UNE HISTOIRE' DE JOURS...
Publié le 13 Juillet 2017
Bon Voyage… maman…
(Sur la base de « Reflets d’espérance… »)
Avant, c’était juste… une histoire’ de jours…
Après… c’est l’histoire’ de toujours…
On n’abandonne’ jamais tout à fait sa demeure :
Un soupir, un souhait renaissent’ avant qu’ils meurent.
C’est une’ part de lumière’ qui nous laisse « éveillés »,
Comme autant de mystère’… qu’il nous faut espérer !
Tu vas revivre ici, auprès de ceux qu’on aime !
Nous garderons comme’ ça un peu de toi quand même !
La peine et le chagrin resserrent’ aussi nos liens
Sur les bouts de chemins où on se tient la main.
On s’est tell’ment aimés qu’on est toujours ensemble
Et pour mieux nous toucher, par moments il me semble
Que devant nos prières’ tu déposes’ un sourire
Mais qu’on est seuls sur terre’ quand tu dois repartir !
Tu as mis tout ton cœur autour de nos paroles,
Tes regards, tes douceurs… Est-ce’ que ça nous console ?
Un printemps restera, dans le fond de tes yeux,
Ton ultime présence’… ton amour silencieux !
Tes photos, tes portraits sont toujours posés là,
Sur des murs, des albums, et ce qu’on n’oublie pas…
Fidèles’ à ton parcours autant qu’à ton image…
Ils rediront de toi bien plus que ton visage !
Quand on pleure un passé qu’on a pu aimer vivre,
On sait bien qu’après lui l’avenir est à suivre.
Quels que soient les rivages’ qu’on aura découverts,
‘Y’aura des paysages’… et des pas à refaire !
Ton amour était tendre au seuil de ton voyage ;
De janvier à décembre en allant d’âge en âge,
Il nous habite encore et s’il nous fait souffrir,
C’est qu’un trésor qui dort a fini de s’ouvrir !
Il y’a plein de secrets que rien ne peut traduire ;
Du cœur de nos regrets, trop de joies se retirent !
Ton silence est plus lourd à porter que nos larmes
Et plus dur que les maux qui souvent nous désarment…
Pourtant tu nous rassures’ avec tant de pudeur
Quand « de penser à toi » fait surgir… comme une’ fleur !
Et c’est comme un bouquet de roses’ où tu reposes
Que pour te retrouver nos esprits recomposent…
Tu vas renaître aussi à travers ceux qui t’aiment !
On aura bien déjà le mal de toi quand même.
Il nous reste avec ça l’envie de te chercher
Au-delà de ce temps qui nous tient séparés.
On t'aura vue meurtrie au bord de ta détresse !
Tu as brisé tes chaînes’… mais rien de ta tendresse !
Si vieillir peut guérir quelquefois des blessures,
C’est « d’offrir un passage… avec leur déchirure ! ».
Dis, ce qui nous délivre’, c’est vivre, simplement,
La vie dont chaque instant nous a fait le présent ?
Hier rêve à nos portes’ ; demain porte nos rêves !
Pour que tout recommence, il faut que tout s’achève !?
Il y’a quelques moments où tout semble évident
Et puis d’autres’, au contraire, aussi fous qu’un tourment !
Mais il y’a des issues’ où pour nous tout s’éclaire
Au-dessous des paupières’ et comme à ciel ouvert !
Aujourd’hui je le sais, ces reflets d’espérance
Sont ceux dont je voudrais recouvrir ton absence :
C’est cette’ part de lumière’ qui nous garde éveillés
Comme un dernier repère’ qui nous reste à côté
Des souvenirs blottis au fond de nos mémoires,
Quand le mal du passé s’accroche à notre histoire.
Car si le temps est lourd autour de nos miroirs,
Le bonheur est toujours au bout de nos regards !
Et cette’ « part de lumière’ qui nous garde éveillés »,
C’est autant de mystère’ qui nous laisse espérer
Qu’au-delà de la nuit l’aube sera plus belle
Et qu’un matin la vie nous emporte avec elle !
Tu nous as tant aimés que… tout peut arriver :
Ton amour nous appelle !
Fais « Bon voyage’ », maman ! Bon voyage, à présent…
Sur ta route éternelle !
Ceux que l’on aime…
Ceux que l’on aime
Sont fidèles… à
Ce qu’on aime…
Ceux que l’on aime sont fidèles
Et nous redonnent’ parfois la main
Pour nous montrer des fleurs nouvelles…
Et leurs espoirs, sur les chemins…
Ceux que l’on aime ont un cœur tendre
Et leur histoire au fond des yeux,
Avec des mots pour les comprendre,
Nous parle d’eux…
Ils nous ressemblent’ un peu dans l’âme
Et font revivre des pensées
En retenant souvent les larmes
De leur passé…
Ceux que l’on aime sont fidèles
Et s’ils nous font souffrir un soir,
C’est que le Bonheur est cruel…
Quand il s’égare…
Ceux que l’on aime ont un cœur libre
Et le long des matins heureux,
On ne croit pas qu’il faudrait vivre
Un jour sans eux !
… Ceux que l’on aime sont fidèles,
Qui font pleurer notre maison,
Quand c’est la mort qui les appelle…
Et qu’ils s’en vont !
Ceux que l’on aime un jour s’éloignent
Et c’est leur perte qui nous gagne ;
Ces « petits riens » qui faisaient tout…
Et nous font signe un peu partout !
Quand la nuit tombe’, le ciel est noir !
Pourtant le soir dans les miroirs,
Entre la douleur et l’espoir,
On retrouve un peu leur histoire…
Tout ce que nous prend leur silence
Et qui nous manque tout à coup
Dès que vient peser leur absence,
Autour de nous…
Alors on pense à leur sourire
Qui dort au fond de nos mémoires,
Pour éclairer nos souvenirs
De leurs regards !
On revivra les heures’ de fête,
Entre nos rêves’ et nos regrets,
Où quelquefois le temps s’arrête…
Sur nos secrets…
C’est auprès d’eux qu’on se réveille
Quand la vie nous fait du chagrin
En apportant des jours cruels
A nos destins…
Auprès de tous ceux que l’on aime
Et qui nous ont tendu la main,
Pour nous montrer des fleurs nouvelles…
Et leur amour ! sur leurs chemins…
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