RASSEMBLANCES...

Publié le 7 Février 2017

RASSEMBLANCES...

Rassemblances…

 

On voit d’abord les ressemblances’… et ce qui fait les convergences…

On se dit des mots en silence, avec les yeux, en transparence…

On est pressé, sans qu’on n’y pense’… de découvrir ses différences !

Ébloui par les circonstances’, on se livre à des confidences

Qui font le charme ou la puissance’ d’un premier pas de connaissance…

C’est le moment où tout commence : un temps de transe… un vent d’urgence !

La peur de se tromper d’avance ou de laisser passer la chance !

On apprécie les apparences’… On se plaît dans la complaisance !

On a tendance à l’indulgence… On ne voit pas les défaillances…

Peu à peu, on entre en confiance et, de là, naît la connivence…

On a besoin de concordance et de la vivre en abondance !

On veut exister dans l’union ; on veut l’union dans l’existence !

Contre un bon millier de nuisances’… on veut croire à sa résilience

Et que jamais mal ni malchance’ ne vienne à bout de cette alliance !

 

 

Et tout commence ainsi…

Avec l’intention de revivre…

Et tout commence ici…

On se croit libre… On se sent « ivre » !

 

 

Alors, l’amour devient présence ! Il offre un lieu de renaissance !

On retrouve un peu son enfance, et sa fougue et son innocence !

On oublie son âge, un instant… Hors du temps, chaque heure est immense !

On ne veut qu’un bonheur intense, un partage ou une attirance…

Et rien n’aurait tant d’importance… On n’a peur que de son absence…

Passé le temps de se connaître, on atteint la reconnaissance…

C’est un lien de complicité… qu’on a tissé, en l’occurrence…

Un chemin de simplicité, qu’on a trouvé, à l’évidence !

Pour atteindre le cœur de l’autre, il faut que, vers lui, on avance…

Et, pour vaincre ses résistances’… il faut s’armer de persistance !

Malgré les ennuis familiers, on peut garder sa bienveillance,

Quand l’enne’mi, c’est l’indifférence ou l’ego… sans l’intelligence !

En déjouant le quotidien, on parvient à la bienfaisance…

Car pour prendre un mal en patience, il faut en garder la conscience !

 

 

Et tout commence ici…

On n’est pas libre… On se délivre !

Et tout commence ainsi…

Avec l’impression de revivre !

 

 

On éprouve un besoin étrange : on pense à tutoyer les anges…

Parfois, on désire un enfant, qui serait un heureux mélange

Entre ses parents amoureux… et tant pis pour qui ça dérange !

On vivrait des jours exigeants… en espérant que tout s’arrange !

On n’verrait pas passer le temps, entre les nuits blanches’ et les langes…

On serait heureux puis, plus vieux… et lui vivrait sur nos vendanges,

Le temps de produire, entre nous, tous ces souvenirs qu’on engrange…

Il grandirait sans nos faiblesses’… et serait fort de nos louanges…

On serait juste à ses côtés pour accompagner son challenge,

Comme un recours, un port d’attache… ou sa solution de rechange ;

Pour un secours… par notre amour… par tant d’exemples’ et tant d’échanges,

« Lui apprendre à croquer la vie… avant que la vie ne le mange ! »…

Lui faire’ part de quelques malheurs… puis savoir comment on se venge !

Et quand, parfois, rien ne va plus, savoir espérer que tout change !

 

 

Que tout s’arrange ici…

Quand, pour mieux vivre… on se délivre !

Que tout s’arrange aussi…

Avec la passion de revivre !

 

 

Rien ne dure’ que ce qui est pur… et l’impure’té crée la rupture !

Quand les sentiments sont moins sûrs, on a souvent des mots très durs !

Alors, les relations se brouillent’ et le partage est en pâture…

Et puis les intentions s’embrouillent’... et ce ratage’ fait des ratures…

On voulait tant lancer des ponts… et voilà qu’on bâtit des murs !

L’amour grandit dans les maisons… Il s’effondre… « en magistrature » !

On a beau fuir les faux raccords et vouloir porter une armure,

Au tribunal, on « pose » encore… et on s’afflige, en devanture,

Entre les accords, les blessures’… et les conflits qui défigurent…

On s’impose avec des postures’ et, parfois, c’est une imposture !

C’est le temps des déconvenues’ ou celui des déconfitures :

Les noyaux de guerre’ sont amers quand d’un tort on fait une’ torture !

On s’inflige alors des injures’… On s’invective ou on s’adjure !

Et quand on force un peu l’allure’, c’est tout un passé qu’on abjure !

 

 

Mais tout commence ici…

On n’est pas libre… On se délivre !

Tout recommence ainsi…

Avec l’intention de survivre !

 

 

Quand l’amour meurt, on le vit fort ! Plus il brûlait, plus il dévore !

Son foyer fut un réconfort ? C’est par un prétoire’ qu’on en sort !

On est en larmes’… on souffre encore… ou bien… on est d’un autre bord !

On en est là, on le déplore, un peu perdu dans le décor…

Pour un constat de désaccord : « Division de biens ou de corps »…

Le juge a tranché, sans effort, entre les devoirs et les torts…

Mais il n’apaise aucun remords, en scellant… un acte de mort !

On s’en dégage… ou on explose… et les enfants sont des otages,

Aussi souvent qu’on les expose’ comme argument, pour un chantage…

On envisage un droit de garde’… pour un parcours qu’on aménage…

Entre les plaintes’ et les discours, ce n’est pas l’enfant qu’on ménage !

On devra conserver le lien… afin que son cœur se soulage !

Nos bras seront toujours trop courts, en plein milieu de ce partage,

Puisqu’un abîme est bien trop grand pour un petit, à tous les âges !

 

 

Et tout s’abrège ainsi…

Avec l’ambition de survivre…

Tout recommence aussi…

On se voit libre… On veut revivre !

 

 

Avec patience… on s’est cherché ? On est pressé de se quitter !

On se relève après un rêve’ qu’on a du mal à bousculer !

Est-ce ici qu’un cauche’mar s’achève… ou bien faut-t-il le terminer ?

Le temps qui passe a démontré l’illusion qui nous a trompés :

On aura tout juste oublié qu’on a simplement trop rêvé !

En pensant que la vie est brève’, pouvait-on tout lui demander ?

Où est la pause… où est la trêve’ qui permet de tout réparer ?

Avant même’ de se séparer : « comprendre au lieu de condamner » ?!

Puisqu’un travers jamais mortel laisse un revers à corriger !

On ne bâtit rien d’éternel sur un terrain qu’on a miné !

Et les regards qu’on a portés… avec le temps, ont pu changer !

Notre avenir offre au passé un présent à réinventer…

Avancer vers un horizon, c’est le voir aussi reculer…

On ne peut jamais deviner ce qu’il pourrait nous dévoiler :

 

 

Que tout s’arrange ! ici…

Quand, pour mieux vivre… on se délivre !

Que tout s’arrange ainsi…

Avec l’ambition de revivre !

 

 

On voit d’abord les ressemblances’… et ce qui fait les convergences…

Ébloui par les apparences’… on pense y voir une évidence !

Mais quand le temps nuit à l’urgence, il peut changer, dans le silence,

Les différences’ en différends et les nuances’ en divergences !

Un jour de doute ou de défiance, on n’y revoit que des outrances !

Un jour, on nie les ressemblances’… on se méfie des connivences,

Sans qu’on y pense…

Un jour, on renie sa confiance’ ! Mais, un jour, on reprend conscience…

Parfois…

Et, parfois, c’est un jour de chance’ : tout finit ou tout recommence…

 

Pour une autre existence…

 

Quand l’amour redevient présence !

 

 

Autre blog : http://jean-pierre-aimer.blogspot.fr/ 

RASSEMBLANCES...

Rédigé par Jean-Pierre B

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