Je vais me réjouir,
A nouveau, des moments qui vont nous réunir !
Je voudrais m’associer encore à votre histoire…
Habiter vos espoirs’ ; abriter vos mémoires …
Car nous sommes’ plus qu’amis, nous sommes’ plus que des sœurs
Ou que des frères’ de sang… Nous sommes’ des frères’… et sœurs…
D’Espérance et de cœur !
Quelque part, nous attend le reste du chemin…
Qu’importe où ce sera, si nous restons « voisins » !
De journée en semaine et de mois en années…
On se dira la peine et la joie partagées…
On déjouera nos « riens », en renouant nos liens,
Qu’on pourra resserrer, quand ça fera du bien !
On sera toujours là, l’un au secours de l’autre,
Un compagnon de route et… comme un bon apôtre !
« Tu peux compter sur moi et je compte… avec toi ! »
La table est déjà mise… aussi, on partage’ra
Et le même appétit, et la même’ nourriture…
Nos « différentes’ cultures’ »… et puis la même’ nature…
On est riche, à millions, de nos complicités…
Et de ce que, tout seul, on n’peut pas déployer :
D’une oreille’ grande ouverte ou d’une épaule offerte !
Mais de nos bras tendus et de nos mains ouvertes !
« Je te prends sur mon cœur ! Ton visage est en moi…
Et si tout peut me fuir… o ! je n’te lâche’rai pas !
Je te retrouve encore où parfois je me cherche…
Où, contre dix-mille’ morts, on se tendra des perches ! »…
Et j’ai le même esprit : je respire avec toi…
Où que j’aille, oui ! crois-moi, tu fais route avec moi !…
On a tant de projets et tant de connivences…
Ou bien… quelques secrets, pour quelques confidences…
Et le tracas des autres’… et le succès des uns :
Tout se conjugue, enfin, dans un souci commun
De bonheur pour chacun, de joie et de partage,
Là, où le paysage unit tous nos visages…
Car on a pu s’atteindre et on a découvert
Un « passage » où rejoindre un meilleur univers !
Si l’amour, qu’on cultive, a fait notre richesse…
Le miracle d’aimer… tient déjà ses promesses !
On était différents… pourtant : pas du même’ sang…
Et ni du même’ passé… et ni des mêmes’ parents !
Notre histoire a planté de si profondes’ racines…
Et… on a bien grandi, depuis les origines !
Oui ! nous sommes’ plus qu’amis, plus que des sœurs et frères…
Nous sommes’ des frères…
Et sœurs…
De lumière… et de cœur !
Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/