TANT QU'IL NOUS EN RESTE....

Publié le 6 Juin 2017

TANT QU'IL NOUS EN RESTE....

Tant qu’il nous en reste encore un…

 

Version brève :

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

Sur deux parents… qui ont pris soin

De nos p’tits corps, dès la naissance…

Il reste plus… que sa présence…

 

Il reste un lien vers l’univers…

De notre enfance : un livre ouvert…

Celui qu’on écrit sans vouloir ;

Un cœur… au cœur de notre histoire…

 

Un témoin de nos premiers pas…

Quand rêver n’était pas un choix…

Et ce cœur qui peut être immense…

Ou de soucis, ou d’espérances…

 

Puisqu’il nous en reste un sur deux…

C’est l’un des deux… mais… un, pour deux :

Celui qui sait qui était l’autre…

Et qui nous sommes’… avant tout autre…

 

Celui qui tenait notre main

Comme aussi celle’ de son conjoint…

Qu’il a dû lâcher, dans la peine…

Sans s’éloigner de ceux qu’il aime…

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

C’est qu’il reste encore un témoin…

Qui a perdu mari ou femme

Et perd la moitié de son âme…

 

Celui qui est juste resté…

Un cœur… qu’on cherche à consoler…

De ce qui s’envole, avec l’autre…

Et d’un passé qui fut le nôtre…

 

Un cœur… qui, soudain, s’est chargé…

De ce qu’un deuil nous a volé…

Et de la moitié d’une absence

Qui fait le plein de nos souffrances…

 

On a besoin de ses parents !

D’un père, un repère… une’ maman…

Comme un soutien… quand on retombe…

Qu’on garderait… jusqu’à sa tombe…

 

Perdre un parent, nous laisse en pleurs

Perdre les deux, nous blesse en chœur…

Et ça meurtrit notre innocence…

Comme un défi à notre enfance…

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien ce qu’on devient…

 

On devient juste… un orphelin !

 

 

.......................................................

 

Version longue :

 

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

Sur deux parents… qui ont pris soin

De nos p’tits corps, dès la naissance…

Il reste plus que sa présence !

 

Il reste un lien vers l’univers

De notre enfance : un livre ouvert…

Celui qu’on écrit sans vouloir ;

Un cœur… au cœur de notre histoire !

 

Un témoin de nos premiers pas…

Quand rêver n’était pas un choix !

Et ce cœur qui peut être immense…

Ou de soucis, ou d’espérances !

 

Puisqu’il nous en reste un sur deux…

C’est l’un des deux mais… un, pour deux :

Celui qui sait qui était l’autre

Et qui nous sommes, avant tout autre !

 

Celui qui tenait notre main

Comme aussi celle’ de son conjoint,

Qu’il a dû lâcher, dans la peine,

Sans s’éloigner de ceux qu’il aime

 

Mais qui nous a aimés très fort !

Jusqu’aux frontières’ du réconfort.

Celui qui fut notre boussole :

Un horizon, quand tout s’affole !

 

Un phare, au début du parcours !

Pour deux visages… un seul amour !

On regardera sa lumière

Qu’on gardera… sa vie entière !

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien qu’on n’y peut rien…

 

Qu’on n’peut rien, contre le destin !

 

 

Ils étaient deux à nous aimer !

Un pour deux, à continuer,  

Qui demeure un chemin vers l’autre

Et qui, toujours, sera le nôtre !

 

Il est le dernier survivant 

D’un monde où vivaient deux parents,

Pour le temps de notre innocence

Et le seuil de notre existence…

 

Il aura su nos premiers mots,

Qu’il a reçus comme un cadeau !

Il aura perçu nos espoirs !

Et nos déboires… et nos victoires !

 

Le monde a changé, tout à coup,

Bien malgré lui et malgré nous !

On veut grandir sur ce qu’on sème !

On peut souffrir pour ceux qu’on aime !

 

Parfois, on cultive un regret…

Quand on craint ce qui vient, après…

Et c’est la vie qu’on abandonne

Quand on ne vit plus pour personne !

 

Celui qui part laisse un présent

Et des projets d’un autre temps…

On pourrait choyer père et mère,

Sans savoir qu’ils sont éphémères !

 

Celui qu’on garde est un papa

Ou la maman qui restera

Ici-bas, pour sa vie entière !

Avant de fermer ses paupières…

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime…

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien qu’on ne sait rien…

 

De ce qu’on apprendra demain…

 

 

Car la vie nous reprend toujours

Ce qui doit disparaître un jour !

Au seuil de nos deuils, qui s’inquiète,

A part celui qui s’y arrête ?

 

On a besoin de ses parents !

D’un père, un repère… une’ maman…

Comme un soutien… quand on retombe !

Qu’on garderait, jusqu’à sa tombe !

 

Tant qu’il nous en reste encore un,

C’est qu’il reste encore un témoin

Qui a perdu mari ou femme

Et perd la moitié de son âme…

 

Celui qui est juste resté…

Un cœur qu’on cherche à consoler

De ce qui s’envole avec l’autre !

Et d’un passé qui fut le nôtre…

 

Un cœur qui soudain s’est chargé

De ce qu’un deuil nous a volé…

Et de la moitié d’une absence

Qui fait le plein de nos souffrances !

 

Il est présent… juste au présent…

Il est présence… encore’ vivant !

En lui se concentre une histoire…

Et le berceau de nos mémoires…

 

Perdre un parent, nous laisse en pleurs !

Perdre les deux, nous blesse en chœur…

Et ça meurtrit notre innocence !

Comme un défi à notre enfance !

 

 

On a beau savoir que l’on s’aime,

Le jour où on perd le deuxième…

On sait !

On sait très bien ce qu’on devient !

 

On devient juste… un orphelin !

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

TANT QU'IL NOUS EN RESTE....

Rédigé par Jean-Pierre B

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